Friday, February 26, 2010

Abarundi barakwiye guhumurizwa muri iki gihe gihambaye.


Haraheze imisi ibikorwa biteye isoni bigirirwa abatiyumvira kumwe n'abamaze imisi k'ubutegetsi. Abatahasize ubuzima baraterwa ubwoba, ukamenga mu Burundi hari umwana n'ikinono. Iki n'igihe c'amatora aho abanyepolitike bashira imbere guhiganirwa amajwi.
Ukwivanga kw'abapolisi bamwe bamwe, n'urwaruka ruri muri CNDD-FDD mw'iterabwoba rikorerwa abanyagihugu, biratera ubwoba abantu: umenga baratumwe na cane cane ko atawamira. Nicogituma, umukuru w'igihugu akwiye gushikiriza ijambo ry'ihumure ku Barundi bose muri iki gihe. Bitangeze gutyo, azohava yitirirwa ivyo bikorwa bibishe bikorerwa abatari kubutegetsi.
Ivyarivyo vyose, biragarara yuko umugambwe uri kubutegetsi wabigize umugambi kutihanganira iyindi mugambwe. Aho bigeze ubu, ibiriko biraba ntaho bitandukaniye n'ivyashitse muri Zimbabwe. Nkururunziza rero akwiye kwamira ibintu bitararenga urugero.
Bitagenze gutyo tuzomubaza iyo yari igihe umugambwe yaserukiye mumatora wadushuhurira ko imbonerakure, tuzomubaza ico yakoze nka se Barundi, tuzomubaza uruhara rwa Reta yari arongoye muguhumuriza no kunywanisha abarundi batavuga rumwe.

Monday, February 22, 2010

Chronicles: Genocide against Hutus not taught in schools

April is a very painful month in our history, so is October. But what happened in 1972 is not taught anywhere in Burundian schools. We will be presenting academic works on the subject from now to April when we REMEMBER those we never had a chance to morn.
Please note that these are works by researchers not hearsay. The aim is to inform and opinions in these works do not represent the blogger's opinion rather the opinion of the authors.

Please click on the "Full Screen" for better view, you can also download this document.


The Burundi Genocide -

Saturday, February 20, 2010

RUMONGE : Halte à la dépossession et vente illicite des maisons des rapatriés.

Burundibwiza.com mise à jour, le 18 Février 2010

L’administration locale serait maître de ce trafic, le Cndd-Fdd aurait une main dedans et les rapatriés se lèvent pour dire non. Seront-ils entendus ?

Depuis belle lurette, l’on s’en parlait de bouche à oreille sans pouvoir hausser le ton mais la vérité se dévoile peu à peu. Au matin de ce mercredi, une cinquantaine de rapatriés s’est présentée au bureau de la Ligue Iteka pour dénoncer l’emprisonnement d’un des leur qui croupit dans le cachot de la police pour avoir oser dire non à l’administrateur face à l’ordre de sortir de sa maison à Buzimba dans la zone de Gatete il y a plus d’une semaine. Dans cette magouille, l’Administrateur serait de mèche avec le conseiller économique du Gouverneur de Bururi, Mr Budurugunyi lui aussi originaire de cette zone. Une source sous couvert d’anonymat dans la manif a révélé que deux maisons auraient déjà passé sous la propriété de la seconde main à une valeur de deux millions chacune. Mme Béatrice Havuginoti, gouverneur de Bururi semble avoir été contournée et agirait pour le moment comme étant en face des rapatriés récalcitrants et en situation irrégulière.


Ces maisons au nombre de 400 ont été construites par le HCR depuis 2008 et la population bénéficiaire rapatriée les attendait sur place dans des bâches et huttes de fortune. La Commission des terres et autres biens qui les avait installé temporairement sur cette même partie le long des routes Buzimba et Busebwa s’était rendu compte que leur zone avant le départ en exil était bien à cet endroit, ce qui faciliterait leur réinsertion sans problème. La course à la dépossession dans laquelle s’est lancé l’administrateur depuis peu vise à faire sortir par force les occupants pour procéder à l’installation d’autres bénéficiaires, une catégorie baptisée " autres vulnérables " selon nos enquêtes sur le terrain. Or ce groupe fictif qui a toujours servi de fuite et de faute des administratifs lors de la distribution des aides regorge une équipe des avant-gardes pour bénéficier des biens qu’ils restituent à ces
mêmes chefs qui les ont mandaté moyennant certaines commissions. Des témoignages divers donnent des cas précis dans le premier village des rapatriés construit à Mutambara où on s’est rendu compte à la fin de l’installation de quelques rapatriés qu’un bon nombre de maisons appartenaient à des richards de Rumonge qui les ont acheté aux distributeurs ayant l’administration communale dans leur main.


D’autres sources parlent de la coquille du parti au pouvoir qui couvre la fraude et manigance avec les représentants de ces rapatriés pour pactiser avec l’administration sur cette vente illicite. Un certain Masumbuko Athanase, Président de l’Union des Rapatriés du Burundi URB en sigle, une association purement locale et le Chef de Zone de Buruhukiro qui est en même temps président du Cndd-Fdd dans la commune sont cités au premier chef. Les mêmes sources pointent du doigt le Chef de zone de Gatete Mr Hakizimana Alexis d’être non loin du centre de ce trafic. Ce dernier résistant de la coulée massive des membres de l’administration communale au Cndd-Fdd étonne sur ce fait le reste de ses compagnons politiques du Frodebu. Quoi de plus normal c’est au rendez-vous des corrompus et des corrupteurs et les convives se la coulent douce. Ce chef de zone aurait amené ses proches de Vyanda pour une occupation temporaire de trois belles maisons bien choisies qu’il voudra posséder après l’accalmie de la situation. "D’ailleurs, s’en moque un de ses amis, sa fortune monte comme un champignon et il s’est permis d’acheter des voitures au jour le jour". Serait-il entrain de manger les œufs de Gungere, cet oiseau mythique de la croyance burundaise dont on se couvre ironiquement les ailes pour jouir de la sueur du front du contribuable burundais? Il répondra lui-même de ses actes comme les autres et le temps comme l’histoire n’épargne pas. Plus il nous approche de la fin du compte à rebours plus il devient court. Et plus il devient court plus il fait peur. Ces rapatriés sont des compatriotes comme tout le monde, ils ont quitté leur terre natale sans le vouloir et ils ont jugé bon d’y revenir pour jurer à jamais de ne plus la quitter par les urnes. "Nous sommes prêts à dire non à ces vendeurs de mensonges qui nous promettaient lait et miel sur le sol tanzanien au cours d’incessantes visites pour tirer profit des frais de mission du HCR ; nous sommes venus et nous avons vu", murmurait pour se faire entendre une des vieilles mamans sous la canicule brûlante au milieu de la queue en direction de la commune.
Signalons que ces manifestants ont quitté la place du bureau de la ligue Iteka en fin de matinée pour aller ensuite s’entasser devant le bureau de l’administrateur où ils ont attendu en vain d’être entendus jusque tard dans la fin de la journée.

Thursday, February 11, 2010

L’opération du Cndd-Fdd “CANON SANS RECUL” continue à endeuiller le Burundi

Bujumbura le 10.02.2010 Burundibwiza.com mise à jour/ Rédaction

Depuis un certain temps, notre site a révélé à la communauté nationale et internationale d’un plan conçu par le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd baptisé “CANON SANS RECUL” ayant pour objet, l’élimination physique des cadres influents de certains partis politiques de l’opposition du Burundi principalement ceux de l’Upd-Zigamibanga et du Msd en vue de semer la panique au sein de la population et ainsi améliorer la santé du Cndd-Fdd, actuellement en état très critique pour pouvoir remporter les élections prochaines dont les primaires auront lieu au mois de Mai 2010.

Dans une réunion tenue récemment à l’intention de certains cadres du Service National des Renseignements par le Chef de Cabinet de ce service, le Colonel Agricole Ntirampeba en collaboration avec le Chef de la Documentation Intérieure, le Général de Brigade Leonard Ngendakumana, une recommandation importante non soutenue à l’unanimité a été formulée, celle d’accélérer l’enlèvement des éléments gênants des partis politiques susdits avant le début de la campagne électorale.

Cette réunion faisait suite à celle organisée par le Président Pierre Nkurunziza regroupant certains généraux issus de l’ancien mouvement rebelle du Cndd-Fdd au nord du pays, dans un cadre informel. Les discussions honteuses portaient essentiellement sur les stratégies à prendre contre les partis Upd-Zigamibanga et le Msd qui sont en hausse sur le terrain politico-diplomatique, dans la masse populaire ainsi que dans la Diaspora burundaise.

Au cours de cette rencontre, le Président Pierre Nkurunziza a réaffirmé que les officiers présumés coupables de l’assassinat du feu Ernest Manirumva ne seront jamais arrêtés pour enquête en vue de manifester sa solidarité envers eux et que tout sera fait pour incriminer uniquement l’homme d’affaire Hilaire Ndayizamba. Pour preuve, les assassinats de deux frères membres du parti Msd à Cibitoke en Mairie de Bujumbura dans la nuit du 06 au 07 février 2010, celui de Sylvestre Niyonzima alias Bikora à Mpanda-Bubanza et membre de l’Upd-Zigamibanga. L’intimidation contre les membres du Msd à Karuzi, Cankuzo, etc… sont des signes éloquents de ce plan macabre. Les exécutants sont essentiellement composés par les membres du Service National des Renseignements, ceux du parti au pouvoir le Cndd-Fdd représentés par les Honorables Députés Réverien Ndikuriyo, Jean Baptiste Nzigamasabo alias Gihahe et Félicien Nduwuburundi sans oublier quelques policiers bien identifiés pour cette cause.

En conclusion, la rédaction déplore cette voie empruntée par le parti Cndd-Fdd en faisant couler le sang des innocents uniquement pour le fait d’être membres des partis d’opposition au lieu de le renforcer, elle l’enverra plutôt dans l’enfer. Que Dieu protège le Burundi et son peuple des démons de la terreur. Amen.

A bon entendeur, salut !

Wednesday, February 3, 2010

As seen on TV, Burundi military arresting putch plotters!




Clement |

Opinion: QUE VOULAIENT LES MILITAIRES ARRETES?

Burundi news, le 02/02/2010
Par Gratien Rukindikiza

Les Burundais sont aujourd'hui aux aguets des informations qui sortent des enquêtes après l'arrestation des 13 militaires dont deux officiers. Le dossier n'est pas aussi simple. Des manipulations ont failli se faire mais les maladresses ont permis de rétablir la vérité.

Tortures et faux aveux

Comme votre site Burundi News l'a déjà signalé, le directeur général adjoint de la police, un ex Fdd, surnommé Ndakugarika, est entré dans le bureau du commandant de la région militaire et y a torturé le capitaine et un sous officier. Le capitaine a accepté de signer un document déjà écrit, considéré comme étant un procès verbal de ses aveux. Dans ce PV, il s'agissait d'accuser Sinduhije, Radjabu, le général major Niyombare, chef d'Etat major de l'armée et d'autres. Le nom de Buyoya a été aussi retrouvé dans ces papiers. Ce PV a été annulé par les enquêteurs militaires.

Des voix commencent à s'élever pour que la justice juge le directeur général adjoint de la Police pour les tortures et du faux. Selon certaines sources, l'armée ne s'y opposerait pas. Ndakugarika pourrait apporter des éclaircissements sur celui ou ceux qui lui ont demandé de faire ce montage en vue d'impliquer des personnalités étrangères à ces histoires.

Une guerre sans merci a commencé chez les généraux ex FDD. L'absence de candidature du Président Nkurunziza serait à la base de cette guéguerre. Qui serait alors le candidat si Nkurunziza ne se présentait pas aux élections ou en cas d'un autre empêchement? La voix serait libre aux généraux. Or, aucun général ne reconnaît la valeur de l'autre. Des coups bas ne sont pas à exclure. Une personne bien renseignée me disait il y a quelques mois que la guerre entre les généraux ex FDD sera rude.

Que voulaient ces 11 sous officiers et 2 officiers?

Selon les premiers éléments des enquêtes, il était prévu l'assassinat du ministre de la défense et d'autres généraux. Les militaires exigeraient du Président de nommer le capitaine arrêté au poste de ministre de la défense, sous prétexte que c'est lui qui comprend le mieux la question des militaires.

Il semble que les personnes arrêtées n'avaient pas assez de réseaux pour s'imposer dans leurs actions. Des assassinats pouvaient se faire mais la force de résistance aurait été anéantie sans difficulté.

Les arrestations de ces militaires ont surpris beaucoup de gens y compris le Président lui-même. Selon un conseiller, il l'aurait appris après l'arrestation. Une erreur grave de communication.