Friday, February 27, 2009

France Awards Maggy


A woman known as the "Angel of Burundi" has been awarded one of France's highest honours for humanitarian work.

Marguerite Barankitse has spent 14 years caring for 10,000 orphans who were the victims of war and HIV/Aids.

She also offers a place for women and child refugees returning to Burundi to rebuild their lives.

The title of Chevalier of the Legion of Honour was bestowed upon Ms Barankitse on Friday by French Secretary of State for Human Rights Rama Yade.

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Source: BBC News Africa

Thursday, February 26, 2009

Kirundo milice en formation ou sport de masse ?


Source: Iwacu-burundi.org
Par Antoine Kaburahe
Depuis deux ans, des jeunes membres du CNDD-FDD organisent des activités sportives les week-ends dans la province de Kirundo. Les rondes nocturnes, les chants et les bâtons de ces « sportifs » ne rassurent pas. C’est une milice en formation accusent des responsables de partis politiques de l’opposition à Kirundo. « Sport de masse », rétorquent les responsables du parti au pouvoir dans la province. Les reporters d’IWACU se sont rendus dans les communes de Kirundo, Busoni et Bugabira.

« Faire du sport est tout à fait normal. Mais quand c’est organisé exclusivement par les jeunes d’un même parti, cela devient inquiétant », tels sont les propos d’un habitant de la commune Bugabira qui a préféré l’anonymat. Ces activités sportives qui ont commencé, il y a bientôt deux ans, suscitent pour les uns une peur et n’augurent rien de bon. Mais pour d’autres, cela ne devrait pas inquiéter outre mesure.
Selon une personne qui a gardé l’anonymat, en plus d’être tous du CNDD-FDD, ces jeunes entonnent des chansons qui ne tranquillisent pas : « Leurs chants contiennent des paroles d’intimidation et de haine. Ils disent que si nous ne les élisons pas, nous fuirons nos maisons. »

D’après un habitant de Busoni, à côté de ces intimidations, ces jeunes extorquent de l’argent à la population à la frontière Kigeri, un passage non contrôlé entre le Burundi et le Rwanda. Comme l’indique ce dernier, ces jeunes se sont substitués aux forces de l’ordre : « Ils arrêtent les gens, demandent à tout passant pourquoi il va de l’autre côté de la frontière. Et chaque passant doit leur donner entre 2000Fbu et 5000Fbu qu’il soit Burundais ou étranger. Si tu as le malheur de refuser, tu es battu. »

Une formation militaire plus qu’une activité sportive

Un ancien militaire des ex -FAB, actuellement démobilisé et habitant la commune Busoni n’y va pas par quatre chemins: « Cette formation est en train de se passer en bonne et due forme. Il s’agit des manœuvres militaires plus qu’une activité sportive car on leur apprend à manier les armes et à se battre dans un champ de tir situé à Yanza, dans la zone Gisenyi en commune de Busoni. » Ce démobilisé affirme qu’ils ont même voulu l’intégrer mais qu’il a refusé leur proposition.

Selon lui, avant de commencer la course, ils forment des rangs et leurs chefs se mettent souvent en arrière. Ceux-ci portent des grenades et parfois même des fusils. Il ajoute aussi que ces jeunes subissent des rites d’initiations, comme cela se passe chez les vrais militaires. « Chaque jeune passe devant le rang et reçoit un coup de chacun de ces camarades. »

Un plan pour nous réduire au silence

Emmanuel Karugendo, le chef du parti Frodebu sur la colline Rambo de la commune Kirundo est formel : « Le CNDD-FDD est en train de créer une milice. Il y a trois semaines, près de100 jeunes sont partis vers 4 heures du matin sur la colline Shinge na Rugero. Ils prétendent qu’ils y vont pour faire du sport. » Mais, il s’étonne que ce sport se fait discrètement et se demande pourquoi des fois ils y passent la nuit.

Nestor Mupenzi, le président du Central des Jeunes Démocrates (CJD) du parti Sahwanya Frodebu en province de Kirundo, confirme : « Quand ils reviennent de leur soi-disant sport, chacun d’eux est muni d’au moins deux gros bâtons. Devant eux, leur chef qu’ils appellent « Colonel » porte des grenades. »

D’après Mupenzi, en plus de ces activités sportives, ces jeunes font des rondes nocturnes. « Souvent ils viennent la nuit toquer chez les partisans des autres partis politiques .Ou alors ils jettent des pierres sur des maisons de ceux qui ne sont pas membres de leur parti. »
Déo Niyongere, président de l’Alliance des Jeunes Démocrates (AJD) au sein du parti Sahwanya FRODEBU Nyakuri accuse lui aussi les jeunes du parti présidentiel : « Ils se sont constitués en groupes d’intimidation pour contraindre au silence les membres des autres partis politiques. »
D’après lui, les exercices militaires mêlés de terrorisme ne rassurent pas la population. Il précise que la commune où le phénomène s’observe le plus est celle de Busoni. Pour lui, cette terreur vise à effrayer les membres des autres partis politiques afin de gagner facilement les élections de 2010.

Même son de cloche au parti UPD Zigamibanga. Arthémon Ngendakuriyo, représentant de ce parti dans la province Kirundo dénonce les actes du parti au pouvoir : « Des jeunes font des actes d’intimidations dans toute la province. Celui qui n’est pas avec eux devient leur ennemi juré. »
Il explique que ce sont ces mêmes jeunes qui sont utilisés pour déstabiliser les activités des autres partis politiques car, dit-il, ils ont subi une formation militaire. Ngendakuriyo signale que chaque fois qu’ils hissent leur drapeau, ces jeunes dits « Imbonerakure » viennent le redescendre.

Les intimidations gagnent même le secteur de l’enseignement
Le président de l’Alliance des Jeunes Démocrates raconte que les menaces n’épargnent pas le secteur de l’éducation. Il indique qu’en janvier dernier, les enseignants membres du parti au pouvoir ont tenu une réunion au lycée de Kanyinya. Au cours de cette rencontre, il était question selon Niyongere, de se débarrasser des enseignants qui n’adhèrent pas à l’idéologie du CNDD-FDD. Les résultats se sont vite manifestés, explique-t-il. Certains professeurs se sont vus attribuer des cours dont ils n’ont pas les compétences.

Pour cela, il donne un exemple : « Je suis professeur au collège communal Rukuramigabo, de la commune Kirundo. Le directeur m’a obligé de dispenser le cours de sport alors qu’il est au courant que j’ai des problèmes cardiaques. » Il se demande si ce n’est pas une stratégie de politiser des secteurs clés comme l’enseignement. Déo Niyongere demande aux responsables du CNDD-FDD de ne plus emprunter cette voie qui n’aboutit pas. Sinon, prévient-il, « même d’autres partis ont des jeunes qui peuvent faire des actes pareils. »

Ces sportifs ne portent pas la tenue du CNDD-FDD !

Jean-Marie Pasteur Uwimana, secrétaire exécutif du parti CNDD-FDD dans la province de Kirundo rejette en bloc toutes les accusations. Pour lui, ceux qui tiennent ces propos sont à la solde de l’opposition. Il indique que c’est qui s’est passé au Rwanda en 1994 leur a servi de leçon. Il remarque que beaucoup de gens, surtout les membres de l’UPRONA, rejoignent massivement le parti au pouvoir : « Ceux qui nous accusent seraient peut-être choqués par cela. »

Quant au sport de masse qui fait couler beaucoup de salives, le secrétaire exécutif s’étonne : « Le sport n’a ni ethnie ni couleur. D’ailleurs les autorités le soutiennent. Cela ne devrait inquiéter personne. »

Il invite tous ceux qui souhaitent pratiquer du sport à le faire sans crainte. Jean-Marie Pasteur Uwimana demande à ceux qui diffusent ces « rumeurs » de ne pas désorienter la population car le parti qui a gagné les élections ne peut pas former une milice. En plus, « nous avons des Hutu et Tutsi au sein de notre parti. Cette milice serait créée contre qui ? » Il tranquillise la population car selon lui, le CNDD-FDD ne cherche pas à intimider les autres puisqu’il a des membres dans toute cette province.

L’administration est proche de la population

Gérard Ngabonziza, le conseiller principal du gouverneur de la province de Kirundo se veut rassurant : « Les membres de différents partis politiques cohabitent pacifiquement. » Il reconnaît néanmoins que certains pratiquaient du sport à 4h du matin en 2007. Mais, il affirme que l’administration leur a exigé de le pratiquer aux heures normales.

Quant à ceux qui disent que seuls les membres de la ligue des jeunes du parti CNDD-FDD monopolisent cette activité, le conseiller du gouverneur n’est pas de cet avis : « Cela n’est pas vrai parce que les sportifs ne portent pas la tenue du parti CNDD-FDD. »

Gérard Ngabonziza réfute aussi les allégations comme quoi ceux qui font du sport sont armés : « Ils portent seulement de petits bâtons pour grimper les collines et montagnes. Quand les amis de la montagne font leur marche, munis des bâtons, personne ne trouve cela dangereux ! » Il ne comprend pas d’ailleurs pourquoi seuls les membres du CNDD-FDD sont pointés du doigt alors que tout le monde fait du sport à Kirundo.

Il déplore le comportement de la population de sa province qui préfère se plaindre ailleurs au lieu de se confier à l’administration locale : « Nous recevons des téléphones des gens de Bujumbura qui s’inquiètent de la situation sécuritaire alors que nous sommes tranquilles. » Ngabonziza Gérard demande à la population de ne pas lier le sport à la politique.
A propos des accusations selon lesquelles le gouverneur ne serait pas proche de la population pour écouter leurs doléances, Ngabonziza précise que celle-ci ignore le fonctionnement de l’administration.

Selon lui, quand le conseiller tient des réunions avec la population, c’est qu’il a été envoyé par le gouverneur. Pour le conseiller du gouverneur, le problème est que la population de Kirundo met en avant la sensibilité politique d’un individu au lieu de mettre en avant sa personnalité. Il conseille à la population de se confier plutôt aux autorités avant de s’adresser aux médias.

Gérard Ngabonziza signale que le CNDD-FDD ne peut pas former une milice alors qu’on a fusionné l’armée : « Le parti au pouvoir peut-il lutter contre lui-même ? », s’interroge-t-il. Il tranquillise la population : « Des réunions de sécurité vont continuer à se tenir pour rassurer tous les habitants de la province Kirundo. »

La Belgique demande la libération de trois prisonniers politiques

En visite à Bujumbura, le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel, a réclamé la libération de trois personnes détenues arbitrairement au Burundi : Alexis Sinduhije, Jean-Claude Kavumbagu et Juvénal Rududura.

La Belgique s'est engagée mardi à soutenir financièrement, mais sous conditions, les élections prévues l'an prochain au Burundi, un petit pays d'Afrique centrale tentant de sortir de quinze ans de guerre civile, a annoncé le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel.

"La Belgique et les autres partenaires comptent s'engager (dans le financement des élections) et c'est avec plaisir que (j') annonce une contribution belge de deux millions d'euros au financement de ce processus électoral", a-t-il affirmé lors d'une visite à Bujumbura.

Selon M. Michel, le financement de ces scrutins passe par la création d'un fonds permettant de rassembler les contributions de multiples bailleurs.

"Nous sommes également en faveur de la création d'un groupe d'Amis du Processus électoral qui permettrait aux autorités burundaises, à la Commission électorale (nationale) indépendante (CENI, récemment créée, NDLR) et aux bailleurs de fonds de se concerter dans un cadre précis, tant sur les aspects techniques que sur les aspects politiques du processus électoral", a-t-il ajouté.

Un tel dispositif permettrait d'encadrer l'organisation de ces élections cruciales pour l'avenir de la jeune démocratie burundaise.

Le Burundi tente de sortir de près de quinze ans de guerre civile entre les rebelles hutus et l'armée, longtemps dominée par la minorité tutsie, qui a fait plus de 300.000 morts depuis 1993. Une longue transition politique a débouché sur des élections libres qui ont culminé par la désignation en août 2005 du président Pierre Nkurunziza, un ancien chef rebelle hutu.

La dernière rébellion active au Burundi, les Forces nationales de Libération (FNL), a renoncé à la lutte armée et a abandonné début janvier toute référence ethnique dans son nom, conformément à la Constitution et pour faire progresser l'accord de paix signé avec le gouvernement.

De nouvelles élections sont prévues en 2010, mais les spéculations vont bon train à Bujumbura sur leur tenue effective, alors que des rumeurs font état de la prolifération d'armes dans le pays, de quoi ranimer des affrontements ethniques, craignent les observateurs.

"Une stabilité politique, un déroulement des élections de 2010 dans la transparence et respectueux des droits de tous nous donnera la confiance pour concrétiser toujours davantage notre partenariat au profit de la population", a fait valoir M. Michel.

La Belgique a consacré au cours des trois dernières années plus de 75 millions d'euros à l'aide au Burundi dans une série de domaines, dont la démobilisation des anciens rebelles des FNL, attendue tout prochainement dans le centre de rassemblement de Rubira, non loin de la capitale.

M. Michel a par ailleurs réclamé la libération de trois personnes détenues arbitrairement au Burundi, le citant nommément : l'ancien journaliste et président du parti d'opposition Mouvement pour la sécurité et la démocratie (MSD), Alexis Sinduhije, arrêté le 3 novembre 2008 et poursuivi pour outrage au chef de l'Etat, le directeur de l'agence de presse en ligne Net Press, Jean-Claude Kavumbagu et le syndicaliste Juvénal Rubudura.

"Déjà la veille de Noël, la Belgique avait exprimé l'espoir qu'ils puissent retourner rapidement dans leur famille et je renouvelle cet appel", a dit le ministre.

Il a enfin plaidé pour que le gouvernent burundais poursuive ses efforts pour la pacification de la région et continue de développer une diplomatie régionale active, qui passe, selon lui, par la réactivation de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL, rassemblant le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo).

Plus tôt dans la journée, M. Michel avait présenté ses condoléances au gouvernement burundais pour la mort de onze de ses soldats tués dimanche dans un attentat contre leur camp en Somalie.

Onze soldats burundais de la force de paix de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) ont été été tués et quinze blessés dimanche dans l'attentat suicide contre leur camp à Mogadiscio. Cette attaque, la plus meurtrière commise contre l'AMISOM, porte à au moins vingt le nombre de soldats de l'Union africaine (UA) tués en Somalie depuis le déploiement de la force, en mars 2007.

Le Burundi y a déployé deux bataillons et envisage d'en envoyer un troisième. Une cérémonie funéraire en l'honneur de ces soldats de la paix a eu lieu mardi matin à Bujumbura et rassemblé de nombreux membres du gouvernement.

Source: Arib.info

Sunday, February 22, 2009

Abasoda 11 bishwe muri Somalia


Kuri uyu w'Imana, Abasoda 11 b'ababarundi bari mu murwi w'abasoda w'Ubumwe Bw'Africa biciwe muri Somalia! Batewe n'umugwi w'intagondwa z'aba Islamu biyumvura yuko abasoda b'ubwoko bwose bari muri Somalia ata bubasha bafise bwo kuguma muri ico gihugu! Soma ayo Makuru ngaha!
Ico gitero gishitse inyuma yuko Ethiopia yari isanzwe ifise abasoda muri ico gihugu iheruka kubakurayo. Ethiopia, eka mbere n'iyo migwi y'izo ntagondwa, biyumvira ko n'ibindi bihugu bifise abosoda muri Somalia bobavanayo.
Twokibutsa yuko ikibazo co muri Somalia gihambaye gusumba uko abantu benshi biyumvira. Ntawokwibagira ibitero vya reta z'unze ubumwe z'america zihora zigira muri somalia mu ntumbero yayo yogihiga intagondwa z'abaisilamu. Ntawokwibagira akahise ka bamwe bitwa aba casques bleu mu myaka ya mirongo incenda. Ntawokwibagira ko aba somalia ubwabo bananiwe n'ugushiraho reta naho baheruka kuronka umukuru w'igihugu! Ntawokwibagira bamwe bitwa aba Pirates banyuruza ubwato bw'ibihugu karuhariwe! n'ibindi n'ibindi.

Uburundi bwari bukwiye gusubira kwiyumvira inyungu zabwo mukurungika canke mu kugumiza abasoda muri Somalia. Turazi yuko uburundi bwafashijwe kwogorora n'ibindi bihugu bisunze ishirahamwe ry'ubumwe bwa Africa. Ariko aho utu turorero dutandukanyiye n'uko mu Burundi, abacungera umutekano bafasha abariko barifasha. Uno musi Somalia iriko irisamburirako nk'impene.

Abo bahasize Ubuzima, Imana ya ba Sokuru eka n'abasokuru nyene nibabakirane urweze!

Vugaduhabwe!

Thursday, February 19, 2009

800 à 1.400 étrangers expulsés, surtout congolais et rwandais

Le Burundi a expulsé en un mois entre 800 et 1.400 étrangers, essentiellement congolais et rwandais, accusés par la police d'être en situation irrégulière et responsables "de la majorité des crimes" commis le pays, a-t-on appris auprès de la police et de l'ONU.

Depuis le début de l'opération, mi-janvier, "la police a expulsé environ 800 étrangers irréguliers, dont 600 Congolais de République démocratique du Congo, une centaine de Rwandais et quelques Tanzaniens, Ougandais, Sénégalais", a annoncé jeudi le porte-parole national de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi.

De son côté, un responsable du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (Binub) a déclaré sous couvert d'anonymat que "le Burundi avait déjà procédé à l'expulsion de 1.406 personnes à la date du 16 février".

Selon ce responsable, "621 personnes, essentiellement des Congolais, ont été expulsés de la capitale Bujumbura, et le reste des expulsés, en grande partie des Rwandais, ont été chassés à partir de l'intérieur du pays, surtout de la province de Cibitoke (Nord-Ouest)".

"Il s'agit d'un travail de routine qui vise à chasser des irréguliers qui sont responsables de la majorité des crimes qui sont commis dans ce pays", a assuré pour sa part le porte-parole de la police.

Le président de l'Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains (Aprodeh), Pierre Claver Mbonimpa, a condamné "cette chasse aux étrangers car ils sont traités de manière dégradante".

Ils "sont arrêtés pendant les rafles de la police, rassemblés dans un stade, avant d'être embarqués dans un camion en direction de la plus proche frontière", a-t-il dénoncé.

Des dizaines de personnes expulsées, qui possédaient des cartes d'identité burundaises, ont accusé la police sur des radios locales privées d'avoir déchirée ces documents sur ordre du pouvoir.

Source: AFP.

Le Rwanda réagit à cette attutude du Burundi
Source: The New Times

Rusizi — The government has requested Burundi to suspend hasty expulsions of Rwandans who have been living in Burundi as the number of evictees nears 800.

Burundi last week launched a crackdown on illegal immigrants and Rwanda had been 'unexpectedly' receiving hundreds of its citizens.

The Executive Secretary of the National Council for Refugees, Innocent Ngango, revealed that as of yesterday, at least 776 Rwandans had already arrived in the country.

"The expulsions occurred unexpectedly some of the people driven out had established themselves in Burundi and had assets there while others were illegal immigrants," he said.

Those expelled include Rwandans who left their country in 1950s, 1970s and during the 1994 Genocide against Tutsis. According to government officials, the country has requested Burundi to halt the expulsions of Rwandan until the two countries discuss their issue.

"Issues to do with refugees are normally discussed in joint commissions of the two countries we have written to Burundi and requested them to suspend the operations until a decision is taken by a joint commission," said Joseph Kabakeza in charge of bilateral and multilateral cooperation with Rwanda's Ministry of Foreign Affairs and Cooperation (MINAFFET).

Most of the returnees arrived in Rwanda via Ruhwa border post in Rusizi District of the Western Province. Both immigration officials at the border and the returnees said that the displaced were forcibly repatriated by Burundian military officials who handed them over to Rwandan officials at the border.

"We have been chased from Burundi by their military personnel without even prior notice and they never allowed us to pack our properties. We call upon the government of Rwanda to help us recover our property," said Christopher Habamenshi, one of the evictees.

Most of them have been living in areas of Rugombo, Mugina and Mabaya communes of the North-Western Burundian Province of Cibitoke, near Rusizi District. Others were from the Burundian capital, Bujumbura.

Kabakeza hopes there could be a solution to their worries after talks are held with Burundian officials. He said that one of the possible solutions will be giving them travel documents to Burundi so that they can claim their properties back.

"We will devise means to sort out those problems," he said in an interview yesterday.

Burundian media have reported that whereas some Rwandans were willing to come back home, a bigger number wanted to stay in Burundi.

Tuesday, February 17, 2009

Burundi warning!!!!Human Right High official warns President of Burundi Pierre Nkurunziza

"I am writing to express our concern about a draft legislation that the Senate of Burundi is likely going to approve and which would eliminate basic human rights," said the Director of HRW's Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender (LGBT) Division, Scott Long, in a statement to Burundi's Head of State, Pierre Nkurunziza.

Under the Article 552 of Burundi's penal code, homosexual practice is punishable by a term of between three months to two years imprisonment and/or a fine.

According to a 1994 decision of the United Nations Human Rights Committee on the Toone C. Australia case, the laws criminalising practices agreed-upon between adults violate the right to privacy protected by Article 17 of the International Covenant on Civil and Political Rights(ICCPR), the correspondence noted.

The correspondence also indicated that the UN working group on arbitrary detention said that arrests for agreed-upon homosexual practices were, by definition, human rights violations.

Noting that the constitution of Burundi itself guarantees the right to privacy (Artcicle 28) and the right not to be discriminated (Article 17), the NGO underscored that the new provision would seriously undermine efforts made to fight the HIV/AIDS pandemic in Burundi.

"Yet, Burundi can not assume the effects on public health of a draft legislation that would force a portion of its population to silence and hiding", warned HRW, which nevertheless recognised the efforts made by both the National Assembly and the Justice Commission of the Senate that drafted amendments to the penal code to put other sections in accordance with human rights principles.


Will Burundian President and its government go ahead?
The answer will be "NO"

Sunday, February 15, 2009

Une milice pour intimider est un piège pour celui qui l'organise

Par Gratien Rukindikiza
Burundi news, le 14/02/2009
(...)
Dans un pays qui a une armée ou une police, une milice n'a pas de place. Soit la milice disparaît, soit la police ou l'armée disparaît. Nous avons vu l'exemple au Rwanda en 1994. Nous sommes en train de constater les effets au Burundi. Les milices du CNDD-FDD à Kirundo, à Gitega qui s'entraînent sur la colline de Kirera en commune Gitega et à Makamba en commune Kayogoro constituent une menace pour la démocratie. Les cadres du parti CNDD-FDD ne peuvent pas dire qu'ils ne sont pas au courant. Ces milices sont composées en grande partie par les démobilisés et sont épaulées par une partie de la police et de l'administration. Elles sont destinées à intimider la population. L'organisation de ces milices est le fait des gens du pouvoir qui commettent deux erreurs de raisonnement. Les autres formations politiques seraient bêtes de ne pas organiser des milices de leurs côtés pour rivaliser avec celles du CNDD-FDD ou pour les neutraliser. Le FNL est plus aguerri et plus frais. Sa discipline de combat est un atout qui devrait inquiéter s'il s'agissait de former des milices. La population peut aussi se coaliser contre ces milices. Ces milices fragilisent la police déjà moribonde dirigée par un ancien FAB très en retard au niveau de l'organisation de la police. Le général Ndayishimiye a laissé faire la police, de peur de ne pas plaire au CNDD-FDD. Cette police est devenue une vraie milice. Elle est dans un état tel que les officiers policiers reconnaissent l'état lamentable.

L'autre erreur commise est que la présence des patrouilles armées en dehors de la police et de l'armée est source de confusion mortelle. Une patrouille de militaires qui rencontre une patrouille de milice armée désarme la milice au mieux, au pire, elle tire sur la milice. Rien ne dit qu'il ne s'agit pas de fauteurs de trouble et d'ailleurs, c'est le cas. En cas d'élections, si les milices patrouillent dans le pays, cela signifie qu'il n' y a plus d'armée au Burundi. Il faut savoir que par principe, les milices, dans un pays doté de police et d'armée, deviennent facilement indépendantes car non commandées au niveau national. On ne peut jamais entretenir une milice et une armée. Une des deux finit par échapper au contrôle. C'est un choix à faire.
(...)
Lire La Suite Ici

Friday, February 13, 2009

MPs appove members of the 2010 electoral commission!

Bujumbura - Burundi's parliament on Friday approved the revised line-up of the electoral commission after rejecting an earlier proposal last month on the grounds that it was biased in favour of the president.

"The list sent by the president has just been approved by 108 MPs for to four against," Pie Ntavyohanyuma, president of the National Assembly, told reporters.

The commission's five members were also approved by the senate, he said.

On January 20, the senate rejected the proposed commission, arguing that its members had been cherry-picked by President Pierre Nkurunziza, who is widely expected to run for re-election in 2010.

The main opposition party Frodebu said on Friday that it was "satisfied" that its concerns had been addressed in the new line-up.
Source- AFP

wishing Peace and love to Burundian people on Valentines's Day






Vugaduhabwe's team wishes peace and love to Burundian people.

As on pictures above, vugaduhabwe valuates and acknowledges your hands and your daily inspirational thoughts and advocacy on the behalf of our Burundian people regardless regions, ethnics,gender,ages,sex orientation whatsoever...

To youth and adult Burundians over the 5 continents ,we do appreciate your constructive comments on this blog.

Please take a little while to say " I love you"on Valentines's day remember it takes only few minutes to tell the bad leaders 7 words

"Hey folks Please stop abusing our people!"

Once again ,from all 5 lovely continents as above, vugaduhabwe wishes you love,cooperation and friendship on this blog!

Monday, February 9, 2009

près de 24 millions de dollars US volés des caisse publique en 2008!



Source: Arib.info
Bujumbura, Burundi - L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), une organisation locale indépendante, a fait état, lundi, d’une importante somme de plus de 24 milliards de Francs burundais (près de 24 millions de dollars US) détournée des caisses du Trésor public pendant l'année 2008.

La révélation a été faite par le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri, lors d’une séance publique de présentation du rapport annuel 2008 de l'ONG.

En six ans d’existence, la fouineuse organisation aurait déjà constaté un préjudice causé au Trésor public de plus de 238 milliards de Francs burundais (près de 238 millions de dollars US).

"Ces sommes représentent une énorme perte pour un pays aussi pauvre que le Burundi", s’est scandalisé le président de l’OLUCOME, avant d’appeler les pouvoirs publics à agir, surtout qu’ils ne manquent pas d’institutions normalement en charge de la prévention et la répression des crimes économiques, dont la Cour des comptes, les brigades anti-corruption ou encore l’Inspection générale de l’Etat, entre autre.

Par ailleurs, M. Rufyiri a déploré qu'en cas de sursaut d’orgueil de ces différentes institutions "dormantes", seuls quelques gestionnaires subalternes sont inquiétés.

"Quand les voleurs deviennent plus forts que l’Etat, il y a lieu de craindre le pire", a mis en garde le président de l'OLUCOME, sur qui des menaces de morts pèseraient pour son engagement en faveur d’une saine gestion des deniers publics.

Le courageux défenseur de la Bonne gouvernance économique a déjà écopé d’un baptême de feu de longs mois de prison mais n’entend pas renoncer d’aussi tôt à un juste combat qui lui vaut beaucoup de respect et d’admiration à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Saturday, February 7, 2009

Haha, Pole sana!



Source: Iwacu-burundi.org

Wednesday, February 4, 2009

Que Pense Buyoya de la Paix au Burundi?


Source: Iwacu Burundi
Par Elyse Ngabire

Le changement d’appellation du mouvement FNL, ce 9 janvier, vient de marquer une étape importante dans la vie de notre pays. L’entrée des membres de ce mouvement dans les institutions du pays ainsi que le rassemblement et l’intégration de ses combattants dans les forces de défense et de sécurité restent problématiques. Pierre Buyoya, ancien président du Burundi, actuellement médiateur en République Centrafricaine, invite les deux protagonistes à manifester la ferme volonté de mettre fin aux pourparlers et de signer définitivement la paix.

Iwacu: La récente avancée dans l’application des Accords entre le Gouvernement et le mouvement FNL, traduit-elle la volonté politique de parachever le processus de paix ?
Pierre Buyoya: Je l’espère bien. Le processus de paix burundais a trop duré. Il est temps qu’il se conclu.
Je salue cette avancée, qui est une étape importante dans la vie du pays. Je salue ensuite le rôle joué par la Communauté internationale, en particulier les pays de la région. Aujourd’hui, il appartient aux Burundais, précisément au mouvement FNL et au Gouvernement de mettre en application tout ce qu’ils se sont convenus. Et le doute de la population reste à ce niveau, jusqu’au moment où les deux parties arrivent à mettre fin aux négociations.

D’après votre expérience en République Centrafricaine, qu’est-ce qui aurait bloqué les deux protagonistes, vu le temps qui vient de s’écouler ?
La qualité d’un processus ne se mesure pas nécessairement par le temps que ça prend. Ça se mesure par les résultats. Si le processus de paix dure longtemps mais qu’il parvient à un vrai accord qui sert à la réconciliation, pour moi, c’est un bon processus. Sinon, le monde est plein d’accords non appliqués.
Au Burundi comme ailleurs, le processus de paix prend du temps. Même en République Centrafricaine, les négociations ont aussi duré. Dans la dernière phase du processus de paix burundais, nous avons perdu trop de temps. Je soulignerai que deux facteurs majeurs ont constitué ce blocage: il y a d’abord la méfiance entre les deux parties. Vous me direz que c’est logique que les parties en guerre se méfient l’une de l’autre. Ensuite, la médiation n’a pas été présente et constante.

D’après vous, que doivent donc faire les deux protagonistes pour arriver à l’application intégrale des Accords ?
Le rôle de chacun est maintenant clair. Le Gouvernement a promis des postes au mouvement FNL, il faut qu’il les donne. Je pense que pour la paix, le Gouvernement ne doit pas résister pour quelques postes. Il doit jouer un rôle important dans tout le processus de démobilisation et de réintégration. Il a une part importante pour rassurer le FNL et lui montrer qu’il est de bonne foi. Il a de l’expérience en la matière.
Le FNL a déjà fait un pas important en renonçant à cette appellation à connotation ethnique. C’était pour moi un blocage gratuit pendant longtemps. Nous avons vu sous d’autres cieux où un mouvement rebelle a fait semblant de suivre ces mécanismes notamment tout en gardant derrière des troupes en réserve. Généralement, ce genre de manœuvre a débouché à la reprise de la guerre. Donc, il faut que les deux parties soient de bonne foi. Qu’elles cultivent la confiance. Je sais que c’est difficile dans un contexte préélectoral, mais la réussite du processus dépend de cela. Si les gens continuent à se regarder en chien de faiënce, on n’arrivera pas à l’objectif.

Vous avez initié des négociations avec les anciens mouvements rebelles (FROLINA, FNL Icanzo, Kaze FDD) qui ont rapidement abouti à des conclusions satisfaisantes. Pouvez-vous nous dire quel a été votre secret ?
Nous avons cherché à instaurer progressivement un climat de confiance entre les concernés. Je souligne bien progressivement parce qu’on ne passe pas d’un état de guerre à un état de paix aussi facilement. Nous avons par après tout fait pour mettre en application tout ce qu’on s’était convenu. Chaque fois qu’il y avait blocage, on a fait recours aux médiateurs qui nous ont aidés à avancer. Je crois que le secret est celui- là. Il faut aussi que de part et d’autre, il y ait une volonté réelle d’avancer. A notre époque, nous n’avions pas des arrières pensées pour reprendre la guerre. Mais l’expérience qui a été réalisée ici montre que c’est possible d’arriver à la paix.

Vous êtes sollicité par d’autres pays comme médiateur ou superviseur des élections. Les dirigeants actuels vous consultent-ils pour partager avec eux votre expérience ?
Je voudrais rappeler cet adage : « On n’est pas sorcier dans son village. » Les Burundais le savent très bien que nos ancêtres allaient consulter les sorciers des collines les plus éloignées. Mais, en ce qui concerne mon pays, je n’attends pas d’être appelé pour consultation ou pour contribuer à faire avancer la situation. D’abord, je suis dans les institutions. Je suis sénateur. Avec la démocratie, il y a plusieurs façons de contribuer suivant les capacités de chaque citoyen. Moi, je fais usage de ces possibilités offertes par le système démocratique.

Que pensez-vous des élections sans le FNL?
Il faut absolument qu’il participe avec les autres aux élections de 2010. Sinon, nous irons aux élections dans un contexte de guerre.
Et tout le monde est d’accord avec moi que ces élections ne pourraient pas être libres et transparentes. Que la guerre se termine, que le mouvement rebelle soit agréé comme parti politique, que ses troupes soient intégrées dans les corps de défense et de sécurité et qu’enfin le Burundi retrouve une vie politico sécuritaire normale. Nous sommes à un moment crucial de la vie du pays. Et là, la responsabilité des deux parties est encore entière. J’espère qu’on ne sera pas obligé d’appeler les gens de l’extérieur pour nous aider. Ce serait un coup dur à la crédibilité des signataires.

Tuesday, February 3, 2009

Burundi girls teach culture by dancing in US(America),ntitwaje kwicara mumahanga soma akaranga k'Abarundi muri America$$




Monique Munezero, 8, left, and Jessica Nizeyimana, 6, perform a dance for kindergarten students at Jefferson Elementary School on Jan. 27. The girls are from Burundi and spent time in a refuge camp in Tanzania before immigrating to Erie.

Hari abantu benshi bama biyumvira ko abarundi barimumahanga bataye akaranga,bandanya usoma ahohepho....


The nine girls, ages 6 through 17, fled with their families from civil war in their native Burundi. In camps in Congo and Tanzania, they developed and practiced intricate dances to help pass the time.

"It's for joy," Elina Nintereste, 17, said of why they continue to dance in Erie.

"Everything here is wonderful," others said in unison.

The girls now also dance to help other children learn. They performed Tuesday at Jefferson Elementary School, where kindergartners heard a story about refugees, found Burundi in atlases, and traced the geometric patterns of the girls' dances.

The program is part of a Mercyhurst College Education Department initiative that uses the arts to teach more traditional subjects. The college works with Jefferson Elementary School to introduce innovative curriculum in the classrooms.

"The arts are engaging to students, much more so than the skills drills we see in classrooms," said Leanne Roberts, Mercyhurst associate professor of education.

Kindergartner Kendall Janke, 5, was immediately engaged by Mandaleo. She swayed in her seat while the girls danced and listened intently as leaders chanted lyrics and instructions. Afterward, she learned a few words of the girls' native Swahili in a lesson with Mercyhurst College education majors.

"I want to learn to say 'hi' to them," she said. "They look pretty."

Mercyhurst junior Sarah Iabone, of Rochester, N.Y., helped teach Kendall and others rudimentary Swahili and about Burundian religion and culture.

"I wasn't great with paper and pencil stuff," she said. "This kind of learning would have helped me."

Jefferson kindergarten teachers Kim Matthews and Karen Briggs studied aesthetic education with Roberts at the Juilliard School's Lincoln Center Institute. A $100,000 state grant to Mercyhurst College paid for the course and for a three-day aesthetic arts workshop for local teachers.

Briggs has no doubt that aesthetics help children learn more than theater, music, art and dance. She taught music for 22 years before switching to kindergarten five years ago.

"I put the arts into everything that I do in the classroom," she said. "If I read 'The Three Bears,' then the kids act it out."

The young African dancers love to perform and continue to craft their dance. They get together after school and on weekends to choreograph movements to African secular and praise music. Most sessions are at the home of Erie Art Museum education and folk art Director Kelly Armor, who introduced them to their adopted city at its Heritage Festival in summer.

"There's so much of Africa still in them," said Armor, who lived for a time in East Africa. She tells of the girls' delight in the pears and apples lying under the fruit trees in her backyard. "Most American kids would have seen bruised fruit not worth eating. These girls thought they were wonderful and immediately began to fill their skirts with them."

Erie students can learn more of those kinds of lesson from international students, Jefferson Principal Diane Madara said.

"Sometimes they just need to see the appreciation in these children's eyes to appreciate things they take for granted," she said.


Abobana wakwiye gushimirwa?
Sangira ivyiyumviro vyawe nabandi kuri vugaduhabwe ahohepho