Sunday, November 30, 2008

Refugiés Burundais en Hollande risquent d`être renvoiyé au pays natal

Un temoignage par une des Burundaise affectée par le statut de refugié en Hollande après une "paix retrouvée chez-soi". Ce recit a été receuillit par un Journaliste du journal Iwacu. Nous vous proposons ce temoignage triste et nous vous encourageons de lire la suite en passant par le lien en bas.
Nous sommes en solidarité avec nos compatriotes vivant en Hollande! Nous ésperons qu'une solutions favorable est possible.
Vugaduhabwe.
« Ma place n’est plus ici »
Gare Centrale d’Amsterdam. T.M n’a plus rien. Aucun papier. Elle a abandonné toutes ses affaires dans son petit studio. Tout ce qu’elle a tient dans un petit sac à dos. Elle n’a droit à aucune aide de l’Etat, situation qu’elle résume en une phrase : « Aux yeux de la loi ma place n’est plus ici. » On lit l’angoisse dans ses yeux qui observent partout. « Le premier policier que je rencontre peut m’arrêter. Chaque jour, je vis la peur au ventre. » Elle ne dit à personne où elle habite. Elle a peur. Elle espère la révision de cette mesure, elle voulait devenir infirmière, elle allait terminer ses études dans une année. Pendant les vacances elle travaillait dans une maison de repos, gagnait un peu d’argent qui permettait de payer les frais de scolarité à ses petits frères au Burundi. Elle ne téléphone plus à sa famille… « Pour leur dire quoi ? » dit-elle avec une pointe d’amertume dans la voix. Elle me demande de ne rien dire à sa famille pour ne pas l’inquiéter. Jeune, elle est déjà un peu voûtée. Un train arrive. Elle monte avec son petit sac à dos. Elle s’en va quelque part.
Lisez la suite Ici
Source: Iwacu-burundi.org

Monday, November 24, 2008

Il parait que le mouvement Palipehutu-FNL veut changer son nom!


Bujumbura, 2008-11-24 (BurundiTribune) - Rwasa consulte son haut commandement pour le changement du nom de son parti Alors que c’est le silence qui plane entre le gouvernement et le palipehutu fnl sur l’issue des négociations, des sources dignes de foi disent que ce mouvement veut changer de nom pour être agrée comme parti politique. Le patron du fnl aurait rencontré ses commandants d’unités pour les persuader de cette nouvelle donne ce jeudi 20.11.08 dans un endroit qui reste tenu secret. Cependant, les accrochages continuent entre les éléments du mouvement fnl et l’armée régulière. Ainsi, 1er sergent NYANDWI du 321 ème bataillon a été tué a coup de balle par 6 combattants du fnl ce 23.11.08 a RUGAZI.Ça faisait un bon bout de temps que le cessez- le- feu était respecté entre les anciens belligérants. Burundi Tribune reviendra sur le changement du nom dans ses éditions ultérieures.

Source: Burundi Tribune.

COMMUNIQUE DE PRESSE D'ALPHONSE MARIE KADEGE

1. Le 19 Novembre, à travers le site (www.abarundi.org), les milieux politiques qui me persécutent viennent de répandre de nouvelles calomnies sur ma personne. Selon eux, je serais implique dans des réseaux extrémistes de déstabilisation ou se retrouvent pêle-mêle “les Sinduhije, Gateretse Frederic Ngoga, des Américains, les banyamulenge et d’autres”. En deuxième lieu, je suis accusé d’avoir créé un parti politique dénommé “ la délivrance du Burundi”. Enfin, Gateretse et l’ambassadeur du Burundi à Washington seraient entrain de lever des fonds pour ce parti.

2. Je voudrais assurer tout le monde que tout cela n’est rien d’autre que des mensonges infâmes, inspirés par la haine et le racisme ethnique. Je n’ai pas créé de parti. Mon statut de refugié me l’interdit. Quant à Gateretse, il y’a quatre ans que je ne l’ai plus vu, même en photo. Il m’a trouvé au bureau, à la Vice-Présidence, en 2004. Ce que je sais de lui est qu’il est membre de l’UPRONA et qu’il méprise le tribalisme. L’ambassadeur du Burundi à Washington, je ne l’ai pas vu depuis l’été 2006. Nous n’avons même pas échangé un seul coup de téléphone.

3. Cette calomnie est de même nature et a le même but que le fameux coup d’Etat qui nous était attribué, moi, l’ex président NDAYIZEYE, Deo Niyonzima, Maitre Rufyikiri et Ndarisigaranye : Il est imaginaire et il peut servir de prétexte pour écraser des opposants et ceux qui n’ont pas la même couleur ethnique.

4. Depuis mon départ du Burundi, j’ai été harcelé, terrorisé, humilié par la diffusion des scènes de mes tortures sur des sites internet; l’on a déversé des tas de calomnies pour saboter ma demande d’exil. Je me suis tu. Si je sors de ma réserve maintenant, c’est pour prévenir les gens et lever toute équivoque: si demain, des innocents sont arrêtés ou torturés pour appartenance au parti de la “ Délivrance du Burundi”, que les victimes et leurs familles n’aillent pas penser que j’en suis le fondateur, et donc la source de leur malheur: Je n’ai pas créé de parti. Je n’en ai pas la moindre intention.

5. Ma préoccupation, mon vœu le plus cher, c’est celui que je partage avec tous les Barundi: Je souhaite que le pays rompe les chaînes de la haine et de l’ethnisme, de la misère et de la faim, de l’impunité et de la corruption, les chaînes de la violence meurtrière au quotidien, les chaînes de l’arbitraire qui terrorise et enferme les opposants politiques, les journalistes, les membres des organisations du travail et des droits humains.

6. Le site www.abarundi.org et ses inspirateurs ont vu juste et je partage leur constat: le pays étouffe sous des chaînes, celles - la que je viens d’énumérer et que le monde décrie: nationaux et étrangers.

Ce ne sont pas des partis qui seraient fondés à l’extérieur du pays qui pourraient délivrer les Barundi. Ceux qui le peuvent et qui en ont le devoir, ce sont les gouvernants. Ils ont été élus pour cela. Qu’ils agissent et assument leurs responsabilités pour redresser le pays. Je serais au premier rang de ceux qui applaudiront car, à ce moment, le Burundi aurait renoué avec le sens de l’honneur. Le pays cesserait d’être la risée du monde pour être respecté.

Les dirigeants doivent retrouver la sérénité et mener le pays vers l’avant avec pour boussole la loi et la vérité. A force de voir la déstabilisation partout, ils risquent de fuir devant leurs ombres en les prenant pour des ennemis irréductibles. Quant à moi, je ne suis l’ennemi de personne, même pas d’eux.
Alphonse Marie Kadege.

Source: burundifreenews.com

Saturday, November 22, 2008

Homosexuality: A criminal offence in Burundi!


BUJUMBURA (AFP) — Burundi's parliament overwhelmingly agreed on Saturday to abolish the death penalty but homosexuals voiced outrage at a provision in the new penal law that makes them criminals.
The new set of laws overwhelmingly passed by MPs after a 14-hour session still needs to be approved by the Senate and promulgated by President Pierre Nkurunziza, both steps seen as a formality.
"I would like to thank the Burundian lawmakers who have achieved a historic landmark by adopting a new penal law by 90 votes for, no votes against and 10 abstentions," Speaker Pie Ntavyohanyuma said.
"It is a revolutionary penal law because it abolishes the death penalty for the first time in Burundi," MP and former justice minister Didace Kiganahe told AFP after the session, which ended in the small hours of Saturday.
Kiganahe, responsible for drafting the new law, explained that it also "incorporates provisions of international law against genocide, crimes against humanity and war crimes, which were not considered offences so far."
"This vote required some courage because the lawmakers voted in favour of abolishing the death penalty knowing that their electorate wanted to maintain it," he said.
But some lawmakers criticised the provision criminalising homosexuality, saying it had tarnished the legislation.
"Unfortunately, this penal law is also a regression because it now makes homosexuality a criminal offence, whereas it had been tolerated until now," said MP Catherine Mabobori, who abstained during the vote.
The Association for the Respect of Homosexuals' Rights (ARDHO) protested vigorously.
"We at ARDHO are outraged by this decision to criminalise homosexuality. We don't understand how educated people can adopt such a law because homosexuality is neither a disease nor a deviance," an official told AFP.
He was speaking on condition he not be named, citing "security reasons", ahead of a crisis meeting with the association's 35 members in Bujumbura.
"How are we going to be able to continue the struggle against AIDS in our community if every homosexual has to go underground," he asked.
On the streets of Bujumbura, Bernard, a civil servant in his thirties, disapproved of the new law, arguing that Burundi was getting its priorities wrong.
"I don't think abolishing the death penalty was a priority. There are currently a lot of murders and thefts. Criminals should be punished harshly to fight against impunity," he said.
Gerard, a money changer in his fifties, charged that the "abolition of the death penalty was decided by people who are trying to protect themselves because they had a hand in the crimes that plagued this country."
Abolishing the death penalty was set as a condition by the United Nations for the creation of a truth and reconciliation commission and a special tribunal in the war-ravaged country.
Burundi is struggling to emerge from a civil war that has left at least 300,000 people dead since 1993. Its political institutions have been chronically crippled by internal wrangling.
Several hundred convicts have been sentenced to death in Burundi but the last executions were carried out in 1997. Three men were hanged simultaneously, a Tutsi, a Hutu and a Twa "to avoid arousing ethnic resentment".
Under the new law, all prisoners currently on death row will see their sentences commuted to life jail terms.
Kiganahe said the new legislation, comprising 620 articles, also "introduces a raft of provisions aimed at protecting women and children against all forms of violence, notably sexual violence."
"Finally, it will also includes specific clauses criminalising torture because this heinous practice was not punishable in Burundian law until now," he added.
The new criminal laws provide for jail terms ranging from 10 years to life for torture and from 20 years to life for rape.
Neighbouring Rwanda abolished the death penalty in July 2007.

Quand l'Afrique se soustrait à la marche du monde

Voici un article qui devrait intéresser tous les Africains préoccupés par l'avenir du Continent.S'il vous plait, prenez la peine de le lire.

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Quand l'Afrique se soustrait à la marche du monde : de nouveau, des esclaves? !!
Il arrive dans la vie q'une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J'attendais
Tranquillement un ami au terminus d'autobus de Montréal quand un Monsieur d'un certain âge a pris
Place à mes côtés avant d'engager l'une des conversations les plus enrichissantes de ma vie.

Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain
Comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir donnent froid dans le dos. Et
S'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du «colon nostalgique ». Lisez plutôt avec la tête et la raison
Ce quil dit. Je vous rapporte fidèlement ses constats:

« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des
Dizaines d officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire
Ceci : du point de vue des études stratégiques, de l analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros
zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien.

Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul
Centre d'études stratégiques et internationales avec de vrais professionnels à leur tête. Je vais vous
Expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent.

Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l énergie, la défense
stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l Afrique apporte quelque chose. Rien. Zéro.

Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que dici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. Ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de sassurer que quoi quil advienne, leur approvisionnement sera assuré.

Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins q'un retour
à La préhistoire !

Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il
Suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des
Dirigeants et les coffres des marchands d'arme. Cest pathétique.

Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que
N'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il sagit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense
Intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde
Ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le
Cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent
Certains états-majors datent de la colonisation !

Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou
d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l aide de forces étrangères.
Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourdhui, des pays comme les Etats-Unis, la France
Ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans
Envoyer un seul soldat au sol. Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des
Bombardiers stratégiques. A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble,
Et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant.

Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui
Accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées
fabriquées sur le continent et servant à votre défense. Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut
jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une recolonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses
ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et
aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères.

Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.

Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les
stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les
arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y
faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les
dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être
clair, je vous dirai que ce concept à un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en
biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie.

Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le
Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et
d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.

Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré dautonomie. Mais, quand je vois que des
pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur
propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de
biens et services suffirait à les anéantir.

Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez
nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui
défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce
qu'il en pensait. Il m'a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence
syrienne les étouffe ». C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni lexpression d'un ras-le-bol.

Elles sont savamment planifiées parce quelles ont un but. Israël piaffe dimpatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce quelle veut. Jai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation.Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien.

J espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de
l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera
toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et lInde,
vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de
dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force.

Je ne suis pas optimiste. Car, si demain lUnion africaine ou la Cédéao décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il sagit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de lAfrique.

Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent.

Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils
feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre intérêt ».

Ousmane Sow (journaliste, Montréal)
27 juillet 2006

Post by Seth-Shalom!

Wednesday, November 19, 2008

Maggy Barankitse is the 2008 Opus Prize Winner!




Seattle University announced today that a woman from Burundi, Africa will receive a $1 million humanitarian award from the Opus Prize Foundation.

Marguerite Barankitse heads an organization that cares for and houses orphans in Burundi. Many of the children are orphans of ethnic genocide, and Barankitse's program is being used as a model in other areas of Africa.

Barankitse was visibly elated today at a press conference announcing the award. She clapped her hands, laughed and hugged SU President Stephen Sundborg.

Speaking careful English, she told those assembled that people sometimes ask her if she is foolish to do the often dangerous work that she has done for 15 years.

"Be foolish like me," she said. "Don't be afraid to be foolish."

The Opus award is one of the largest faith-based humanitarian awards in the world. The foundation works with a university to administer the prize every year.

Students from SU traveled around the world to meet with finalists.
Barankitse told SU's student newspaper that she'll use the prize to build a hospital for orphaned children.
Source: Seattlepi.com
Read more about other nominees Here

Monday, November 17, 2008

Burundi : Pourquoi cette fuite en avant ?

Que peut-on faire face à cette situation ?
Depuis la nuit des temps la résignation n’a jamais libéré un peuple de l’oppression. Seule la résistance réfléchie, organisée a abouti à l’émancipation des populations. La mobilisation des „ vrais patriotes, courageux et perspicaces «(3) devient une urgence nationale.
1. Le rôle de l’opposition démocratique.
La situation actuelle au Burundi menace sérieusement les acquis du peuple Burundais en matière de liberté d’expression, d’association et même de tolérance ethnique. Il s’agit d’une urgence nationale qui doit mobiliser l’ensemble des partis démocratiques. C’est ensemble que leur voix sera plus forte et portera plus loin. Il est temps d’arrêter de prétendre défendre la Démocratie tout en se faisant complice de ceux qui cherchent à la faire reculer sinon l’anéantir. Une coalition des partis démocratiques autour d’un programme minimal devient une nécessité salutaire pour l’avenir de la Nation Burundaise. Il faut une voix forte pour ramener le pouvoir à la raison du dialogue et de concertation. Le calcul politicien, le narcissisme, le goût du lucre ou le „ ventriotisme « doivent laisser la place à la concertation et à l’intérêt général.
Lire la suite Ici
Frantz BUNTU
Arib.info

Une fillette albinos assassinée lors d'un nouveau crime rituel


Une fillette de six ans a été tuée avant d'être amputée de ses bras et jambes dans la nuit de dimanche à lundi au Burundi, portant à trois le nombre d'albinos tués depuis septembre dans le pays lors de crimes rituels, a-t-on appris auprès des autorités locales.

"Un groupe de bandits armés de fusils a attaqué hier à 21h00 (19h00 GMT) la maison d'une albinos de six ans du nom de Cizanye à Bugongo (220 km à l'est de Bujumbura). Ces malfaiteurs l'ont décapitée avant de couper ses jambes et ses bras, qu'ils ont emportés avec eux", a annoncé par téléphone l'administrateur de la commune de Kinyinya, Rémi Sengiyumva.

"Cette fillette est la troisième victime albinos de cette barbarie depuis septembre dans notre province (...) Nous faisons tout pour tenter de retrouver ses assassins", a assuré de son côté le procureur de la province de Ruyigi, Nicodème Gahimbare.

Un homme et une jeune fille atteints d'albinisme ont été tués dans les mêmes circonstances, dans la province fin septembre pour des motifs qui seraient liés à la sorcellerie, ce qui avait poussé les autorités à regrouper tous les albinos de la province pour assurer leur protection.

"Certains responsables administratifs n'ont pas pris au sérieux cette affaire et n'ont pas placé sous protection les albinos de leur ressort", a regretté le magistrat.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence de crimes rituels à l'encontre des albinos, leurs membres ou leurs organes étant notamment utilisés par des sorciers en Tanzanie (voisine du Burundi) pour confectionner des grigris porte-bonheur à l'attention des chercheurs d'or.

Au moins 27 albinos, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués dans différents pays de l'Afrique de l'Est au cours de l'année écoulée.

L'albinisme est une absence totale de pigmentation dans la peau, le système pileux et l'iris des yeux due à des facteurs génétiques.
Source: AFP

Sunday, November 16, 2008

Possible embargo contre le gouvernment Nkurunziza

2008-11-16
www.BurundiTribune.com
- Selon les informations qui restent à confirment, l’union européenne et les autres donateurs du Burundi considèrent sérieusement l’imposition des restrictions des visas de voyage aux hautes personnalités qui entourent le président Nkurunziza.
Cette attitude serait motivée par les actes de violation et d’abus des droits de l’homme imputables au régime en place. Les personnalités ci après seraient concernées :
1. General Adolphe Nshimirimana : Chef des renseignements
2. General Alain Guillaume Bunyoni: Ministre de la sécurité
3. Col Jeremy Ngendakumana: president du CNDD-FDD
4. Elysée Ndaye : Procureur general
5.Melchior Wagara: Chef de cabinet à la présidence
6. Jean Bosco Ndikumana: Ministre de la justice
7.Onesime Nduwimana: Porte parole du CNDD-FDD
8.Jean Marie Rurimirije : Envoyé spécial du Président Nkurunziza
9. Evariste Nsabiyumva: Député et président du groupe parlementaire du CNDD-FDD
10. Col (ret), Manase Nzobonimpa: Député
11. Amb. Joseph Ntakarutimana: Conseiller du président en matière diplomatique
12. Niragira Clotilde: Ministre de la fonction publique.

Miss Burundi 2008


Kaneza Alida (Middle) is Miss Burundi 2008:

Saturday, November 15, 2008

CNDD-FDD & L`Union Interparlemtaire

Les 22 parlementaires déchus: suite, pas fi
14-11-2008
LE CALVAIRE DE JEREMIE NGENDAKUMANA A L’UNION INTERPARLEMENTAIRE

Au cours de sa dernière conférence de presse tenue à l’Hôtel Méridien, ce 20 Octobre 2008, le président du CNDD-FDD a la tête haute soutenu que pour une décision prise par la Cour Constitutionnelle de chasser les 22 députés, l’Union Interparlementaire n’a pas le droit de le mettre en doute encore moins de la changer. Pour lui donc, cette décision est irrévocable. Mais dans un passé récent, la même Cour avait chassé irrégulièrement les députés Alice NZOMUKUNDA, Léonard NYANGOMA et Mathias BASABAOSE. Ces victimes de l’arbitraire avaient pu regagner leur siège. A ce sujet Jérémie NGENDAKUMANA répond que ce fut une erreur de les réintégrer et que celle-ci ne se reproduira plus.
Ce vendredi, 24 octobre 2008 le conférencier avait beaucoup d’assurance. Mais à Genève devant l’Union Interparlementaire il a connu un calvaire. Il était presque comme un étudiant qui passait un examen oral. Et au terme de l’épreuve il aurait eu une note en en deçà de la limite acceptable. Suivez la séance, des questions-réponses citées de mémoire :
L’Union Interparlementaire (UI) :
Nous voici réunis ici pour analyser la question de 22 députés de l’Assemblée Nationale du Burundi….
Jérémie NGENDAKUMANA (JN) : …cette question appartient au peuple burundais. Les 22 députés ont été chassés par une décision de la Cour Constitutionnelle. Cette décision est donc sans recours. Le débat est donc inutile.
UI : Nous sommes ici pour analyser le dossier du Burundi. Si cela ne vous agrée pas, vous pouvez sortir !
JN : Eeh !... Bon… Je reste….
UI : 22 députés ont été chassés. Qu’est-ce qui s’est passé, Monsieur Didace KIGANAHE ?
Didace KIGANAHE : pour le respect que je dois à certains professeurs qui m’ont enseigné ici en Europe et qui sont présents dans la salle je demande indulgence. Epargnez-moi de répondre à cette question. Par contre le chef de la délégation, l’Honorable Jérémie NGENDAKUMANA est mieux placé pour y répondre.
UI : Honorable Jérémie NGENDAKUMANA, à vous la parole.
JN : J’ai initié le projet de lettre de chasser les 22 députés pour débloquer l’Assemblée Nationale qui était totalement bloquée, nous devions sauver la nation. Et pour qu’il y ait Nation, il faut qu’il ait des institutions qui fonctionnent. C’était donc un acte de sauvetage.
UI : Comment est-ce que 22 députés sur 118 peuvent-ils bloquer l’Assemblée Nationale ?
Honorable Jérémie NGENDAKUMANA : Ooh ! Euh !...
Union Interparlementaire : …on va vous aider, le quorum requis à l’Assemblé Nationale chez vous est de 79 députés. Or le total des députés est de 118. Calcul mental 118-22=96. Autant dire qu’en l’absence des 22 députés, vous aviez largement le quorum requis pour délibérer. Cette raison de blocage ne tient pas la route !
Jérémie NGENDAKUMANA : en vérité nous les avons chassé parce qu’ils s’étaient rebellés contre le parti. Ils ont quitté le CNDD-FDD avec les sièges du parti. C’est inadmissible !
Union Interparlementaire : parfait. Ici nous avons une lettre du parti Sahwanya-FRODEBU qui a introduit la même requête pour récupérer les sièges des députés du FRDODEBU qui se sont…comment vous avez dit ?...
Jérémie NGENDAKUMANA : rebellés contre le parti.
Union Interparlementaire : …Merci…qui se sont rebellés contre le parti. Cette lettre du FRODEBU est une copie collée de la Votre. La seule différence réside au niveau des noms des députés à chasser. Mais jusqu’aujourd’hui ces députés qui sont partis avec les sièges du FRODEBU continuent à siéger.
En conclusion vos arguments sont loin de convaincre ; en conséquence la loi a été violée.
- dans ce cas nous demandons à l’Assemblée Nationale du Burundi de reconsidérer la question des 22 députés et de les réhabiliter.
- Qui sont pour cette décision ? (silence, le temps de compter) Tout le monde est d’accord. La décision est adoptée à l’unanimité.
- L’Union Interparlementaire est prêt le cas échéant, à envoyer une délégation à Bujumbura pour de plus amples détails. La séance est levée.
Chers lecteurs, sachez que l’Honorable Jérémie NGENDAKUMANA a voté pour cette décision. Comment peut-il changer le fusil d’épaule une fois arrivée à Bujumbura. C’est dur ! C’est douloureux d’assumer de telles contradictions !
Mais une chose est certaine, le pouvoir du CNDD-FDD n’a pas d’autres choix que de se ranger derrière cette sage décision de l’Union Interparlementaire. Au cas contraire s’il persiste dans l’erreur, l’Assemblée Nationale burundaise risque de ne plus se retrouver dans la Cour des grands de ce monde : un statut qui causerait un grand préjudice au peuple burundais.
Et si cette conciliation à l’amiable n’aboutissait pas, les 22 élus envisagent d’enclencher une action en justice auprès de la Cour des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est, un procès qui risque de coûter cher au Burundi. Et si c’est le même député initiateur du renvoie qui ira défendre le cas dans ce tribunal, il n’est pas au bout de son calvaire. De surplus, ce dossier de l’initiative de renvoie des 22 députés peut être versé dans le réquisitoire portant destitution du président du CNDD-FDD au poste de président du parti. En cette matière tous les coups sont permis !

A bon entendeur Salut !

NDEKATUBANE (Aube de la Democratie)
Source: Burundifreenews.com

Thursday, November 13, 2008

"Out of Power you do not Eat": Burundian reality

Poverty, selfish political interests and inadequate economic development are the underlying causes of the political crisis gripping Burundi, according to political analysts.

"The whole thing is almost Darwinian: too many people, too little land, an antiquated economy, a runaway demography and no prospects for economic growth," Gerard Prunier, a historian on eastern and central African affairs, told IRIN via e-mail.

Prunier, author of a respected book on Rwanda’s 1994 genocide, The Rwanda Crisis: History of a Genocide (C Hurst, 1998), also derided the "narrow-mindedness, selfishness and self-centredness of the political class".

"In such a situation, massacres have played a role of economic, if not demographic, regulation. The same is true of Rwanda."

Burundi’s Hutu majority and Tutsi minority spent most of the 1990s on opposite sides of a devastating civil war when large numbers of civilians were massacred.

Although the conflict is now officially over, the process of bringing in Burundi’s last rebel group, Palipehutu-Forces nationales de liberation (FNL) is deadlocked.

A crackdown on the opposition also bodes ill for Burundi’s prospects of imminent political stability.

"The Tutsi-Hutu conundrum is only the surface of the deeper economic limitations," Prunier told IRIN. "The real problem is poverty … The only thing that matters is power … outside of government there is absolutely nothing in Burundi you can make money out of … Out of power, you do not eat."

Frederic Ngoga Gateretse, a regional security analyst and member of the opposition National Union for Progress (UPRONA) party, accused the government of putting all its energy into winning elections due in 2010 “at all costs".

"For the alternative will be disastrous to the current leadership, which has a lot to answer for in terms of corruption, mismanagement of public funds, human rights violations and the scrapping of political freedom," he said, citing the detention of politicians such as Alexis Sinduhije.

"Political opposition is vital for a country that is coming out of a decade-long civil conflict like Burundi," Gateretse said.

Read the article here

Tuesday, November 11, 2008

An Interview with Sinduhije

We propose you this interview with Sinduhije. Founder of the Radio Publique (RPA) Africaine, Graduate from Havard University USA (Fellow at Harvard's Kennedy School of Government 1997) and nominated by Time Magazine as one the top 100 most influencial people in the world. He is now encarcerated by the brutal government of Nkurunziza for charges of "contempt of the president: Kugaya Umukuru w'igihugu"!Shame on Nkuruziza's government! Sinduhije is also an aspirant to the 2010 presidential elections!

Caution!This blog does not endorce his candidacy because so many Burundians of different opinions voice their views here. Here we treasure polital, religious and social pluralism. Moreover, we always try to objectively stay at the side of the oppressed, because we believe in people`s rights freedom and the rule of law!


Alexis Sinduhije in Prison: Are we back to the old regimes?


BUJUMBURA (AFP) — A Burundi opposition leader was on Tuesday charged with contempt for the president, his lawyer said, following his November 3 arrest alongside 37 party members for holding an illegal meeting.

Dozens of policemen were deployed near the court where around 150 supporters gathered to protest against Alexis Sinduhije's arrest.

"My client is accused of contempt for the head of state on the basis of illegally seized documents because a search warrant was issued for his house and not for his party headquarters," said Sinduhije's lawyer Prosper Niyoyankana.

"This is a purely political matter. It has nothing to do with the law. Alexis Sinduhije, like other political prisoners in this country, is being punished by the government for their criticism" of the regime, Niyoyankana told reporters.

Sinduhije, a former journalist, has now been transferred from police custody to Bujumbura central prison.

Meanwhile, the 37 others arrested, fellow founding members of the Movement for Security and Democracy, had been freed since Saturday, a human rights activist said.

"Some were not even questioned and the police commander told me that he received orders from above to free them," said Pierre-Claver Mbonimpa, the head of the Association for the defence of detained persons and human rights.

Sinduhije, 42, founded Radio Publique Africaine (African Public Radio) in 2001 in a bid to foster reconciliation between Tutsi and Hutu communities.

He became one of Burundi's most prominent journalists, before he launched the Movement for Security and Democracy in December 2007 and vowed to run for the presidency in 2010.

In April, he was picked by Time magazine in its annual selection of the world's 100 most influential people.

The European Union on Monday condemned his arrest and warned the central African country that such action violated the terms of the bloc's aid to Bujumbura.

Britain and the United States also criticised the arrests.

MSD just released a statment: Click on the text below to read it is in French.
En ce moment même, que chacun des membres du MSD se souvienne de sa devise (Ukuri, Guca bugufi, Kugira ubuntu), et c’est maintenant qu’il faut montrer cet idéal qui anime le MSD en opposant à la brutalité les valeurs d’humanité. Le MSD rappelle à ses membres que c’est dans l’épreuve que se forge le caractère des femmes et des hommes qui portent ces valeurs.
En effet, toutes les souffrances qu’endurent les membres du MSD ne visent qu’à les décourager dans cette phase de la procédure d’agrément qui traîne en longueur. Mais qu’ils se rassurent, le MSD ira de l’avant et son président retrouvera la liberté, en témoignent l’embarras policière et judiciaire qui s’est manifestée dans l’instruction du dossier qui s’est révélé vide : Mr Alexis Sinduhije a été arrêté pour avoir organisé une réunion illégale, il est emprisonné à Mpimba pour outrage à Chef de l’Etat. Cela vient de prouver encore une fois que le pouvoir en place a peur des idées du MSD.

Saturday, November 8, 2008

U.S. Objects To Arrest Of Politician In Burundi


The Washington Post
Saturday, November 8, 2008

UNITED NATIONS, Nov. 8 -- The State Department protested the Burundian government's arrest Monday of an aspiring presidential candidate and former journalist who was named one of the world's 100 most influential people this year by Time magazine.

Burundian authorities arrested Alexis Sinduhije at his political party's headquarters in Bujumbura on Monday, along with other party staff members.

"We believe that is unacceptable. We believe he should be released immediately," Russell Brooks, spokesman for the State Department's Bureau of African Affairs, said Friday. "It remains our hope the government of Burundi will work to advance the cause of political freedom and speech in Burundi and allow citizens to exercise universally recognized rights."

An ethnic Tutsi reporter who adopted a Hutu war orphan, Sinduhije has become a national celebrity in Burundi, a small central African country that has been plagued for more than 15 years by violence between the two ethnic groups.

In 2001 Sinduhije founded Radio Publique Africaine, an independent radio station that promoted reconciliation between the groups.

His reporting has drawn international praise. The New York-based Committee to Protect Journalists honored Sinduhije in 2004 with its International Press Freedom Award. He has also appeared as a guest on PBS's "Charlie Rose" show.

"We wanted to set an example of how relations between the ethnic groups could be humanized," Sinduhije said in explaining his journalistic mission at the 2004 award ceremony. "We hired former fighters, both Hutu and Tutsi . . . to become fighters for peace and truth."

Joel Simon, the committee's executive director, said Sinduhije's radio station "was a beacon" for those searching for an "alternative to the kind of politics of racial division which had brought Burundi to the brink of genocide."

Simon said Sinduhije has been repeatedly threatened, beaten and jailed for his work as a reporter. Sinduhije left journalism in December 2007 to compete in Burundi's 2010 presidential election. The government has refused to formally register his political party, the Movement for Security and Democracy.

"We don't think this is a press freedom case," Simon said, noting that the charges were nevertheless "trumped up." He said, "We're obviously very concerned about him, and this treatment illustrates the environment in which Burundi's election is taking place."

Burundi's U.N. ambassador, Augustin Nsanze, declined to comment on the arrest.

Thursday, November 6, 2008

FNL rejects regional solution....!



Uganda and South Africa on Thursday unveiled a new initiative to revive the peace process in Burundi, although it was promptly rejected by rebels.

The four-point plan provides for the rebel movement's political branch to be renamed, its leadership integrated into state institutions and its fighters regrouped.

All targets would be be achieved by the end of the year, added the document presented by Ugandan Foreign Minister Sam Kutesa and chief mediator Charles Nqakula, who is the South Africa defence minister.

The small central African nation has been struggling to emerge from a civil conflict that has left 300,000 dead since 1993.

A 2006 ceasefire between the government and the rebel National Liberation Forces (FNL) has been fraught with obstacles over how to share political and military power.

The group's political branch is the Palipehutu-FNL (Party for the Liberation of the Hutu People).

"This is a disgrace, they are asking the Palipehutu-FNL to change names and the president (Pierre Nkurunziza) is offering us scraps in terms of political jobs," FNL spokesman Pasteur Habimana told AFP.

"We will not change our name and we want to negotiate what positions we are reserved," he added.

Although the government and the rebels agree on a number of issues, key differences emerged following recent talks including the government's recognition of the rebels' political branch as a political party and allowing its members to enter the government.

The government has refused to accept the FNL as a party with the name "Palipehutu," which means party for the liberation of the Hutu people, arguing the constitution forbids political parties with ethnic affiliations.

Source: AFP

Wednesday, November 5, 2008

Talk with Me! Contest in New Zealand features a Burundian


Birkenhead College year 12 student Emile Ntahogwisiga has been honoured by Governor-General Anand Satyanand for winning the writing component in the Talk with Me! competition.

Emile and his family moved to New Zealand three years ago. They knew no English and only a little French, he says.

Life here is a stark contrast to the tough conditions in a Tanzanian refugee camp, he says in the deeply personal essay. His family moved there from Burundi.

"Arriving in the refugee camp, I started to experience life.

"I was with my family but was too young to help them, my job was just to eat.

"Do you know how it feels to spend a day without any food? I know.

"I know how your eyes start to change and you no longer can see because of hunger. I know how other kids call you to play with them and you cannot because of the hunger."

Talk with Me! is a national secondary students creative writing and arts competition that aims to improve young New Zealanders’ understanding of the lives of refugees.

"For me, the refugee camp was a lovely place. That is because I was always playing with other kids the same age as me," Emile writes.

He is surprised to have won.

"It’s my life experience. When I read it I feel it."

He is enjoying life and new opportunities in New Zealand with his parents, five siblings and his brother’s family. While in Wellington collecting his prize of $250, and $1000 for Birkenhead College, Emile visited the Royal New Zealand Police College because he hopes to one day become a policeman.

"I’ve many thoughts, many things that I can do, but making a choice is so hard."

He is also loving being part of the Glenfield Rovers’ first division under-17 football team, having grown up playing the game with other children in the refugee camp.

"What I would love in my lifetime is to see countries like New Zealand that have a good heart, keep looking after those who cannot look after themselves," Emile writes.

"As for myself, I am someone living in another world."
Article retreived from Stuff New Zealand

Tuesday, November 4, 2008

Congratulations, Barack Obama!


Vugaduhabwe officially congratulate Barack Obama for winning the General Elections

Barack Obama Elected President of USA


Barack Obama wins overwhelmingly the 2008 general elections in USA making him the first African American (Black) to ever become president of the United States of America. It is a symbolic moment and seen by many as a reincarnation of Martin Luther King, and so King`s dream comes through! His election will set the pace for a transformed earth...And if you are one of the those people who think can`t make it, keep dreaming big, everything is possible with hope!

Alexis Sinduhije arrested: Who is next?


Bujumbura, Burundi - The leader of Burundi's opposition party -- the Movement for Security and Democracy (MSD), Alexis Sinduhije, and 40 militants of the party have been held under custody since Monday night in Bujumbura's police stations, for holding an "unauthorised" meeting, sources close to the defendants said here.

The police also searched MSD's offices and took away documents, the sources noted.

MSD's legal adviser, François Nyamoya, told the press that there had been, for a week, rumours about the possible arrest of Sinduhije and the party's militants, lamenting the "deliberate" months-long delay in the issuance of the party's certificate.

The young MSD leader worked for a long time as a journalist with the national radio station before founding the privately-owned Radio Publique Africaine (RPA).

Under his direction, RPA has been distinguished in Burundi's media by its unequalled investigative reporting on the national, social and political life, which has often caused it legal troubles.

Bujumbura - 04/11/2008
Source: Afriquenlingne.fr

Sunday, November 2, 2008

Elections 2010

Nous vous proposons de lire ceque Nyangoma pense des éléctions de 2010. Clickez sur le lien en bas pour lire toute sa reaction lors d`une conference de presse a` Bujumbura.
"Des élections ont été organisées un peu partout, mais l’on constate que malgré une
impopularité notoire, de nombreux dirigeants ont pu garder les rênes du pouvoir après
plusieurs scrutins. Il ne s’agit pas de la magie mais de véritables laboratoires de la fraude
mis en place par les régimes chancelants. La tricherie se passe à toutes les étapes des
élections. Mettre à nu les techniques de fraudes, c’est rappeler aux acteurs politiques la
vigilance qui doit être la leur pour déjouer les ruses des ennemis de la démocratie".

Lire le tout ici

Saturday, November 1, 2008

Grenade kills Innocent Children


Bujumbura, Burundi - Three school children were killed and 14 others wounded on Friday when a grenade they were handling exploded in their classroom. Police sources told PANA that the children thought the object they were handling in the school in Mutoyi, central Burundi, was a toy, but it exploded with tragic consequences.

Recently, the vigilance of a teacher helped to avoid such a tragedy in a school in Kinama, a popular neighbourhood on the northern periphery of Bujumbura, where a pupil had brought a grenade he had stolen from his father to class.

The fear of arrests by government is increasingly leading people to indiscriminately get rid of firearms they were illegally keeping at home, after the authorities launched a big campaign to disarm civilians.

Burundi is struggling to emerge from more than 14 years of civil war during which many citizens acquired weapons for self-defence.

According to official investigations, more than 100,000 households are still illegally in possession of light weapons and small arms in Burundi.

Source: www.afriquenligne.fr