Tuesday, April 28, 2009
Friday, April 24, 2009
De Bagaza à Nkurunziza, tout régime qui s’en prend à la population civile comme une tactique de démanteler le FNL ne fait qu’entacher sa popularité !
Burundi (Burundi Tribune) - Par Vincent Nsengiyumva
Mouchoir à la main, visages inondés par la sueur sous une chaleur de plomb, discrètement, un petit groupe d’hommes à la tête duquel se trouve M. Gahutu Rémy, se réunit le 18 avril 1980. Ce vendredi-là marque le début de l’éducation politique des masses et le réveil de la conscience nationale. Mains vides, armés seulement d’une détermination de fer et l’espoir pour un changement, ces patriotes changeront à jamais le cours de l’histoire de la trajectoire politique du Burundi. Le chantier est immense et son objectifs est simple et claire. Puisque les régimes qui se succèdent rivalisent dans l’élimination physique de l’intelligentsia Hutu comme une façon de faire taire toute revendication politique, l’idée d’armer tout le peuple en entièreté avec des arguments politiques matures est inattendue par le régime Bagaza (à l’époque). Les autres régimes répressifs ne trouveront aucun remède adéquat devant cette stratégie, malgré qu’ils auraient essayé. Beaucoup essayé. C’est la naissance du Palipehutu et dès le début, la force politique des idées de ce mouvement sera, en dehors de toute ambiguïté, la mère de l’«opposition politique» au Burundi.
Pendant 10 ans, M. Gahutu porte le flambeau des revendications populaires, préférant de mener la lutte politique auprès des centaines des milliers des paysans et réfugiés Burundais éparpillés dans la Région des Grands Lacs. Pour ceux qui l’ont côtoyés à l’époque, sa vision était bien arrêtée : «la victoire de la démocratie, la justice sociale et la fin de l’Apartheid au Burundi seront obtenu par les masses populaires eux-mêmes, ces dernières étant l’avant-gardes dans le processus vers la démocratisation des institutions du pays». Le concept est singulier parmi les mouvements politiques d’opposition de l’époque car la plupart d’entre eux étaient conçu tout d’abord et avant tout par l’élite exilé. Quand il meure (dans des circonstances qui trahissent un assassinat), c’est un homme confiant et plein d’espoir dans l’aboutissement de la lutte qu’il a lui-même initié. Les quatre murs de sa cellule dans la prison d’Ukonge (Tanzanie) ne suffiraient pas pour contenir son esprit visionnaire. Ce dernier ne cessera plus de renaître.
Entre 1990 et 2001, le Palipehutu connaîtra une période mouvementée. Dans un premier temps, il sera télé dirigée par le Dr. Karatasi Etienne, de l’Europe. Kabura Cossan prendra la relève sans pour autant être présent. Il faudra attendre 21 février 2001, quand le chef de la branche armée du ce mouvement décide d’opérer un changement au niveau du leadership et de la structure de cette formation politique. Désormais, le Palipehutu et le FNL forment une seule et même entité et seront mis sous une même direction suprême, assumée par ce dernier. Avide de l’histoire des mouvements rebelles et soulèvements populaires, il comprend déjà que sa présence sur terrain parmi ses hommes est primordiale. Visiblement moins vieux en âge, c’est en politicien aguerri et stratège militaire complet qu’il se hisse à la tête du Palipehutu-FNL. Si ce mouvement connaît des moments difficiles au niveau militaires (Bujumbura ayant déployé tous les moyens à sa disposition pour en finir avec le FNL), le Palipehutu connaîtra une montée figurante au sein de la population et sur toute l’étendue du territoire nationale. Un grand nombre de ces sympathisants sont arrêtées, les plus chanceux sont emprisonnés alors que d’autres sont exécutés. Contre tout attente, de Bagaza à Nkurunziza, tout régime qui s’en prend à la population civile comme une tactique de démanteler le FNL ne fait qu’entacher sa popularité d’une part et accroît la sympathie populaire au profit du Palipehutu d’une autre part. Que ça soit à Dar-Es-Salaam lors des négociations, ou à Rubira lors de l’ouverture des cérémonies de démobilisation, on fait face à un homme politique calme, dégageant la confiance en même temps et qui semble maîtriser les subtilités de la diplomatie.
Samedi le 18 Avril 2009, Rwasa Agathon lui-même déclara la fin de la guerre et le retour de la paix au Burundi. Dans tout le pays, les paysans retiennent le souffle! Ils n’en croient pas à leurs oreilles car ils attendent ces mots depuis longtemps. Très longtemps. On dirait qu’avant ce samedi, et à part Rwasa, personne d’autre n’était ni disposé, ni qualifié pour dire ces mots… sacrés. La date de sa démobilisation n’est pas une coïncidence non plus: le 18 Avril 2009, c’est-à-dire 29 ans jour pour jour après la création du FNL. Si M. Gahutu annonça le début de la lutte militaro-politique, Rwasa s’approprie le retour de la paix… et c’est croyable. Tout le pays se tourne vers le Gouvernement? Emboîtera-t-il le pas? La Paix en fin? Peut-être, mais en attendant, l’espoir c’est tout ce qui nous reste et le gardera.
Wednesday, April 22, 2009
FNL est officiellement devenue un parti politique
BUJUMBURA (AFP) — L’ex-rébellion burundaise des Forces nationales de libération (FNL) est officiellement devenue un parti politique dans la nuit de mardi à mercredi, à l’issue d’un processus de désarmement de ses combattants, a constaté un journaliste de l’AFP.
Un représentant du ministre burundais de l’Intérieur a apposé un cachet sur une ordonnance ministérielle "portant agrément et octroi de la personnalité civile au parti Forces nationales de libération", a-t-on constaté.
Par ce document, signé lors d’une cérémonie au ministère à Bujumbura, le gouvernement burundais reconnaît ainsi l’ex-rébellion comme un parti politique.
Le représentant du gouvernement dans les négociations avec les FNL, le général Evariste Ndayishimiye, a de son côté affirmé que "toutes les armes qui étaient entre les mains des FNL sont désormais ce soir sous le contrôle de la force spéciale de l’Union africaine au Burundi".
"La condition posée pour que les FNL soient un parti politique était qu’il n’y ait plus de branche militaire (abandon de la lutte armée ndlr) et cela a été fait", a déclaré le général.
Cette cérémonie est l’un des points d’orgue du processus de paix au Burundi, qui tente de sortir depuis 2006 de 13 ans de guerre civile marqués par la mort d’au moins 300.000 personnes. Les FNL, créées en 1980, étaient la dernière rébellion active dans le pays.
La guerre civile a opposé l’armée, alors dominée par la minorité tutsie, à plusieurs mouvements rebelles hutus.
Depuis 2005, le Burundi est dirigé par un pouvoir hutu élu. L’armée et la police sont désormais paritaires entre les deux ethnies.
Le 4 décembre dernier, le gouvernement et les FNL avaient accepté de lever les ultimes obstacles qui empêchaient la mise en oeuvre d’un accord de cessez-le-feu signé en septembre 2006.
Selon un nouvel accord convenu la semaine dernière en Afrique du Sud, 3.500 combattants rebelles vont être intégrés dans l’armée et la police et environ 5.000 autres seront démobilisés d’ici le 15 mai. Les autres membres des FNL rentreront chez eux avec une petite somme d’argent, selon cet accord.
L’ex-leader des FNL, Agathon Rwasa, qui a été démobilisé samedi, a déclaré à la presse dans la nuit à l’issue de la cérémonie: "c’est un jour mémorable car nous venons de mettre un point final à 29 ans de clandestinité et de guerre".
"Nous pouvons parler d’une victoire mais ce sera une grande victoire lorsqu’on aura passé le cap des élections et lorsqu’on les aura gagnées", a-t-il lancé, refusant toutefois de préciser s’il se présenterait à l’élection présidentielle.
Le Burundi organise en effet en 2010 des élections présidentielle, législatives et sénatoriales.
De son côté, le général sud-africain Derick Mgwebi, l’un des acteurs du récent accord obtenu en Afrique du Sud, s’est dit "satisfait" car le "dernier mouvement rebelle de ce pays vient enfin d’être agréé comme parti politique (...) c’est la fin de la guerre", a-t-il dit à la presse.
Un représentant du ministre burundais de l’Intérieur a apposé un cachet sur une ordonnance ministérielle "portant agrément et octroi de la personnalité civile au parti Forces nationales de libération", a-t-on constaté.
Par ce document, signé lors d’une cérémonie au ministère à Bujumbura, le gouvernement burundais reconnaît ainsi l’ex-rébellion comme un parti politique.
Le représentant du gouvernement dans les négociations avec les FNL, le général Evariste Ndayishimiye, a de son côté affirmé que "toutes les armes qui étaient entre les mains des FNL sont désormais ce soir sous le contrôle de la force spéciale de l’Union africaine au Burundi".
"La condition posée pour que les FNL soient un parti politique était qu’il n’y ait plus de branche militaire (abandon de la lutte armée ndlr) et cela a été fait", a déclaré le général.
Cette cérémonie est l’un des points d’orgue du processus de paix au Burundi, qui tente de sortir depuis 2006 de 13 ans de guerre civile marqués par la mort d’au moins 300.000 personnes. Les FNL, créées en 1980, étaient la dernière rébellion active dans le pays.
La guerre civile a opposé l’armée, alors dominée par la minorité tutsie, à plusieurs mouvements rebelles hutus.
Depuis 2005, le Burundi est dirigé par un pouvoir hutu élu. L’armée et la police sont désormais paritaires entre les deux ethnies.
Le 4 décembre dernier, le gouvernement et les FNL avaient accepté de lever les ultimes obstacles qui empêchaient la mise en oeuvre d’un accord de cessez-le-feu signé en septembre 2006.
Selon un nouvel accord convenu la semaine dernière en Afrique du Sud, 3.500 combattants rebelles vont être intégrés dans l’armée et la police et environ 5.000 autres seront démobilisés d’ici le 15 mai. Les autres membres des FNL rentreront chez eux avec une petite somme d’argent, selon cet accord.
L’ex-leader des FNL, Agathon Rwasa, qui a été démobilisé samedi, a déclaré à la presse dans la nuit à l’issue de la cérémonie: "c’est un jour mémorable car nous venons de mettre un point final à 29 ans de clandestinité et de guerre".
"Nous pouvons parler d’une victoire mais ce sera une grande victoire lorsqu’on aura passé le cap des élections et lorsqu’on les aura gagnées", a-t-il lancé, refusant toutefois de préciser s’il se présenterait à l’élection présidentielle.
Le Burundi organise en effet en 2010 des élections présidentielle, législatives et sénatoriales.
De son côté, le général sud-africain Derick Mgwebi, l’un des acteurs du récent accord obtenu en Afrique du Sud, s’est dit "satisfait" car le "dernier mouvement rebelle de ce pays vient enfin d’être agréé comme parti politique (...) c’est la fin de la guerre", a-t-il dit à la presse.
FBI to help in the investigation of Manirumva's death!
BUJUMBURA (AFP) — Burundi has accepted a US offer to send an FBI team to probe the murder here early in April of a prominent anti-corruption campaigner, the government said Wednesday.
Justice Minister Jean Bosco Ndikumana said that help in finding the killers of Ernest Manirumva was "welcome, especially since our police lack means, above all the forensic police."
Manirumva, the vice-president of OLUCOME (the Anti-corruption and Economic Malpractice Observatory), was stabbed to death on the night of April 8 when his offices and home were ransacked and documents stolen, police said.
Ndikumana said that the United States would be informed on Wednesday of Burundi's acceptance of the offer, while Burundian prosecutors and police will be urged fully to cooperate with the agents from the Federal Bureau of Investigation (FBI) when they arrive.
The day after the murder, deputy police chief Gervais Ndirakobuca stressed that it was not "an ordinary crime during a robbery," while OLUCOME requested an international probe, saying it was evident that Manirumva was killed because he was working on sensitive cases.
The observatory team has in recent years unearthed several graft schemes, among them the fraudulent sale of the presidential jet in 2006 in an incident that led to the sacking of the then finance minister.
The watchdog also blew the whistle on double billing of oil imports, resulting in the imprisonment of the Central Bank chief and another finance minister fleeing into exile in 2007.
On April 16, more than 200 civic associations in Burundi presented an open letter to President Pierre Nkurunziza before several Western diplomats, in which they asked for an end to "assassinations and intimidation."
Justice Minister Jean Bosco Ndikumana said that help in finding the killers of Ernest Manirumva was "welcome, especially since our police lack means, above all the forensic police."
Manirumva, the vice-president of OLUCOME (the Anti-corruption and Economic Malpractice Observatory), was stabbed to death on the night of April 8 when his offices and home were ransacked and documents stolen, police said.
Ndikumana said that the United States would be informed on Wednesday of Burundi's acceptance of the offer, while Burundian prosecutors and police will be urged fully to cooperate with the agents from the Federal Bureau of Investigation (FBI) when they arrive.
The day after the murder, deputy police chief Gervais Ndirakobuca stressed that it was not "an ordinary crime during a robbery," while OLUCOME requested an international probe, saying it was evident that Manirumva was killed because he was working on sensitive cases.
The observatory team has in recent years unearthed several graft schemes, among them the fraudulent sale of the presidential jet in 2006 in an incident that led to the sacking of the then finance minister.
The watchdog also blew the whistle on double billing of oil imports, resulting in the imprisonment of the Central Bank chief and another finance minister fleeing into exile in 2007.
On April 16, more than 200 civic associations in Burundi presented an open letter to President Pierre Nkurunziza before several Western diplomats, in which they asked for an end to "assassinations and intimidation."
Monday, April 20, 2009
Premier démobilisé des FNL : Lieutenant Général Rwasa Agathon
(Burundi Tribune) Agathon Rwasa, Lieutenant Général, leader du FNL a déposé les armes officiellement ce samedi 18 avril 2009 en enlevant le costume militaire. C’était ce matin à Rubira en province de Bubanza où les éléments du FNL sont cantonnés. Seul, Rwasa lance le grand chantier de mise en application des accords signés entre le gouvernement et son mouvement.
Comme l’a précisé le sud africain, général NGUEBI, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi, un chronogramme convenu par les deux parties est officiel.
Le 21 avril, les militaires de l’Union Africaine vont commencer à désarmer les éléments du FNL, le 22 avril 2100 combattants du FNL vont regagner les rangs des FDN tandis que 1400 seront alignés à la PNB.10100 vont être démobilisés et chacun devra bénéficier d’un ticket retour dans la vie civile. Les enfants soldats estimés à 340 sont déjà identifiés et vont regagner leurs failles respectives.
Des éléments d’élite du FNL seront recrutés en compagnie des FDN pour constituer un bataillon qui va assurer la sécurité des institutions. Ce bataillon devra subir une formation spécifique durant 6 mois et la mission de l’union africaine ( le contingent sud africain ) prendra fin au mois d’octobre.
Agaton Rwasa précise que fini la guerre et bonjour la paix au Burundi. Le combat de la liberté commence et la lutte armée a trop duré et a coûté des vies humaines, l’on doit construire le Burundi par la participation politique. C’est pourquoi, il a voulu donner l’élan à ses militants.
La population de Bubanza et de Bujumbura rural se réjouit de ce grand pas de l’histoire politique du Burundi. Elle demande ces parties de faire preuve de retenu pour arriver à l’intégration effective des éléments du FNL et de tout faire pour respecter les accords signés, et le gouvernement du Burundi de faciliter le mouvement à devenir parti politique.
Burundi in 2009
BurundiFacts and statistics on Burundi including history, population, politics, geography, economy, religion and climate
By the Guardian
Potted history of the country:
Tutsis established control in the 15th century. It was colonised by Germany in the 1890s, then handed to Belgium in 1916. Independence in 1962 saw Tutsi rule and tensions mount. Melchior Ndadaye, the Hutu president, was assassinated in 1993, leading to more violence in which 300,000 died. Ndadaye's successor, Cyprien Ntaryamira, and the Rwandan president died when their plane was shot down on 6 April 1994, triggering the Rwandan genocide.
At a glance Location: Central Africa Neighbours: Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Tanzania Size: 10,747 square miles Population: 8,508,000 (89th)
Density:
791.7 people per square mile Capital city: Bujumbura (population 429,000) Head of state: President Jean-Pierre Nkurunziza Currency: Burundian franc Time zone: Burundi time (+3 hours) International dialling code: +25 Website: Not available Data correct on Monday 20 April 2009.
Political pressure points:
Calm after more years of conflict, although President Pierre Nkurunziza, a former Hutu rebel leader, has been urged to reach out to all communities to consolidate the peace process. By law, the national assembly must be made up of 60% Hutu and 40% Tutsi with 30% female members. The country's judicial system functions poorly.
Population mix:
Hutu 85%, Tutsi 14%, Twa 1%
Religious makeup: Catholic 62%, indigenous religions 23%, Muslim 10%, Christian or no religious affiliation 5%
Main languages:
French, Kirundi, Swahili
Living national icons: Khadja Nin (singer), Marguerite Barankitse (humanitarian), Shabani Nonda (footballer)
Burundi on a map. Source:
Graphic Landscape and climate: The "Eden" of Africa, with stunning peaks in the north and beautiful inland beaches in the south-west. Temperatures vary according to region: cooler in the highest mountainous zones ; humid in the lowlands.
Highest point: Mount Heha, 2,670 metres
Area covered by water: 842 square miles
Healthcare and disease: Decades of conflict have taken their toll on the country's health sector, and hospitals sometimes detain patients who cannot pay for their treatment. The leading causes of death include malaria, TB and malnutrition. Tackling HIV/Aids is a priority for the government.
Average life expectancy (m/f): 47/49
Average number of children per mother: 6.8
Maternal deaths per 100,000 live births: 1,100
Infant deaths per 1,000 births: 181
Adults HIV/Aids rate: 3.3%
Doctors per 1,000 head of population: 0.03
Adult literacy rate: 59.3% (m 67.3/f 52.2%)
Economic outlook: Resource poor with a shattered post-war economy. Half the population lives below the poverty line and the country is heavily dependent on agriculture and aid, with electricity in short supply.
Main industries:
Agriculture
Key crops/livestock: Coffee, tea, cassava, sweet potatoes
Key exports: Coffee, tea
GDP: £461m (164th)
GDP per head: £56
Unemployment rate: 14%
Proportion of global carbon emissions: 0.01%
Most popular tourist attractions: Pyramid at the southern most source of the Nile in Rutovu, the Livingstone-Stanley Monument and the capital, Bujumbura.
Local recommendation: Kagera Falls, a stunning series of waterfalls, near Gitega, Burundi's second largest city. Or head to Saga beach, which is closer to the capital, on the shores of Lake Tanganyika, the longest freshwater lake in the world.
Traditional dish: Mealie meal (maize), porridge served with meat
Foreign tourist visitors per year: 148,418
Media freedom index (ranked out of 173): 94
Did you know ... It was in Burundi, on the shore of Lake Tanganyika, that the journalist Henry Stanley tracked down the explorer David Livingstone in 1871.
National anthem:
Beloved Burundi, gentle country
Take your place in the concert of nations
Acceding to independence with honourable intentions
Wounded and bruised, you have remained master of yourself...
Is this really Burundi ?
By the Guardian
Potted history of the country:
Tutsis established control in the 15th century. It was colonised by Germany in the 1890s, then handed to Belgium in 1916. Independence in 1962 saw Tutsi rule and tensions mount. Melchior Ndadaye, the Hutu president, was assassinated in 1993, leading to more violence in which 300,000 died. Ndadaye's successor, Cyprien Ntaryamira, and the Rwandan president died when their plane was shot down on 6 April 1994, triggering the Rwandan genocide.
At a glance Location: Central Africa Neighbours: Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Tanzania Size: 10,747 square miles Population: 8,508,000 (89th)
Density:
791.7 people per square mile Capital city: Bujumbura (population 429,000) Head of state: President Jean-Pierre Nkurunziza Currency: Burundian franc Time zone: Burundi time (+3 hours) International dialling code: +25 Website: Not available Data correct on Monday 20 April 2009.
Political pressure points:
Calm after more years of conflict, although President Pierre Nkurunziza, a former Hutu rebel leader, has been urged to reach out to all communities to consolidate the peace process. By law, the national assembly must be made up of 60% Hutu and 40% Tutsi with 30% female members. The country's judicial system functions poorly.
Population mix:
Hutu 85%, Tutsi 14%, Twa 1%
Religious makeup: Catholic 62%, indigenous religions 23%, Muslim 10%, Christian or no religious affiliation 5%
Main languages:
French, Kirundi, Swahili
Living national icons: Khadja Nin (singer), Marguerite Barankitse (humanitarian), Shabani Nonda (footballer)
Burundi on a map. Source:
Graphic Landscape and climate: The "Eden" of Africa, with stunning peaks in the north and beautiful inland beaches in the south-west. Temperatures vary according to region: cooler in the highest mountainous zones ; humid in the lowlands.
Highest point: Mount Heha, 2,670 metres
Area covered by water: 842 square miles
Healthcare and disease: Decades of conflict have taken their toll on the country's health sector, and hospitals sometimes detain patients who cannot pay for their treatment. The leading causes of death include malaria, TB and malnutrition. Tackling HIV/Aids is a priority for the government.
Average life expectancy (m/f): 47/49
Average number of children per mother: 6.8
Maternal deaths per 100,000 live births: 1,100
Infant deaths per 1,000 births: 181
Adults HIV/Aids rate: 3.3%
Doctors per 1,000 head of population: 0.03
Adult literacy rate: 59.3% (m 67.3/f 52.2%)
Economic outlook: Resource poor with a shattered post-war economy. Half the population lives below the poverty line and the country is heavily dependent on agriculture and aid, with electricity in short supply.
Main industries:
Agriculture
Key crops/livestock: Coffee, tea, cassava, sweet potatoes
Key exports: Coffee, tea
GDP: £461m (164th)
GDP per head: £56
Unemployment rate: 14%
Proportion of global carbon emissions: 0.01%
Most popular tourist attractions: Pyramid at the southern most source of the Nile in Rutovu, the Livingstone-Stanley Monument and the capital, Bujumbura.
Local recommendation: Kagera Falls, a stunning series of waterfalls, near Gitega, Burundi's second largest city. Or head to Saga beach, which is closer to the capital, on the shores of Lake Tanganyika, the longest freshwater lake in the world.
Traditional dish: Mealie meal (maize), porridge served with meat
Foreign tourist visitors per year: 148,418
Media freedom index (ranked out of 173): 94
Did you know ... It was in Burundi, on the shore of Lake Tanganyika, that the journalist Henry Stanley tracked down the explorer David Livingstone in 1871.
National anthem:
Beloved Burundi, gentle country
Take your place in the concert of nations
Acceding to independence with honourable intentions
Wounded and bruised, you have remained master of yourself...
Is this really Burundi ?
Wednesday, April 15, 2009
FNLs to be integrated in the Army!
BUJUMBURA (AFP) — Burundi and the rebel National Liberation Forces (FNL) have agreed to integrate around 3,500 rebel fighters into the national army and police, a presidential military advisor said Wednesday.
"The government and the FNL have reached an agreement quickly to integrate a number of FNL fighters into the units of the army and police," General Evariste Ndayishimiye told AFP.
Ndayishimiye said the remaining rebel fighters will be demobilised.
The rebels claim they have a 21,000 strong force but the government and international community put the number much lower.
The deal was reached during recent negotiations in South Africa.
A top rebel leader refused to confirm the details of the accord.
"I was at the meeting in South Africa, but it is not for me to say what was agreed," FNL Secretary General Jonas Nshimirimana told AFP.
A diplomatic source who requested anonymity said the two sides hoped to complete the integration by the end of April. The two sides will create a mixed brigade to guarantee the safety of rebel leaders in the capital, he added.
The same source said South Africa is anxious to withdraw its forces currently deployed in Burundi as part of an African Union peacekeeping mission.
Bujumbura and the FNL rebels agreed on December 4 to resolve the final obstacles delaying the implementation of a peace deal reached in September 2006.
So far, some 5,500 FNL fighters have assembled at an encampment site in Rubira, 20 kilometres (12 miles) north of Bujumbura and 121 child soldiers have been separated from other combatants.
"The government and the FNL have reached an agreement quickly to integrate a number of FNL fighters into the units of the army and police," General Evariste Ndayishimiye told AFP.
Ndayishimiye said the remaining rebel fighters will be demobilised.
The rebels claim they have a 21,000 strong force but the government and international community put the number much lower.
The deal was reached during recent negotiations in South Africa.
A top rebel leader refused to confirm the details of the accord.
"I was at the meeting in South Africa, but it is not for me to say what was agreed," FNL Secretary General Jonas Nshimirimana told AFP.
A diplomatic source who requested anonymity said the two sides hoped to complete the integration by the end of April. The two sides will create a mixed brigade to guarantee the safety of rebel leaders in the capital, he added.
The same source said South Africa is anxious to withdraw its forces currently deployed in Burundi as part of an African Union peacekeeping mission.
Bujumbura and the FNL rebels agreed on December 4 to resolve the final obstacles delaying the implementation of a peace deal reached in September 2006.
So far, some 5,500 FNL fighters have assembled at an encampment site in Rubira, 20 kilometres (12 miles) north of Bujumbura and 121 child soldiers have been separated from other combatants.
Tuesday, April 14, 2009
Opinion: Rukindikiza sur les élections de 2010
Par Gratien Rukindikiza
Burundi news, le 13/04/2009
Les élections de 2010 s'annoncent comme les élections de 1993 mais avec quelques différences. Ceux qui étaient au pouvoir ne pouvaient s'imaginer un seul instant qu'ils pouvaient perdre avec leur machine politique et même militaire. Ceux qui aspiraient au pouvoir ne pouvaient pas concevoir leur avenir politique en cas de défaite électorale. La paix burundaise était au prix de la victoire des deux forces en présence.
Aujourd'hui, le CNDD-FDD ne conçoit en aucune façon une perte électorale. Ce n'est même pas dans les rêves des cadres de ce parti. Pourtant, celui qui prépare la victoire prépare d'abord l'échec. L'opposition politique ne peut non plus s'imaginer de rester dans l'opposition après les élections de 2010. Les deux parties sont préparées pour la victoire. Qu'en est-il du peuple? Sa victoire sera celle de celui qui ramène la paix, la justice et l'impunité.
Qui peut sauver le CNDD-FDD?
Le CNDD-FDD est au stade du parti Uprona en 1993. Ce n'est qu'un arbre qui cache les failles internes, les faiblesses de ce parti et l'érosion de son électorat. Le CNDD-FDD n'a pas été élu que par ses militants mais surtout par des millions de Burundais qui croyaient en lui pour ramener la paix, la justice sociale etc.... Ce sont ces millions qui ont été déçus. Ce parti a commis l'erreur de vouloir contenter quelques militants au détriment du peuple, de protéger les fauteurs de troubles, de violence contre ces mêmes Burundais qui ont voté pour le CNDD-FDD.
Les cadres du CNDD-FDD ont compris que la pente est rude. Face aux difficultés, c'est la division. Des luttes internes font rage. Certains se haïssent à mort et n'hésitent pas de monter des coups bas inimaginables. Le CNDD-FDD a compris que sa popularité est mince et compte sur une supposée popularité du Président de la République. Or, le peuple acclame toujours le Président par respect. L'ancien Président Buyoya en sait quelque chose. Les avocatiers plantés sont devenus le sport favori du Président de la République. Les régions rivalisent aussi dans l'arrachage de ces avocatiers. Cela montre l'impopularité de cette campagne électorale avant le départ. Les cadres du CNDD-FDD pensent qu'ils pourront remonter la pente si les élections commençaient par les présidentielles. Une erreur monumentale, en cas de défaite électorale, le CNDD-FDD pourrait subir le sort de l'Uprona de 1993. Or, ce qui fait la force d'un parti politique n'est pas la Présidence mais le Parlement. Le CNDD-FDD a beaucoup perdu avec la Présidence de Nkurunziza. Il a entraîné ce parti dans sa chute. La période est terminée où le Président se cachait sous l'ombre du président du CNDD-FDD, Hussein Radajbu, qui doit regretter cette couverture.
Que fera l'opposition pour gagner?
Dans tous les cas, à part les petits partis créés tout récemment par les "achetés" du Frodebu, le CNDD-FDD ne pourra pas faire une alliance avec d'autres partis politiques. Tout parti qui tenterait de faire cette alliance perdrait ses militants. Les Burundais ont besoin de renvoyer le CNDD-FDD du pouvoir. La balle est dans le camp de l'opposition. Elle doit mériter le pouvoir. Elle doit montrer qu'elle est capable de relever le défi. Ce défi est une alliance populaire pour le salut national. Cette alliance peut avoir plusieurs formes, se faire à plusieurs niveaux. Elle doit être capable de s'adapter aux différentes stratégies du CNDD-FDD. Faut-il présenter plusieurs candidats aux présidentielles si les élections présidentielles commencent avant les autres ou faut-il présenter 2 ou 3? Faut-il favoriser les avantages comparatifs pour soutenir celui qui est en position de force dans telle ou telle région? Le tout est à concevoir.
Un mauvais calcul
Si le CNDD-FDD se dit que les élections s'annoncent mal et qu'il envisage la violence et la peur, rien n'interdit aux partis de l'opposition de s'organiser et de montrer qu'ils sont capables de s'opposer à cette violence. Certains parlent des démobilisés. Je pense qu'ils n'ont pas compris qu'il y a deux types de démobilisés ayant une force égale ou inégale. Il y a les anciens rebelles et les anciens militaires de l'armée. Il y aura bientôt les anciens rebelles du FNL. Celui qui voudra faire la mayonnaise avec ces ingrédients risque d'avoir des surprises. C'est l'histoire de celui qui a nourri un python et qui a fini par être avalé par le python.
Dans tous les cas, la violence ne paie pas. Celui qui la déclenche ne sait pas s'il peut s'en sortir vivant. Les Rambo n'existent qu'au cinéma. En plus, qui a la volonté aujourd'hui de se battre pour défendre les quelques centaines de villas érigées avec les fruits de la corruption et des détournements? Pourquoi des milliers de combattants du CNDD-FDD sont-ils morts en rébellion? Pour un tel résultat? Je ne crois pas.
Burundi news, le 13/04/2009
Les élections de 2010 s'annoncent comme les élections de 1993 mais avec quelques différences. Ceux qui étaient au pouvoir ne pouvaient s'imaginer un seul instant qu'ils pouvaient perdre avec leur machine politique et même militaire. Ceux qui aspiraient au pouvoir ne pouvaient pas concevoir leur avenir politique en cas de défaite électorale. La paix burundaise était au prix de la victoire des deux forces en présence.
Aujourd'hui, le CNDD-FDD ne conçoit en aucune façon une perte électorale. Ce n'est même pas dans les rêves des cadres de ce parti. Pourtant, celui qui prépare la victoire prépare d'abord l'échec. L'opposition politique ne peut non plus s'imaginer de rester dans l'opposition après les élections de 2010. Les deux parties sont préparées pour la victoire. Qu'en est-il du peuple? Sa victoire sera celle de celui qui ramène la paix, la justice et l'impunité.
Qui peut sauver le CNDD-FDD?
Le CNDD-FDD est au stade du parti Uprona en 1993. Ce n'est qu'un arbre qui cache les failles internes, les faiblesses de ce parti et l'érosion de son électorat. Le CNDD-FDD n'a pas été élu que par ses militants mais surtout par des millions de Burundais qui croyaient en lui pour ramener la paix, la justice sociale etc.... Ce sont ces millions qui ont été déçus. Ce parti a commis l'erreur de vouloir contenter quelques militants au détriment du peuple, de protéger les fauteurs de troubles, de violence contre ces mêmes Burundais qui ont voté pour le CNDD-FDD.
Les cadres du CNDD-FDD ont compris que la pente est rude. Face aux difficultés, c'est la division. Des luttes internes font rage. Certains se haïssent à mort et n'hésitent pas de monter des coups bas inimaginables. Le CNDD-FDD a compris que sa popularité est mince et compte sur une supposée popularité du Président de la République. Or, le peuple acclame toujours le Président par respect. L'ancien Président Buyoya en sait quelque chose. Les avocatiers plantés sont devenus le sport favori du Président de la République. Les régions rivalisent aussi dans l'arrachage de ces avocatiers. Cela montre l'impopularité de cette campagne électorale avant le départ. Les cadres du CNDD-FDD pensent qu'ils pourront remonter la pente si les élections commençaient par les présidentielles. Une erreur monumentale, en cas de défaite électorale, le CNDD-FDD pourrait subir le sort de l'Uprona de 1993. Or, ce qui fait la force d'un parti politique n'est pas la Présidence mais le Parlement. Le CNDD-FDD a beaucoup perdu avec la Présidence de Nkurunziza. Il a entraîné ce parti dans sa chute. La période est terminée où le Président se cachait sous l'ombre du président du CNDD-FDD, Hussein Radajbu, qui doit regretter cette couverture.
Que fera l'opposition pour gagner?
Dans tous les cas, à part les petits partis créés tout récemment par les "achetés" du Frodebu, le CNDD-FDD ne pourra pas faire une alliance avec d'autres partis politiques. Tout parti qui tenterait de faire cette alliance perdrait ses militants. Les Burundais ont besoin de renvoyer le CNDD-FDD du pouvoir. La balle est dans le camp de l'opposition. Elle doit mériter le pouvoir. Elle doit montrer qu'elle est capable de relever le défi. Ce défi est une alliance populaire pour le salut national. Cette alliance peut avoir plusieurs formes, se faire à plusieurs niveaux. Elle doit être capable de s'adapter aux différentes stratégies du CNDD-FDD. Faut-il présenter plusieurs candidats aux présidentielles si les élections présidentielles commencent avant les autres ou faut-il présenter 2 ou 3? Faut-il favoriser les avantages comparatifs pour soutenir celui qui est en position de force dans telle ou telle région? Le tout est à concevoir.
Un mauvais calcul
Si le CNDD-FDD se dit que les élections s'annoncent mal et qu'il envisage la violence et la peur, rien n'interdit aux partis de l'opposition de s'organiser et de montrer qu'ils sont capables de s'opposer à cette violence. Certains parlent des démobilisés. Je pense qu'ils n'ont pas compris qu'il y a deux types de démobilisés ayant une force égale ou inégale. Il y a les anciens rebelles et les anciens militaires de l'armée. Il y aura bientôt les anciens rebelles du FNL. Celui qui voudra faire la mayonnaise avec ces ingrédients risque d'avoir des surprises. C'est l'histoire de celui qui a nourri un python et qui a fini par être avalé par le python.
Dans tous les cas, la violence ne paie pas. Celui qui la déclenche ne sait pas s'il peut s'en sortir vivant. Les Rambo n'existent qu'au cinéma. En plus, qui a la volonté aujourd'hui de se battre pour défendre les quelques centaines de villas érigées avec les fruits de la corruption et des détournements? Pourquoi des milliers de combattants du CNDD-FDD sont-ils morts en rébellion? Pour un tel résultat? Je ne crois pas.
Thursday, April 9, 2009
Burundian anti-graft official murdered
BUJUMBURA (AFP) — A senior Burundian anti-corruption official was murdered overnight and his house ransacked by unknown attackers, police said Thursday.
Ernest Manirumva, the deputy chief of the Anti-corruption and Economic Malpractice Observatory (OLUCOME), was stabbed to death at his home in the capital Bujumbura.
Deputy police chief Gervais Ndirakobuca said the killing was not "an ordinary crime during a robbery."
"His house was ransacked and his office broken into," he added.
The observatory team has in recent years unearthed several graft schemes, among them the fraudulent sale of the presidential jet in 2006 in an incident that led to the sacking of the then finance minister.
However OLUCOME's chief Gabriel Rufyiri was jailed for four months after he denounced the improper sale of the aircraft.
The watchdog also blew the whistle on double billing of oil imports, resulting in the imprisonment of the Central Bank chief and forcing another finance minister to flee into exile in 2007.
"We are shocked by the cold-blooded murder of our deputy president. We are convinced that this his assassination is linked to the work he was doing," the team's spokesman Richard Ntawe told AFP.
"He was working on sensitive cases involving public procurement and he had received death threats like all other OLUCOME officials," he added.
Ntawe explained that "corruption has reached high level in recent years and nothing has been done to end it. The corrupt are very powerful."
Ernest Manirumva, the deputy chief of the Anti-corruption and Economic Malpractice Observatory (OLUCOME), was stabbed to death at his home in the capital Bujumbura.
Deputy police chief Gervais Ndirakobuca said the killing was not "an ordinary crime during a robbery."
"His house was ransacked and his office broken into," he added.
The observatory team has in recent years unearthed several graft schemes, among them the fraudulent sale of the presidential jet in 2006 in an incident that led to the sacking of the then finance minister.
However OLUCOME's chief Gabriel Rufyiri was jailed for four months after he denounced the improper sale of the aircraft.
The watchdog also blew the whistle on double billing of oil imports, resulting in the imprisonment of the Central Bank chief and forcing another finance minister to flee into exile in 2007.
"We are shocked by the cold-blooded murder of our deputy president. We are convinced that this his assassination is linked to the work he was doing," the team's spokesman Richard Ntawe told AFP.
"He was working on sensitive cases involving public procurement and he had received death threats like all other OLUCOME officials," he added.
Ntawe explained that "corruption has reached high level in recent years and nothing has been done to end it. The corrupt are very powerful."
Monday, April 6, 2009
Sunday, April 5, 2009
Tujajure na Samandari!
Babajije Samandari bati: mbe Samandari uvuye hehe?
Samandari ati: mvuye mu kuzimu guhinda umuyaga!
Bati: none uhasize iki?
Nawe ati: nsize ruserinkono ku ziko, yamara imboga zo kubukoza nataba wewe ni jewe!
Samandari yabuze umuntu, abaje kumufasha bati: zana isuka tumuhambe.
Nawe ati: baza uwo nyene ni we azi aho ayibika!
Samandari yashengeye i bwami bamuzimana imvuzo, agacira i mutwe arataha. Yashitse yenga impeke, ihiye aca arayinywa, afata imvuzo aba ari zo agemura i bwami.
Babibonye baramuhamagaye bati: ariko ga Samandari ukagemura imvuzo i bwami?
Nawe ati: nabonye ari zo mumpa nkagira ni zo mukunda.
Twadukuye kuri Kiyago.com
Samandari ati: mvuye mu kuzimu guhinda umuyaga!
Bati: none uhasize iki?
Nawe ati: nsize ruserinkono ku ziko, yamara imboga zo kubukoza nataba wewe ni jewe!
Samandari yabuze umuntu, abaje kumufasha bati: zana isuka tumuhambe.
Nawe ati: baza uwo nyene ni we azi aho ayibika!
Samandari yashengeye i bwami bamuzimana imvuzo, agacira i mutwe arataha. Yashitse yenga impeke, ihiye aca arayinywa, afata imvuzo aba ari zo agemura i bwami.
Babibonye baramuhamagaye bati: ariko ga Samandari ukagemura imvuzo i bwami?
Nawe ati: nabonye ari zo mumpa nkagira ni zo mukunda.
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