Saturday, August 30, 2008

Troisieme anniversaire du Pouvoir CNDD-FDD: Discour du President de la Republique


Makamba, le 27 août 2008
Burundaises,
Burundais, Amis du Burundi,
Que Dieu le Tout Puissant nous comble de sa paix et de toute sa bénédiction
(...)
3. Depuis lors, les burundais évoluent donc positivement sur la voie de la démocratie parce qu’ils sont dirigés par des hommes et des femmes qu’ils ont élus eux-mêmes depuis le chef de colline jusqu’au Président de la République ainsi que des conseils qui aident dans la prise des décisions.

4. En cette date du 26 Août 2008, nous voudrions passer en revue les quelques des grandes réalisations qui ont eu lieu pendant ces trois années écoulées.

EN CE QUI CONCERNNE LA POLITIQUE INTERIEURE ET L’ADMINISTRATION :

5. Nous avons procédé à l’amélioration du cadre institutionnel de la bonne gouvernance par la révision des lois et la mise en place des instances d’inspection de l’Etat. Nous avons mené une lutte contre les malversations économiques et la corruption. Nous avons favorisé un dialogue populaire et désormais les grandes décisions tiennent compte des desideratas de la population. Nous avons multiplié les descentes sur terrain pour appuyer et encourager la population aux travaux de développement communautaire, nous inscrivant ainsi dans la politique de décentralisation.

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Source: Arib.info

Monday, August 25, 2008

Questions et Reponses Concernant Falcon 50

Question : Monsieur MBAZUMUTIMA Martin, quand et comment l’initiative de la vente de l’avion Falcon 50 a été prise ? A quelle période ? Vous avez parlé d’un communiqué. Lequel communiqué et de qui émanait-il ?
Réponse : La déclaration émanait du Parti CNDD-FDD et elle était signée par le Président de ce Parti.

Question : Est-ce que vous en tant que gestionnaire de l’avion, pensez-vous qu’une simple déclaration devait entraîner l’idée d’envisager sa vente pour la sécurité du Président ?
Réponse : La déclaration n’entraînait pas la vente. Moi je ne sais pas ce qu’il y avait au niveau du renseignement. Ce que je sais c’est que on n’en a parlé énormément, les radios ont posé beaucoup de questions là-dessus et les concernés se sont exprimés.

Question : Pensez-vous qu’une simple déclaration, fût-elle même du Président du CNDD pouvait susciter autant d’intérêt jusqu’à envisager qu’il fallait réellement protéger le Président ?
Réponse : Au niveau des appréhensions et au niveau des réactions, moi je ne saurais rien présager.

Question : Peut on avoir une copie de cette déclaration ? Et puis, vous en tant que gestionnaire de l’avion, vous saviez qu’il y avait une société chargée de la maintenance de l’avion, qu’il y avait les pilotes de cet avion, avez-vous songé à leur demander leur avis à propos de la déclaration ?
Réponse : La déclaration ne venait pas de la Présidence. D’après ce que l’on disait, l’avion n’avait pas suivi une bonne réparation, un bon entretien l’année précédente. Pour les Pilotes, on leur a posé la question et pour eux, il n’y avait aucun problème. Pour la Société, non plus, il n’y avait pas de problème. Ce que je vous ai dit provenait des renseignements. Pour le renseignement, moi je ne sais pas qui renseigne. Mais le Président reçoit des renseignements. Alors s’il décide de ne plus monter dans cet avion! C’est à ce moment où on disait dans certains milieux « celui-là on ne lui donne que trois mois, il va mourir ». Cela a entraîné une peur intérieure en lui. En voyant qu’il n’y a pas autre chose qui pouvait provoquer sa mort, il s’est dit : « voilà le piège est dans l’avion ».
Question : Pourquoi n’avoir pas demandé à la société chargée de la maintenance si l’avion avait des problèmes ?Réponse : Demander l’avis de la société de maintenance à cette époque n’aurait pas donné de bons résultats.

D’abord on disait que l’avion était allé pour un entretien normal mais que cet entretien avait pris énormément de temps. Que cet entretien n’avait pas été fait normalement, alors on se disait que probablement la société de maintenance elle aussi ne voulait pas faire correctement ce qu’il fallait.

Question : Vous dites qu’on disait que la société ne voulait pas faire son travail. C’est qui, Qui disait cela ?Réponse : Moi je l’ai entendu du Président de la République.
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Sunday, August 24, 2008

A wedding turns bloody

A man has killed 19 people in Burundi after hurling a grenade into his brother's wedding party.

The brother of the groom, who is suspected of carrying out the attack, was arrested in the central Gitega province, police officials said on Sunday.

"The grenade was launched into a crowd of people at the wedding ceremony," Pierre Ntarabaganyi, a police spokesman, said.

The attack is believed to have followed a land dispute.

Dozens of guests were also hurtbut the groom and his wife survived.

Burundi is emerging from more than a decade of ethnic war that has killed 300,000 people.

A recent UN study said there are still hundreds of thousands of illegal weapons in the country.
Source: Al Jazeera

Friday, August 22, 2008

Hommes ex rebeles, Hommes sportifs, Hommes Dictacteurs: Presidence l`Africaine


Cette visite de M. Kagame de jeudi à samedi intervient après que le Rwanda eut annoncé, le 30 juillet, avoir transmis au Burundi les dossiers de 670 Burundais accusés d'avoir participé au génocide rwandais.

Jeudi, des centaines de tracts anti-Kagame ont été retrouvés dans la ville de Ngozi (nord du Burundi, près de la frontière rwandaise) et à Bujumbura, selon des sources policières.

"Nous protestons avec force contre la visite du président Kagame au Burundi", affirme l'un de ces tracts en kirundi (langue nationale), parvenu vendredi à l'AFP.

"Nous ne sommes pas contre l'idée que ceux qui ont participé au génocide rwandais comparaissent devant la justice, mais nous demandons que cette même justice fasse comparaître ceux qui ont tué des Burundais qui étaient réfugiés au Rwanda et en République démocratique du Congo (RDC) en 1994 et en 1995, et ceux qui ont tué le président Cyprien Ntaryamira", ajoute le tract anonyme.

Le président burundais Cyprien Ntaryamira a été tué dans l'avion de son homologue rwandais Juvénal Habyarimana en avril 1994 près de Kigali, un attentat qui a été l'élément déclencheur du génocide.
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Thursday, August 21, 2008

Kagame a Bujumbura


Cependant, la détente ne manque pas au menu de cette visite dont le programme prévoit, vendredi après-midi, un duel au tennis que le chef de l'Etat rwandais et le président du Sénat burundais, Gervais Rufyikiri, vont se livrer et un match de football entre les équipes "Allelua FC" du président Pierre Nkurunziza et "Vision 2020" de Paul Kagame.
Accueilli à la frontière par le président de l’Assemblée nationale du Burundi, Pie Ntavyohanyuma, M. Paul Kagamé ne devait voir son homologue burundais, Pierre Nkurunziza, que dans la soirée de jeudi pour les premiers entretiens en tête-à-tête.

La visite comporte d’autres moments forts comme la rencontre que compte organiser, vendredi, le président rwandais avec les hommes d’affaires burundais.
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Monday, August 18, 2008

LES 30.000 BARILS DE CARBURANT OFFERTS PAR LE NIGERIA RESTERONT-ILS AUX MAINS DU CHEF DE L’ETAT ?

Aube de la Démocratie N°116
Ce lundi 28 Juillet 2008, le Chef de l’Etat burundais s’est envolé à destination du NIGERIA pour une visite de travail. Cette visite dans un pays producteur de pétrole, dans un pays qui donne gracieusement au Burundi 15.000 barils de carburant brut par jour ne peut pas se limiter à la seule ouverture de l’ambassade. Ainsi la République sœur du Nigeria vient de doubler le don du carburant qu’il accorde au Burundi depuis septembre 2005 passant de 15 000 barils par jour à 30 000 barils par jour.

Mais en ce moment précis où le prix du carburant à la pompe ne cesse d’augmenter, le citoyen burundais est en droit de reposer la question de savoir ce que devient ce don des 15.000 barils offert au Burundi par le Nigeria. Cette interrogation devient pertinente quand l’Inspecteur Général de l’Etat, Monsieur Alexandre NAKUMURYANGO déclare, dans sa conférence de Presse du 21 Juillet 2008, qu’il n’est pas au courant de l’existence de ce don, donc qu’il ignore son utilisation. Il devait préciser que c’était la première fois qu’il apprenait l’existence de ce dossier. Et pourtant au cours de l’analyse du budget 2008, cette question à suscité un débat houleux : les députés réclamaient que ce don soit inscrit dans le budget 2008. Mais le représentant du Gouvernement à catégoriquement rejeté cette requête : la gestion de ce don doit rester à la discrétion du Chef de l’Etat, donc sur un compte hors budget, dénommé « Appui aux bonnes initiatives »

Mais quel est l’historique de ce don ? Quelle est la valeur réelle de cette libéralité ? Le Nigeria, pays producteur du pétrole offre gratuitement du carburant brut à certains pays qui en exprime le besoin. C’est ainsi que les pays comme la Chine, la République Unie de la Tanzanie, l’Afrique du Sud bénéficient de ce don. L’Afrique du Sud recevrait 50.000 barils par jour. Feu HITIMANA Mathias, alors Ministre de l’Energie et des Mines avait découvert ce trésor. Mais il est décédé avant d’avoir conclu la transaction. Heureusement qu’un autre compatriote, KWIZERA Dieudonné, bien introduit dans le milieu des affaires Nigérian est tombé sur le dossier et a donné des orientations nécessaires au Gouvernement de Transition du Président NDAYIZEYE. Ce dernier a vite entreprit des démarches auprès de son homologue, le Président OBASSANJO. C’était à SYRTHE et à PRETORIA. Ces contacts ont abouti à un dénouement heureux et le Burundi a été admis sur la liste des pays devant bénéficier de ce don.

En date du 1er Mars 2005, le NIGERIAN NATIONAL PETROLEUM CORPORATION (NNPC en sigle) basé à ABUJA écrivait au Ministre du commerce et de l’Industrie, Monsieur Thomas MINANI, une lettre qui confirmait que le Gouvernement du Burundi allait recevoir dès le 1er Mai 2005, 15.000 barils de carburant brut par jour.

Mais comme le traitement de carburant brut échappe aux compétences du Burundi, le Gouvernement NDAYIZEYE a décidé de confier le traitement et la vente du produit sur place (au NIGERIA) à une société dénommée MGG Energy. C’est ainsi que dans sa correspondance du 17 Mars 2005, le Ministre Thomas MINANI dans sa correspondance adressée à NNPC, il a donné mandat à MGG Energy d’agir au nom du Gouvernement burundais. C’est cette société qui devait consentir tous les frais requis de la transformation à la vente de 15.000 barils (par jour). Dès lors le Burundi ne reçoit que le reliquat d’un million de dollars américains par mois (80.000 US$). Le premier versement devait intervenir le 1er septembre 2005 soit, 5 jours après l’investiture du Président de la République Pierre NKURUNZIZA. Ces payements transitent par le compte de la Banque de la République du Burundi ouvert à NEW YORK à la Citibank. L’adresse est celle-ci :
Nom du bénéficiaire : Banque de la République du Burundi
Banque : CITIBANK NEW YORK (CITIUS 33)
Numéro de compte : 36047337
Suift : BRB UBIBI
Tout compte fait, depuis septembre 2005, le compte hors budget de la BRB qui bénéficie de ces fonds du NIGERIA, dont la gestion est réservée à la discrétion du Chef de l’Etat aura totalisé trois millions de dollars américains (3.000.000 US$). De l’avis des économistes ce montant pouvait aider à constituer un stock stratégique du carburant, une clairvoyance qui pouvait diluer l’impact de la montée du prix du baril sur le marché mondial. Avec la dernière visite du Chef de l’Etat au Nigeria, ce pays vient de doubler le don. Autant dire que le Burundi doit recevoir au moins cent soixante mille dollars américains par mois (160 000 US$). Mais comme le prix du baril a presque doublé depuis 2005, le reliquat des quatre vingt mille dollars par mois devrait lui aussi augmenter en conséquence ça ne serait dont par exagérer de penser que ce reliquat peut monter désormais jusqu’à deux cent mille dollars américains par mois. Un simple calcul mental nous donne par conséquent cinq millions de dollars américains jusqu’en Août 2010, plus de cinq milliards de francs burundais.

La question qui se dégage sur toutes les lèvres dès l’annonce de ce don ce mercredi 30 Juillet 2008 est celle-ci : est-ce que le cabinet du Chef de l’Etat va persister à maintenir ce don sur le compte hors budget « Appui aux bonnes initiatives ? » ce compte, de l’avis de la Cour des comptes « a été irrégulièrement créé. Il n’a pas d’objet précis et sa gestion est affranchie des lois et règlement applicables en matière de gestion des fonds publics…des dépenses effectuées sur ce compte sont difficilement contrôlables dans la mesure où ces fonds sont gérés en espèces et que de surcroît aucune comptabilité fiable n’est tenue. »

Dans la nouvelle révision budgétaire qui est au parlement ce don devrait rentrer dans le budget pour l’amour du peuple burundais meurtri pour une paupérisation sans nom.
BURAKEYE Juste
Source: Burundi Bwacu

LE RAPPORT PARLEMENTAIRE SUR LE FALCON HANTE LES ESPRITS

Par Gratien Rukindikiza

Burundi news, le 09/08/2008

Le Falcon 50 vendu par le Président de la République avec des commissions équivalentes à plus d'un budget de fonctionnement annuel de plus de 300 centres de santé revient sur la scène publique. On le croyait déjà détourné et déjà enterré mais il revient par une petite porte. A la manière d'une taupe à qui on bouche son trou et qui ressort par un autre trou, elle finit par remonter à la surface.

Un vrai rapport devenu brouillon sur la table du président de l'Assemblée Nationale

La commission parlementaire vient de sortir ce fameux rapport attendu. Cette commission n'a pas eu la tâche facile. Il lui a manqué les moyens pour enquêter à l'étranger et des moyens coercitifs pour obliger certains Burundais qui ont connaissance de ce dossier de témoigner. Nonobstant ces difficultés, il reste toujours un rapport qui fait peur. Mr "Jérémie m' a dit", président de l' Assemblée Nationale n'a fait qu'obéir aux ordres de Jérémie, le tout puissant patron du CNDD-FDD qui attend son limogeage en février 2009 et l'a rangé dans ses placards.

Aussitôt remis, le rapport a été bien rangé et celui qui l'a reçu s'est pressé de le déclarer un brouillon. A cet effet, un brouillon mérite des corrections et des retouches. Qui dit retouches, dit retirer des passages qui accusent le Président de la République d'être le corrompu, celui qui a gagné 4 milliards de francs bu au détriment de nos pauvres paysans. Ces derniers ne pourront se contenter que de ces avocats. La commission parlementaire n'a pas apprécié que le président de l'Assemblée Nationale déclare qu'il a reçu un brouillon comme si notre cher "Jérémie m'a dit" traite les députés comme ses élèves. La semaine prochaine risque d'être bien animée avec l'intervention de cette commission parlementaire qui pourra contester la forme donnée à leur rapport.

Un rapport qui inquiète la Présidence de la République

Au CNDD-FDD, la guerre fait rage. Tous les moyens sont bons pour des coups bas y compris les éliminations physiques. A la manière du Rwanda du temps de Habyalimana, des camions sont lancés contre des voitures des dignitaires du régime en disgrâce avec le pouvoir. 2010 est le grand cauchemar. Le Président de la République redoute une dissidence en interne, voire un parti politique qui l'échappe et compte virer certains dirigeants du parti y compris son président Jérémie Ngendakumana. Or, Jérémie a aussi des ambitions présidentielles. La campagne contre Jérémie Ngendakumana est déjà lancée au sein du parti CNDD-FDD. Des messages discrets sont distillés auprès des militants pour qu'ils se préparent au limogeage de Jérémie Ngendakumana. Burundi News aura pour la deuxième fois la tâche d'annoncer en avant première ce limogeage. Les démentis de certains sites proches du pouvoir servent à calmer les proches de Jérémie Ngendakumana, exactement à la manière du temps de Radjabu. Révérien Ndikuriyo est le successeur de Jérémie Ngendakumana et il a le soutien total du Président de la République.

Ce limogeage de Jérémie Ngendakumana peut changer la donne. Ce dernier, voyant qu'il est acculé, peut pousser les autres députés à sortir le rapport sur le Falcon 50 pour précipiter la chute du Président de la République. Il ne pourrait que compter sur la neutralité de l'armée qui n'a aucun intérêt à s'immiscer dans la politique politicienne pour défendre un Président corrompu.

J'en profite pour lancer un appel. Le site Burundi News remercierait énormément un député, une secrétaire, toute personne qui pourrait lui fournir la copie de ce rapport. La confidentialité serait garantie.

Source: Burundi Free News

Friday, August 15, 2008

FNL reclame 50% du pouvoir

BUJUMBURA (AFP) — Les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) ont exigé un partage du pouvoir "moitié-moitié" avec le gouvernement du Burundi pour rendre applicable l'accord de cessez-le-feu signé en 2006, dans une lettre adressée à la médiation et parvenue à l'AFP vendredi.

"Durant tout le processus de négociations, le Palipehutu-FNL et le gouvernement du Burundi ont été mis sur un même pied d'égalité (...). C'est pourquoi le partage du pouvoir doit se faire sur le principe d'égalité dans tous les aspects de la vie nationale", affirme le leader des FNL, Agathon Rwasa, dans sa correspondance.

Le Parti de libération du peuple hutu (Palipehutu) est la branche politique des FNL.

"Pour être précis, nous voulons avoir une des deux vice-présidences (du pays) et 13 des 26 ministères du gouvernement burundais, dont les ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, de la Planification, de la Justice, de l'Agriculture et de l'élevage, de l'Education nationale, de la Santé publique, du Commerce, du Travail et de l'Energie et des mines", énumère le leader des FNL.

Dans l'armée, la police et les services de renseignement, les FNL demandent un partage moitié-moitié et la tête de ces corps. Ils demandent également 10 postes d'ambassadeurs notamment à l'ONU et dans les plus grandes capitales du monde.

Enfin, les FNL réclament le poste de procureur général de la République, neuf des 17 postes de gouverneurs de province et la tête d'une dizaine d'entreprises et de banques publiques, toujours selon le même texte.

"Ce sont des exigences totalement irréalistes, mais elles constituent néanmoins une base de discussions dans la relance du processus de paix", a estimé un diplomate en poste à Bujumbura, sous couvert d'anonymat.

"Le président Pierre Nkurunziza et le leader des FNL, Agathon Rwasa, doivent se rencontrer le 18 août en présence du médiateur sud-africain (...) Nous comptons énormément sur ce rendez-vous pour que les deux parties abordent enfin la question du partage du pouvoir, qui a tout bloqué jusqu'ici", a-t-il ajouté.

L'Union africaine (UA) a prévenu mardi le gouvernement et les rebelles des FNL que la "patience de la communauté internationale avait des limites", exhortant les deux parties à mettre fin aux "atermoiements" qui retardent l'application de l'accord de cessez-le-feu du 7 septembre 2006" en dépit du retour en mai dernier à Bujumbura du chef des FNL.

La mise en application de cet accord de cessez-le-feu bute jusqu'à présent sur la question du partage du pouvoir politique et militaire, le gouvernement refusant catégoriquement de négocier ces questions.
Source: AFP

Thursday, August 14, 2008

Ibiganiro hagati ya Leta na FNL: Aho FNL Ihagaze

MBEGA IBIGANIRO HAGATI Y’UMUGAMBWE PALIPEHUTU-FNL NA RETA Y’UBURUNDI BIGENDA GUTE ?

uri ibi bihe havugwa vyinshi ku biganiro vy’amahoro biriko biba hagati y’umugambwe PALIPEHUTU-FNL na Reta y’Uburundi. Birashoboka ko n’abanamarimwe bamwebamwe bashobora kuba bataronka inkuru y’imvaho ku biriko biraba, bakibaza ibibazo bakongera bakiha n’inyishu. Nk’uko umutwe w’amajambo ubivuga, aka ni akanya kanyu ko kumenya ingene ivyo biganiro vyifashe kuva igenekerezo rya 17 rusama 2008, intumwa za PALIPEHUTU-FNL zirongowe n’umuvugizi w’Umugambwe Nyakwubahwa Pasteur HABIMANA zaraye zishitse i Bujumbura.
Kuva ico gihe, ibiganiro vyaciye bitangura, bikaba bibera mu migwi itatu : Umurwi wa Directoire Politique ujejwe gushigikira ibiro vy’umuhuza mu biganiro, umugwi wa MCVS ujejwe gukurikirana ishirwa mu ngiro ry’amasezerano yo guhagarika intambara n’Umugwi wa Equipes Mixtes de Liaison (EML) ujejwe gukurikirana ivy’iyegeranywa ry’abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL no gucungerera hafi abarenga ku masezerano yasinywe n’impande zaganiriye hamwe rero no gupfunguza impfungwa za PALIPEHUTU-FNL. Ivyashitsweko n’iyo migwi, ni amasezerano yo guhagarika imirwano yo kuwa 26 rusama 2008, kwiga inzandiko zitunganya ibikorwa vya MCVS bizorangurwa bijanye no kwegeraniriza hamwe abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL, kurondera imfungurwa z’abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL (naho bishika izo mfungurwa zikaza zirahagarikwa) no gutegura umuzo w’Umukuru w’umugambwe. Mu nyuma hahavuye hatunganywa ibikorwa vy’Imigwi EML. Iyo mirwi nayo yari yatanguye gutohoza ibijanye n’abanywanyi ba PALIPEHUTU-FNL bapfungiwe ivya politike hamwe n’abarwanyi bacu bafatiwe ku rugamba. Ico gikorwa cari giteye kure kuko n’intonde zari zaramaze gutangwa mbere no mu busho bumwebumwe zari zimaze gusomwa. Ariko kubera ugushaka guke kwa Reta, ico gikorwa ciza carahagaze. Aho mwomenya ko naho cahagaze cari co cahawe iyo mirwi ngo kibe arico iherako imbere y’ibindi na rirya muri izo mpfungwa harimwo abagwanyi barabwa n’Ikibazo co kwegeranirizwa hamwe kw’abandi barwanyi.
Aho Umukuru w’umugambwe ashikiye kuwa 30 rusama 2008 yaciye yandikira Umukuru wa Directoire politique ikete ryo kuwa 4 ruheshi 2008 amumenyesha ico PALIPEHUTU-FNL isaba kugira ibiganiro bitere imbere. Muri make, iryo kete ryasaba gutanga ikigongwe c’agateganyo (immunité) ku banywanyi ba PALIPEHUTU-FNL, kurekura imfungwa za politique n’abarwanyi bafatiwe ku rugamba, kwiga kazoza ka PALIPEHUTU-FNL muri politique (Accord politique) n’ak’abasirikare ba PALIPEHUTU-FNL (Accord technique des forces), kwemerera umugambwe PALIPEHUTU-FNL gukorera ku mugaragaro, hanyuma hagaca haba intwaro mfatakibanza ihurikiyemwo imigwi ya politique yose igategura amatora, ikanumvikana ukuntu hosubirwamwo ibwirizwa shingiro n’ayandi mategeko y’agahotoro, kwandika kahise k’igihugu kugira Abarundi babone kumwe ivyabaye muri kino gihugu, hanyuma basubize hamwe mu gusinya amasezerano yo kubana mu mahoro ariyo twise (Contrat social).
Intumwa za PALIPEHUTU-FNL mu mugwi wa Directoire politique zasavye ko iryo kete ryokwishurwa na Reta kuko ariyo ivyo bibazo vyose vyega. Reta yarananye nk’uko yama gushika n’aho uwuserukira Umuhuza mu biganiro asaba ko intumwa za PALIPEHUTU-FNL n’iza Reta y’Uburundi zohurira muri Afrika y’epfo kuva kw’igenekerezo rya 8 ruheshi 2008 gushika kw’igenekerezo rya 11 ruheshi 2008 I Magaliesberg muri Afrika y’epfo, haranasohorwa itangazo aho Reta yiyemeje kworoha mu biganiro (faire preuve de souplesse) kugira ishirwa mu ngiro ry’amasezerano ntiricumbagire. Reta yiyemeje kandi gushira mu nzego za politike n’iz’umutekano abanamarimwe n’abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL. PALIPEHUTU-FNL nayo yiyemeje gushira mu ngiro amasezerano yo guhagarika imirwano. Amakungu nayo yiyemeje gushigikira Umuhuza, Umugwi wa Directoire politique, Reta y’Uburundi na PALIPEHUTU-FNL mu mugambi w’amahoro. Aho i Magaliesberg nyene niho bumvikaniye ko ibibazo vya politike n’ivya gisirikare bitegerezwa kugira rimwe ata gisigaye inyuma.
Izo ntumwa za Reta na PALIPEHUTU-FNL zivuye muri Afrika y’epfo, Reta yarasubiye kunana kwishura iryo kete mugabo irateba iragondozwa mu nama ya Directoire politique yo kw’igenekerezo rya 17 ruheshi 2008. Niho yifata mu jisho igatanga urwandiko rwishura rya kete mugabo ata nyishu n’imwe y’ibibazo nkoramutima vyabajijwe irimwo kw’igenekerezo rya 18 ruheshi 2008. Ku kibazo ca ca kigongwe c’agateganyo (immunité = Uburenganzira bwo kudakurikiranwa n’amategeko), Reta yishuye ko amasezerano asaba Reta kugitanga kandi ko yagitanze, muzi n’ingene twakineguye mu kinyamakuru Akari mu mbari n°36 ku rupapuro rwa 4 n’urwa 5 casohotse ku wa 22 ntwarante 2008. Ku kibazo c’imfungwa ngo bazobarekura ari uko abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL bose bamaze kuja mu bibanza begeranirijemwo ngo bakwe ibigwanisho. Ku kibazo c’ukwemerera umugambwe PALIPEHUTU-FNL ngo ukorere ku mugaragaro, Reta yitwaje amasezerano ngo : « Igihe Abarwanyi ba PALIPEHUTU-FNL bazoba bamaze kwakwa ibirwanisho bakaja bamwe mu nzego z’umutekano abandi bagataha i muhira, umuhari PALIPEHUTU-FNL uzosaba kwemererwa hisunzwe amategeko ya Reta y’Uburundi ». Mwisomeye neza aho mu ntangamarara inzitizi Reta ishiraho ngo PALIPEHTU-FNL ntiwemererwe gukorera ku mugaragaro nk’umugambwe, ariko ikaguma imenyesha ku maradiyo ko ibiganiro bigenda neza kandi ata nyishu n’imwe itomoye y’ibibazo yari yabajijwe yigeze itanga. Igitangaje ni uko Reta iguma isaba ngo PALIPEHUTU-FNL itange abarwanyi bayo ngo baze muri vya bibanza vyo kwiyegeranirizamwo bakwe ibirwanisho idashaka gutomora kazoza k’umugambwe PALIPEHUTU-FNL. Bikagaragara neza ko intumbero yayo ari kwaka PALIPEHUTU-FNL abarwanyi kuko ari bo babateye ibibazo, bamwe babahendeshe utubanza mu gisirikare no mu gipolisi, abasigaye batahe i muhira, umugambwe ntiwemererwe kuko umugambwe atabwoba woba ugiteye Reta ata gisoda ugifise.
Ico PALIPEHUTU-FNL isaba ni uko Reta yotangaza ko PALIPEHUTU-FNL wemerewe gukorera ku mugaragaro nk’iyindi migambwe hanyuma abarwanyi baje muri vya bibanza vyo kwiyegeranirizamwo umugambi w’amahoro ubandanye.
Génespérius MUTORE
Soma Ikinyamakuru Ca FNL ngaha

Wednesday, August 13, 2008

2 milliards de francs Bu dans le budget pour les projects Nkurunziza


« Ce n’est pas le président qui doit, personnellement, aider la population à développer la culture des arbres fruitiers ou à se construire des écoles, car toutes ces actions doivent être menées dans le cadre des politiques sectorielles qui se trouvent au niveau de chaque ministère, c’est pourquoi le président ne doit pas avoir un compte pour ses actions de générosité ; sa politique de développement est intégrale et doit être exécutée au niveau des ministères techniques », explique Gertrude Kazoviyo, vice présidente de l’OAG.

Lire tout le texte ICI

Tuesday, August 12, 2008

AU urges Burundi government and FNL to implement Peace aggrement


"The patience and generosity of the international community have limits. Parties must place national interest above any other consideration and demonstrate patriotism required to meet the aspiration of the Burundi people for peace, security, stability and national reconciliation."
"The council is deeply concerned over the delay in implementing the peace process, despite the return to Bujumbura of the representative of FNL and Agathon Rwasa in May 2008," the statement said.

Read the article here

Friday, August 8, 2008

Burundi in Beijiing


According to Denver Post, a US based News paper,"One of the most colorful outfits came from Burundi whose athletes carried spears and had straw sticking out of their hair" Wow...Soma ngaha
See also the description of some Burundian Atletes who are competing...Soma ngaha Turashigikiye abo Barundi bari mu mahiganwa. Oh by the way, did you know Nkurunziza also attended the ceremonies, I mean how could he miss that, he is an atlete himself, hopefully he will compete, it seems that he can really ride a bicycle..LOL

Clem Keza

Mandat d'arret pour 670 Burundais pour le crime de génocide au Rwanda

"Nous avons déjà saisi la justice burundaise pour nous aider à statuer" sur ces accusations "de génocide pour ces ressortissants du Burundi", pays voisin du Rwanda, a déclaré mercredi soir le procureur général Martin NGOGA.

"Malgré cette démarche entamée avec la justice burundaise, nous allons également lancer des mandats d'arrêts internationaux, afin que quiconque tente d'échapper (à la justice) puisse être appréhendé", a-t-il ajouté.

"Nous espérons une bonne coopération dans ce sens, car les informations que nous avons confirment que la plupart de ces 670 ressortissants burundais (...) sont toujours en vie et se baladent librement dans ce pays (le Burundi)", a poursuivi M. NGOGA.

"Les informations recueillies lors des procès gacaca ont confirmé que ces Burundais ont trempé directement ou indirectement dans le génocide", a-t-il ajouté.

Les gacacas, juridictions populaires inspirées des anciennes assemblées villageoises rwandaises, peuvent juger tous les présumés auteurs du génocide, sauf les planificateurs et les violeurs qui eux sont jugés par les tribunaux conventionnels.

Une source gouvernementale au Burundi a confirmé mercredi que "tous ces dossiers" avaient été transmis par le Rwanda au ministère burundais des Relations extérieures, qui est "en train de les examiner avant de les transmettre à la justice".

"Nous avons désormais des preuves tangibles sur la responsabilité de ces 670 ressortissants burundais", a déclaré de son côté le procureur général adjoint du Rwanda, Alphonse HITIYAREMYE, dans l'édition de mercredi du quotidien rwandais New Times

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Monday, August 4, 2008

"Black Gold, Yellow Gold, Red Gold" may be found in Burundi?


East African Business Week
Written by EABW REPORTER:
Monday, 04 August 2008

According to Burundi's Director for Geology and Mines Mr. Damien Riragonya Burundi potentially large oil deposits are said to be existing on the Burundi side of Lake Tanganyika area.

Oil sips have been sighted and satellite images have added weight to earlier studies. Oil has been sighted on the Rusiszi basin along the border with the DRC. Interest has grown in exploring Burundi's oil and already companies have flown in and laid papers to government for exploration and prospecting licences. "We have four applications for oil exploration. We have divided the oil zones into four blocks. Three blocks are in the lake area, i.e. BCD and Kisizi Basin Delta as a Block A. Block D has been awarded to Surestream Petroleum

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Sunday, August 3, 2008

Est-ce que Buyoya est vraiment "Innocent" comme il se presente?


Buyoya: "Admettons que lorsque j’étais président, Gérard Ngendabanka a eu peur de m’interroger. Mais j’ai quitté le pouvoir en avril 2003 et lui est resté Procureur général de la République jusqu’au changement de 2005. Pendant deux ans, il avait tout le loisir de m’interroger, je n’étais plus qu’un simple ancien chef d’Etat. Cela arrive un peu partout dans le monde, d’ anciens chefs d’Etats sont appelés à la barre et interrogés. Pourquoi il ne l’a pas fait ? Il a défendu le dossier devant le tribunal. Il n’a jamais trouvé un seul élément pour m’impliquer. J’ai dit plusieurs fois à la presse que j’étais prêt à répondre si j’étais interrogé. Je pense que Gérard Ngendabanka connaît beaucoup de choses dans le montage de cette affaire et aujourd’hui que ce montage se fissure, il est en difficulté et il perd la tête. Encore une fois je répète : il a fait le tour du monde pour trouver le moindre élément pour impliquer Buyoya. J’étais sûr qu’il n’en trouvera pas parce que l’histoire des 40 millions de l’OMS, c’est un mensonge grossier."

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Friday, August 1, 2008

Kenya is part of Africa


NTV is a local television network in Kenya: This is a funny, but realistic clip. Please do not judge Kenyans based on this clip, because they are so many million peacefull kenyans.