Monday, August 25, 2008

Questions et Reponses Concernant Falcon 50

Question : Monsieur MBAZUMUTIMA Martin, quand et comment l’initiative de la vente de l’avion Falcon 50 a été prise ? A quelle période ? Vous avez parlé d’un communiqué. Lequel communiqué et de qui émanait-il ?
Réponse : La déclaration émanait du Parti CNDD-FDD et elle était signée par le Président de ce Parti.

Question : Est-ce que vous en tant que gestionnaire de l’avion, pensez-vous qu’une simple déclaration devait entraîner l’idée d’envisager sa vente pour la sécurité du Président ?
Réponse : La déclaration n’entraînait pas la vente. Moi je ne sais pas ce qu’il y avait au niveau du renseignement. Ce que je sais c’est que on n’en a parlé énormément, les radios ont posé beaucoup de questions là-dessus et les concernés se sont exprimés.

Question : Pensez-vous qu’une simple déclaration, fût-elle même du Président du CNDD pouvait susciter autant d’intérêt jusqu’à envisager qu’il fallait réellement protéger le Président ?
Réponse : Au niveau des appréhensions et au niveau des réactions, moi je ne saurais rien présager.

Question : Peut on avoir une copie de cette déclaration ? Et puis, vous en tant que gestionnaire de l’avion, vous saviez qu’il y avait une société chargée de la maintenance de l’avion, qu’il y avait les pilotes de cet avion, avez-vous songé à leur demander leur avis à propos de la déclaration ?
Réponse : La déclaration ne venait pas de la Présidence. D’après ce que l’on disait, l’avion n’avait pas suivi une bonne réparation, un bon entretien l’année précédente. Pour les Pilotes, on leur a posé la question et pour eux, il n’y avait aucun problème. Pour la Société, non plus, il n’y avait pas de problème. Ce que je vous ai dit provenait des renseignements. Pour le renseignement, moi je ne sais pas qui renseigne. Mais le Président reçoit des renseignements. Alors s’il décide de ne plus monter dans cet avion! C’est à ce moment où on disait dans certains milieux « celui-là on ne lui donne que trois mois, il va mourir ». Cela a entraîné une peur intérieure en lui. En voyant qu’il n’y a pas autre chose qui pouvait provoquer sa mort, il s’est dit : « voilà le piège est dans l’avion ».
Question : Pourquoi n’avoir pas demandé à la société chargée de la maintenance si l’avion avait des problèmes ?Réponse : Demander l’avis de la société de maintenance à cette époque n’aurait pas donné de bons résultats.

D’abord on disait que l’avion était allé pour un entretien normal mais que cet entretien avait pris énormément de temps. Que cet entretien n’avait pas été fait normalement, alors on se disait que probablement la société de maintenance elle aussi ne voulait pas faire correctement ce qu’il fallait.

Question : Vous dites qu’on disait que la société ne voulait pas faire son travail. C’est qui, Qui disait cela ?Réponse : Moi je l’ai entendu du Président de la République.
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