Source: Journal Iwacu
L’organe d’information du parti Sahwanya Frodebu a publié un article dans lequel il affirme que des témoins gênants dans l’assassinat d’Ernest Manirumva sont en train d’être assassinés. Iwacu a vérifié une à une les affirmations de l’Aube de la Démocratie dont un des rédacteurs, Pancrace Cimpaye, a dû prendre la fuite.
1. L'Aube de la démocratie a écrit qu'Ezéchiel Icoyishakiye était un agent de transmission du colonel David Nikiza. Il était emprisonné au BSR (Bureau Spécial de Recherche) pour avoir trempé dans l'assassinat d'Ernest Manirumva. Il a été transféré au centre neuro psychiatrique de Kamenge (communément appelé chez le gentil) mais malgré les assurances du commissaire adjoint de la BSR c’est homme dans la nature. Vrai ou faux
Vrai. D'après les enquêtes menées par Iwacu, Ezéchiel Icoyishakiye, était effectivement un AT (Agent de Transmission) du colonel David Nikiza. Selon les informations recueillies auprès de ce centre qui s'occupe des malades mentaux, trois policiers ont amené Ezéchiel Icoyishakiye, menotté, chez le gentil. Ce policier a été admis à l'hôpital le 8 février de cette année: «La police nous a indiqué qu'Ezéchiel Icoyishakiye agressait d'autres détenus et cassait tout objet», affirme un des responsables de l'hôpital. Cette source indique aussi que ce policier a été mis en observation à partir du 9 février mais curieusement, il ne manifestait aucun signe d'un malade mental: « C'était peut-être une façon de le faire sortir de la prison », pense une infirmière de cet hôpital. Elle ajoute qu'Ezéchiel Icoyishakiye a eu droit à une sortie autorisée mais suivie le 10 février: « Il n'est plus sorti depuis ce jour parce que visiblement personne ne le gardait. »
Des gardes-malades retrouvés chez Le Gentil affirment que deux agents qui devaient garder Ezéchiel Icoyishakiye sont partis. Des sources proches de la direction du centre neuro-psychiatrique de Kamenge précisent que l'hôpital a averti la police du départ de ces deux gardes-malades mais celle-ci n'a pas envoyé d'autres policiers pour continuer la garde. Ezéchiel Icoyishakiye a profité du moment où l'on refaisait des installations électriques le 4 mars dans hôpital pour s'enfuir . Il serait actuellement en cachette dans la province de Bubanza.
2. L'Aube a écrit que Nzisabira qui était aussi agent de transmission de David Nikiza est porté disparu. Vrai ou faux
Vrai. Différentes personnes qui le connaissent interrogées par Iwacu indiquent qu'elles ne l'ont pas vu depuis six mois.
3. L'Aube de la démocratie a écrit que la troisième victime qui a échappé à cette campagne d'élimination est Sylvestre Niyoyankunze chauffeur du général de brigade Gervais Ndirakobuca, alias « Ndakugarika » (Je vais t'éliminer). Il a reçu des balles à la poitrine à Bwiza à la 1ère avenue. Vrai ou faux
Vrai. Sylvestre Niyoyankunze, est effectivement un agent de la police et chauffeur de Gervais Ndirakobuca, directeur général adjoint de la police nationale. Il est allé prendre un verre dans la nuit du 13 au 14 mars de cette année dans un bistrot situé à la 1ère avenue dans la commune urbaine de Bwiza. La version de la police est que des bandits ont fait irruption dans ce cabaret pour s'emparer des téléphones et des sommes d’ argent des clients. Ce policier est intervenu pour arrêter ces bandits et lui ont tiré dessus. Néanmoins, ceux qui étaient sur les lieux ce jour-là indiquent le contraire. D'après M. G, serveur dans ce bistrot, des hommes non identifiés sont venus ce soir dans ce cabaret: «Ils ne sont pas entrés à l'intérieur mais ils ont envoyé quelqu'un pour chercher Sylvestre Niyoyankunze.» A sa sortie, témoignent les clients qui ont assisté à toute la scène, il a immédiatement reçu des balles et ces hommes armés sont partis sans être inquiétées. Interrogé à ce sujet, Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police a signifié à Iwacu que le mieux serait de chercher nous même « le policier afin de nous entretenir avec lui. » Iwacu a essayé de le contacter, une fois il a décroché le téléphone mais n’a pas voulu nous rencontrer. Des sources dignes de foi indiquent que Sylvestre Niyoyankunze a est terrorisé parce que ceux qui savent qu'il détient la vérité sur l'assassinat d'Ernest Manirumva le cherchent pour l'éliminer. Il vit caché.
4. L’organe d'information du FRODEBU a écrit que la dernière victime est le capitaine Pacifique Ndikuriyo. L'Aube a précisé que cet officier subalterne avait refusé la mission d'exécuter Ernest Manirumva parce que c'est un converti, « born again ». Vrai ou faux
Vrai. Sa veuve confirme effectivement que son mari était un « sauvé » qui ne pouvait pas accepter de commettre un crime. Il a été assassiné par des hommes en armes le 30 avril même si l'Aube avance la date du 20 avril. Iwacu a retrouvé la veuve de Pacifique Ndikuriyo mais celle-ci n'a pas voulu faire de commentaires. Elle demande seulement que les assassins de son mari soient identifiés et traduits en justice. Néanmoins, des témoins qui ont requis l'anonymat affirment que ce capitaine a été abattu parce qu'il en savait trop: « Une circulation inhabituelle des véhicules de la police le soir de son assassinat à son domicile situé à la 11ème avenue du quartier Mutakura dans la commune urbaine de Cibitoke. Un des agents du capitaine Pacifique Ndikuriye, un surnommé « Mwarabu » avait déserté son poste le soir de l’assassinat.
5. L'Aube de la démocratie a écrit que le directeur de la prison de Rutana a transféré le prévenu Joseph Ntirampeba alias Birara à Bujumbura. Ce démobilisé avait été arrêté par la commission d’enquête. La commission avait interdit ce transfert. Vrai ou faux
Vrai. Une source proche de cette commission confirme l'information. D'après les enquêtes menées par Iwacu, Joseph Birara est un démobilisé qui habitait le quartier Muyinga de la commune urbaine de Kinama avant de se réfugier dans la province Rutana. Il a été engagé dans une société d'énergie appelée SAMANKOR où un haut cadre du service national des renseignements l'a recommandé. Il a été arrêté et emprisonné à Rutana par la 3ème commission d'enquête. Cependant, le directeur de cette maison de détention l'a transféré à Mpimba à l'insu de la commission. Cette dernière a arrêté ce directeur de la prison Rutana. Il est incarcéré à la prison centrale. Nous avons essayé de rencontrer à Mpimba ce directeur de la prison Rutana pour qu'il nous dise celui qui lui a intimé l'ordre de transférer Joseph Ntirampeba sans succès.
6. Le journal du parti Sahwanya FRODEBU a écrit que la camionnette ainsi que l'agent de transmission du directeur des douanes étaient dans la nuit du 8 avril au domicile et au bureau d'Ernest Manirumva. Vrai ou faux
Vrai. Le directeur des douanes a déclaré devant la commission que sa camionnette avait été réquisitionnée par la police présidentielle. Mais au sujet de l’agent de transmission arrêtée Iwacu a constaté que c’est plutôt un certain Albert Sibomana un démobilisé qui gardait le chantier d'Ezéchiel Nibigira, directeur des douanes. La troisième commission l'a arrêté, il est emprisonné à Mpimba.
Temoignage
Il vit dans la clandestinité depuis le début de cette année. C'est un policier qui dit avoir participé à l'assassinat d'Ernest Manirumva sans le savoir. S.J. a livré son témoignage à Iwacu parce qu'il estime que sa vie est en danger.
Selon lui, cinq réunions de préparation de cette tuerie se sont déroulées chez certains officiers supérieurs de la police et de l'armée deux mois avant le passage à l'acte : « Nous sommes allés chez unofficier de la police à Kibenga trois fois, au quartier Kigobe chez un officier supérieur de l'armée deux fois. » Il se souvient surtout de la date du 8 avril 2009, la veille de l'assassinat d'Ernest Manirumva.
S.J. témoigne que l'opération a commencé vers 22 heures ce jour-là: « Nous sommes allés à Mutanga Sud. Arrivés sur les lieux, on nous a dit de sécuriser les axes, car une haute personnalité allait voyager tard dans la nuit. Nous nous sommes exécutés. »
Ce policier indique qu'une voiture est arrivée tout de suite sur les lieux. « J'ai vu l'officier qui habite à Kibenga et deux agents de transmission dont les noms sont connus en sortir. Puis deux autres voitures sont arrivées : celles de l'officier de Kigobe et celle d'un autre officier de la police qui avait participé aux cinq réunions. »
Selon toujours ce témoin, un groupe de deux éléments de la police filait Ernest Manirumva : « Quand il est arrivé chez lui, l'officier de l'armée a donné un masque à l'un des agents de transmission. L'autre officier qui habite Kibenga les a suivis. Ils sont entrés chez Ernest Manirumva. Ils sont ressortis après plus ou moins dix minutes, transportant quelqu'un. J'ai pensé que c'est une personne qu'on vient d'arrêter. Ils l'ont fait monter dans une camionnette. » Le témoin affirme qu’il ne connaissait pas Ernest. Manirumva.
« Notre rôle était de sécuriser les axes routiers »
Par après, S.J et ces autres agents de transmission ont reçu l'ordre de partir: « Il y avait trois véhicules. Nous sommes passés par le boulevard du 28 novembre, passés devant l’hôpital Roi Khaled », se rappelle-t-il. Arrivés à la gare du nord, les trois véhicules se sont dirigés vers le centre ville: « Nous sommes passés près du mess des officiers du côté de la cathédrale Régina Mundi et nous avons longé la route qui mène vers l'hôpital clinique Prince Louis Rwagasore. Nous nous sommes garés près du bureau de la Commission de Désarmement. L'officier de Kibenga a sorti la personne de la camionnette et l'a conduite dans un bâtiment situé près des locaux de la commission de désarmement », signale-t-il.
Ce policier se rappelle qu'ils ont, encore une fois, reçu l'ordre de sécuriser les axes routiers. L'officier de Kigobe nous a dit qu'un minibus de marque Hiace allait arriver et qu'il faudra qu'on le laisse passer. Ce minibus est arrivé à peu près vingt minutes plus tard. Deux personnes qu’il n’a pas pu identifier sont sorties et entrées dans un bâtiment proche de la Commission de Désarmement.
Au bout d'un moment, les deux officiers de la police dont celui de Kibenga et les autres sont ressortis. Nous sommes repartis à Mutanga Sud et nous nous sommes déployé de la même façon pour sécuriser les axes routiers, raconte-t-il. « Le minibus s'est garé près de l'entrée du domicile d'Ernest Manirumva. Deux personnes et un chauffeur étaient à bord. Les deux personnes ont transporté quelque chose vers la maison puis sont revenues. Nous sommes tous remontés dans les véhicules. »
S.J. indique qu'après l'opération, on l'a déposé à la position policière se trouvant près de l'ambassade des États-Unis d'Amérique à côté de la société d'assurance Socabu : « C'est là où j'ai passé la nuit. C'est seulement le lendemain qu’en apprenant à la radio qu'une personne à été retrouvée morte à Mutanga Sud que j'ai compris ce qui s'était réellement passé cette nuit-là. »
« Je ne perçois plus mon salaire »
Quelques mois après, l'officier de la police ci-haut cité lui demande de charger Hilaire Ndayizamba comme étant le commanditaire de cet assassinat: « J'ai travaillé chez l'homme d'affaires Hilaire Ndayizamba. Je faisais partie de sa garde à une certaine période et comme nous sommes ressortissants de la même province, cet officier était sûr que j'arriverai à convaincre les enquêteurs, mais j'ai refusé. »
Après quelques jours, indique S.J, le même officier l'a convoqué, mais par peur il ne s'est pas présenté à son bureau : « Des amis m'ont dit qu'il s'est lui même déplacé jusque-là où je travaillais pour, disait-il, s'entretenir avec moi. Il a même ordonné à mon chef direct de m'arrêter. Ce jour-là, je l'ai vu de mes propres yeux et je suis retourné dans ma cachette. » D'après S.J, cet officier a alors récupéré son fusil. Fin janvier, notre source constate que son salaire n' a pas été versé:« J'ai compris le message et suis parti. »
Selon des organisations de la société civile, elles ont demandé à la troisième commission d'enquête sur l'assassinat d'Ernest Manirumva d'écouter S.J. moyennant une garantie de protection des témoins. Celle-ci a accepté de l'écouter, mais n'a pas donné de garantie de protection, arguant qu'elle n'avait pas la possibilité de le faire.
Pour ces organisations de la société civile, cela est inacceptable, car elles pensent que la commission envisageait d'emprisonner S.J. Ces organisations estiment que la vie de ce policier serait en danger parce qu'il serait plus exposé en prison qu'ailleurs.
Thursday, April 29, 2010
Saturday, April 24, 2010
Heart Breaking Breaking News!
Nkurunziza proclaimed candidate for 2010 presidential candidate by his political party or rather by his squad of death. Congratulation to the CNDD-FDD for choosing mediocrity; thank you for condemning Burundi to another hell, thank you for building free schools with none open to our kids, thank you condemning our kids to the streets. Thank you for sending our mothers to the morgue with free maternal care. Thank you for choosing to sell the country: what do we sell next? I mean Falcon 50 was sold, the Nickel sold, Gold sold, oh what else do we have?
I bet his avocado planting project convinced you? Seriously every one of the 1.669 who voted wants Nkurunziza in the presidential seat again? I thought there were few people with common sense still in CNDD-FDD? Oh I know: who could dare to vote "No" if he/she doesn't want the squad of death to have his/her head on plate by tomorrow morning?
Oh poor victims of Nkurunziza/Adolphe sponsored terrorism, hopefully when the members of the ruling party have the chance to vote in private will speak their hearts and think of this nation engulfed by famine, corruption, poverty and government sponsored murder! Hopefully those who still have common sense will choose reason, will choose for hungry Burundians, for teachers, for our kids toady denied of their right to education...
To Nkurunziza, please stop blaspheming, stop invoking God with your blood soiled hands: Amaraso y'abazir'ubusa azokwagiriza imbere y'Iyo Mana ubeshera ko yagutumwe!
I have said it from day one that this election is a lithmus test to any one with common sense in the nation. I stand to hope that Burundi will choose reason, here we endorse no one!
Monday, April 19, 2010
Portrait of the 2010 Burundian presidential Candidates
Today, we wish to talk to you about Pascaline Kampayano. Please feel free to add additional information that you might know about this candidate: Here we exercise free speech to objectively inform. Remember:"Utora nabi ugatwarwa nabi"!
Pascaline Kampayano was born in 1954 in Ngozi, a northern province of the Republic of Burundi. She was among the parliaments elected for Frobebu in 1993. As the revolt of the people of Burundi took shape under the leadership of Hon. Nyangoma Leonard, Kampayano joined the rebel group where she actively played a role of special mission: what ever that means. In 2005, she will be elected representative of the people of Ngozi to the parliament and was also elected to lead the ladies' organization of CNDD-FDD members. She left the parliament and the current ruling party after the imprisonment of Mr Hussein Radjab along with 21 other members of parliament. Today she plays an imprtant role in UPD zigamiganga that she will represent as a presidential candidate come June 2010. She was elected to be the 2010 presidential candidate for UPD zibamibanga.
Opinion:
We think that UPD still disply stubbornness that lead us to the current mess in a first place. This is seen by UPD's passiveness when it comes to coming together with other parties to sign joint communique: this is serious because it mimics the current image of the NKurunziza's government when it comes dealing with serious issues.
Idealizing Radjabu in my humble opinion is a step back: please understand that we condemn any illegal imprisonment of any Burundian, however, when we evaluate the CNDD-FDD of 2005 to 2007 the time when Radjabu assumed the leadership of the party, we don't see any difference in term of transparency, the respect of Burundian people.
While it becomes imperative for the opposition to win it alone, any coallition of the opposistion should make sure the candidate is able to lead, to inspire and to decentralize power and put it back in the hands of Burundian people. We wish Kampayano best of luck
Pascaline Kampayano was born in 1954 in Ngozi, a northern province of the Republic of Burundi. She was among the parliaments elected for Frobebu in 1993. As the revolt of the people of Burundi took shape under the leadership of Hon. Nyangoma Leonard, Kampayano joined the rebel group where she actively played a role of special mission: what ever that means. In 2005, she will be elected representative of the people of Ngozi to the parliament and was also elected to lead the ladies' organization of CNDD-FDD members. She left the parliament and the current ruling party after the imprisonment of Mr Hussein Radjab along with 21 other members of parliament. Today she plays an imprtant role in UPD zigamiganga that she will represent as a presidential candidate come June 2010. She was elected to be the 2010 presidential candidate for UPD zibamibanga.
Opinion:
We think that UPD still disply stubbornness that lead us to the current mess in a first place. This is seen by UPD's passiveness when it comes to coming together with other parties to sign joint communique: this is serious because it mimics the current image of the NKurunziza's government when it comes dealing with serious issues.
Idealizing Radjabu in my humble opinion is a step back: please understand that we condemn any illegal imprisonment of any Burundian, however, when we evaluate the CNDD-FDD of 2005 to 2007 the time when Radjabu assumed the leadership of the party, we don't see any difference in term of transparency, the respect of Burundian people.
While it becomes imperative for the opposition to win it alone, any coallition of the opposistion should make sure the candidate is able to lead, to inspire and to decentralize power and put it back in the hands of Burundian people. We wish Kampayano best of luck
Tuesday, April 13, 2010
Portraits of the 2010 Presidential candidates
With a dozen of candidates already announced for the coming presidential Burundian election, we thought we can give a short portrait of each candidate. Today, we wish to start by Domitien Ndayizeye. Please feel free to add additional information that you might know about this candidate: Here we exercise free speech to objectively inform. Remember:"Utora nabi ugatwarwa nabi"!
Domitien Ndayizeye:
Ndayizeye was born on May 2, 1953 in Kayanza, Burundi. He was obliged to flee the country at the age of 19 to Belgium where he stayed until 1982. While in Exile in Belgium, he received a degree of industrial engineering. His political career also saw the sun: He was among the leaders of a movement of Burundian Hutu elite for the progress and the emancipation also know as MEPROBA. His role in this organization will continue after his coming back to Africa. While in Rwanda,he acted as a senior sales and technical manager in a Dutch Auto company. Meproba movement is seen by many as a precursor of the actual Democratic front of Burundi today known as Frodebu. However, it wasn't the only Hutu movement of the time. Ndayizeye assumed different responsibilities in Frodebu, and several government after its victory in 93.
In 1995, he was arrested and tortured by the government. He will be freed the following year. In 1997, he was again arrested and put to prison. In 2007, he will go back to prison again under the NKurunziza government.
In 2001, he was appointed interim president according to the Arusha peace deal. He was a man enough to accept defeat during the 2005 presidential election (by the Parliament). Since then, he is in the senate and was appointed by his party (Frodebu) as a presidential candidate for the up coming presidential election. (Facts provided by Ninde.org and Wikipedia)
OPINION:
As president, he failed to tackle the issue of poverty and corruption and was not friendly with free speech. One can recall the problem he had with a couple of private news organizations in the country. He also has failed to secure the borders of the nation as many Congolese were massacred on the Burundian soil. Although he ruled during a time where an armed Palipehutu was still in the bush, we did not assist to the kind of violence that we've seen during the current administration.
We wish Ndayizeye Domitien best of luck as he prepares himself to reconquer the presidential seat.
Our wish here is for all those who are sick and tired of the inability to lead of this administration to come together against the evil that they brought to our nation, so that an environment of peace and justice come back. So that those who have looted, killed and raped face justice: Only then will we be an independent nation.
Domitien Ndayizeye:
Ndayizeye was born on May 2, 1953 in Kayanza, Burundi. He was obliged to flee the country at the age of 19 to Belgium where he stayed until 1982. While in Exile in Belgium, he received a degree of industrial engineering. His political career also saw the sun: He was among the leaders of a movement of Burundian Hutu elite for the progress and the emancipation also know as MEPROBA. His role in this organization will continue after his coming back to Africa. While in Rwanda,he acted as a senior sales and technical manager in a Dutch Auto company. Meproba movement is seen by many as a precursor of the actual Democratic front of Burundi today known as Frodebu. However, it wasn't the only Hutu movement of the time. Ndayizeye assumed different responsibilities in Frodebu, and several government after its victory in 93.
In 1995, he was arrested and tortured by the government. He will be freed the following year. In 1997, he was again arrested and put to prison. In 2007, he will go back to prison again under the NKurunziza government.
In 2001, he was appointed interim president according to the Arusha peace deal. He was a man enough to accept defeat during the 2005 presidential election (by the Parliament). Since then, he is in the senate and was appointed by his party (Frodebu) as a presidential candidate for the up coming presidential election. (Facts provided by Ninde.org and Wikipedia)
OPINION:
As president, he failed to tackle the issue of poverty and corruption and was not friendly with free speech. One can recall the problem he had with a couple of private news organizations in the country. He also has failed to secure the borders of the nation as many Congolese were massacred on the Burundian soil. Although he ruled during a time where an armed Palipehutu was still in the bush, we did not assist to the kind of violence that we've seen during the current administration.
We wish Ndayizeye Domitien best of luck as he prepares himself to reconquer the presidential seat.
Our wish here is for all those who are sick and tired of the inability to lead of this administration to come together against the evil that they brought to our nation, so that an environment of peace and justice come back. So that those who have looted, killed and raped face justice: Only then will we be an independent nation.
Thursday, April 8, 2010
Signature d'un décret portant convocation du corps électoral au Burundi
Cosome
Le 08 avril 10
Le décret portant convocation des électeurs à l'élection des conseils communaux, à l'élection présidentielle, législative et sénatoriale a été rendu public mardi à quelques semaines du début des secondes consultations populaires post-conflit prévues entre les mois de mai et septembre prochains.
L'article 7 du décret stipule que tous les citoyens burundais remplissant les conditions requises par la loi résident au Burundi sont appelés à participer à l'élection des conseils communaux qui se tiendra le 21 mai 2010. Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs dossiers de candidatures du 7 au 16 avril 2010, selon le même décret du chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza.
Chaque commune du pays constitue une circonscription électorale et le choix des conseillers communaux aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées et au scrutin secret conformément aux dispositions de l'article 55 du code électoral.
Le nombre de conseillers communaux par commune est de 15 personnes et chaque liste bloquée comprend au moins 15 candidats et au plus 30 candidats.
Au chapitre de l'élection présidentielle, tous les citoyens remplissant les les conditions requises par la loi, résidant au Burundi ou à l'étranger, sont appelés à participer à l'élection du président de la république qui se tiendra le 28 mai 2010, poursuit le texte du décret.
Les partis politiques ainsi que les indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à dépose leurs dossiers de candidature du 15 au 24 mai 2010.
L'élection du président de la république aura lieu, par ailleurs, au suffrage universel direct et au scrutin secret.
L'article 15 du décret précise en outre que l'élection du président de la république a lieu au scrutin uninominal à deux tours. Il est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés et si celle-ci n'est pas obtenue au premier tour, il est procédé à l'organisation, dans un délai de 15 jours, à un second tour entre les deux candidats qui ont recueilli le plus grand nombre de suffrages. Et élu le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés.
Concernant l'élection des députés, tous les citoyens remplissant les conditions requises sont également appelés à participer à l'élection des députés qui se tiendra le 23 juillet 2010.
Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 9 au 23 juin 2010.
L'élection des députés aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées à la représentation proportionnelle et au scrutin secret. Eu égard aux résultats du recensement général de la population de 2008, les sièges à pourvoir par circonscription électorale sont répartis comme suit :
Bubanza : 4; Bujumbura : 7; Bururi : 7; Cankuzo : 3; Cibitoke : 6; Gitega : 9; Karusi : 6; Kayanza : 7; Kirundo : 8; Makamba : 5; Muramvya : 4; Muyinga : 8; Mwaro : 3; Ngozi : 8; Rutana : 4; Ruyigi : 5; Bujumbura-Mairie :6
Total : 100 sièges
Au sujet de l'élection des sénateurs, tous les membres des conseils communaux élus en date du 21 mai 2010 sont appelés à participer à l'élection sénatoriale qui se tiendra le 28 juillet 2010.
Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 14 au 28 juin 2010.
L'élection des sénateurs aura lieu au suffrage universel indirect sur base de listes bloquées et les membres des conseils communaux de chaque circonscription éliront deux sénateurs provenant des communautés ethniques différentes au cours de deux scrutins distincts sur base des candidatures présentées par les partis politiques ou à titre indépendant.
Le 08 avril 10
Le décret portant convocation des électeurs à l'élection des conseils communaux, à l'élection présidentielle, législative et sénatoriale a été rendu public mardi à quelques semaines du début des secondes consultations populaires post-conflit prévues entre les mois de mai et septembre prochains.
L'article 7 du décret stipule que tous les citoyens burundais remplissant les conditions requises par la loi résident au Burundi sont appelés à participer à l'élection des conseils communaux qui se tiendra le 21 mai 2010. Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs dossiers de candidatures du 7 au 16 avril 2010, selon le même décret du chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza.
Chaque commune du pays constitue une circonscription électorale et le choix des conseillers communaux aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées et au scrutin secret conformément aux dispositions de l'article 55 du code électoral.
Le nombre de conseillers communaux par commune est de 15 personnes et chaque liste bloquée comprend au moins 15 candidats et au plus 30 candidats.
Au chapitre de l'élection présidentielle, tous les citoyens remplissant les les conditions requises par la loi, résidant au Burundi ou à l'étranger, sont appelés à participer à l'élection du président de la république qui se tiendra le 28 mai 2010, poursuit le texte du décret.
Les partis politiques ainsi que les indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à dépose leurs dossiers de candidature du 15 au 24 mai 2010.
L'élection du président de la république aura lieu, par ailleurs, au suffrage universel direct et au scrutin secret.
L'article 15 du décret précise en outre que l'élection du président de la république a lieu au scrutin uninominal à deux tours. Il est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés et si celle-ci n'est pas obtenue au premier tour, il est procédé à l'organisation, dans un délai de 15 jours, à un second tour entre les deux candidats qui ont recueilli le plus grand nombre de suffrages. Et élu le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés.
Concernant l'élection des députés, tous les citoyens remplissant les conditions requises sont également appelés à participer à l'élection des députés qui se tiendra le 23 juillet 2010.
Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 9 au 23 juin 2010.
L'élection des députés aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées à la représentation proportionnelle et au scrutin secret. Eu égard aux résultats du recensement général de la population de 2008, les sièges à pourvoir par circonscription électorale sont répartis comme suit :
Bubanza : 4; Bujumbura : 7; Bururi : 7; Cankuzo : 3; Cibitoke : 6; Gitega : 9; Karusi : 6; Kayanza : 7; Kirundo : 8; Makamba : 5; Muramvya : 4; Muyinga : 8; Mwaro : 3; Ngozi : 8; Rutana : 4; Ruyigi : 5; Bujumbura-Mairie :6
Total : 100 sièges
Au sujet de l'élection des sénateurs, tous les membres des conseils communaux élus en date du 21 mai 2010 sont appelés à participer à l'élection sénatoriale qui se tiendra le 28 juillet 2010.
Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 14 au 28 juin 2010.
L'élection des sénateurs aura lieu au suffrage universel indirect sur base de listes bloquées et les membres des conseils communaux de chaque circonscription éliront deux sénateurs provenant des communautés ethniques différentes au cours de deux scrutins distincts sur base des candidatures présentées par les partis politiques ou à titre indépendant.
Friday, April 2, 2010
ASSASSINAT D’ERNEST MANIRUMVA : UNE BOMBE QUI ATTEND LES TÉNORS DE BUJUMBURA.
AUBE DE LA DEMOCRATIE ET MANIRUMVA
01-04-2010
ASSASSINAT D’ERNEST MANIRUMVA : UNE BOMBE QUI ATTEND LES TÉNORS DE BUJUMBURA.
Cela va faire bientôt une année que le vice-président de l’OLUCOME (Organisation de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques), Monsieur Ernest MANIRUMVA a été sauvagement assassiné.
Des commissions d’enquête ont été initiées sans succès. Même la dernière commission est en passe de sortir un rapport presque vide car elle aussi a peur de traduire les véritables hommes forts en justice.
Malheureusement et c’est cela qui devient de plus en plus inacceptable, des innocents sont emprisonnés, d’autres en cavales et d’autres sont abattus systématiquement dans l’indifférence totale.
La société civile a presque démissionné, les hommes politiques ignorent presque les tenants et les aboutissants de ce carnage, ils sont donc impassibles, la communauté internationale se tait et guette.
C’est dans cette indifférence que le rouleau compresseur continue d’éliminer physiquement tous les témoins gênants. Ils sont nombreux, ils sont plus de trente sur la liste d’attente.
Qui sont ces témoins qui doivent être exécutés. Et quelle est la main qui les descend ? Les hommes qui sont en train d’être exécutés sont les agents de Transmission et les chauffeurs des hauts gradés de la police qui ont participé à l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. A côté de cette catégorie il y aura un autre groupe cible qui a été placé sur l’itinéraire de cette opération macabre. Ils sont plus d’une vingtaine. Cette nuit-là on leur avait dit que le chef de l’Etat allait se déplacer tard dans la nuit pour justifier le déploiement. Mais ce groupe n’est pas encore exécuté.
Aujourd’hui ceux qui sont déjà assassinés ou portés disparus sont :
- COYISHAKIYE Ezéchiel, il était un agent de transmission du colonel David NIKIZA. Il a été conduit à l’hôpital dénommé « Chez le gentil ». Mais malgré les assurances du Commissaire Adjoint de la PSR, Monsieur Louis…, cet homme a disparu dans la nature. Il est vraisemblablement mort. Et pourtant ce commissaire avait devant la commission d’enquête déclaré qu’il était à l’hôpital et bien gardé.
- Le deuxième Agent du même David NIKIZA s’appelle NZISABIRA. Il est lui aussi porté disparu.
- La troisième victime qui a échappé à cette campagne d’élimination s’appelle NIYOYANKUNZE Sylvestre. Ce policier, chauffeur du Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, le Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA alias NDAKUGARIKA (je vais t’éliminer) a reçu des balles en pleine poitrine à la 1ère avenue Bwiza le Week-end du 13-14 mars 2010. Il n’est pas mort. Interrogé sur les faits, il a gardé un silence de mort.
- Le quatrième cas est celui d’un deuxième agent du même NDAKUGARIKA. Il est porté disparu.
Mais à la police on déclare qu’il a déserté. Mais dans le dernier rapport du BINUB un corps non identifié criblé de plusieurs balles en pleine poitrine a été ramassé. Probablement que c’est ce policier qui manque à l’appel chez NDAKUGARIKA.
- La dernière victime qui a été assassinée le 20 Avril 2009, soit 2 semaines après l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA est ce capitaine Pacifique NDIKURIYO. Cet officier subalterne qui faisait partie de la garde présidentielle avait participé à deux réunions sur le cas MANIRUMVA. Mais quand le groupe a décidé qu’Ernest MANIRUMVA devait être tué, le capitaine Pacifique NDIKURIYO a refusé d’exécuter cette mission en ces termes : « NARAKIJIJWE NTA MARASO NSHOBORA GUKORA » , « je suis un converti, je ne peux pas verser le sang d’un innocent »
Dès lors il n’a plus participé aux deux dernières réunions. Mais il connaissait le projet secret. Il faillait le faire taire définitivement !
Mais qui participaient à cette réunion ? Il s’agit des hommes forts de la police nationale et de la police présidentielle. Ce sont les mêmes qu’on a retrouvé sur tous les lieux où MANIRUMVA a été traîné. De son domicile cette équipe l’a traîné à son Bureau sis à Kigobe Sud. De Kigobe sud on l’a transporté en plein centre ville où il a subi un interrogatoire atroce. De là il a été traîné jusqu’à Mutanga Sud.
Ces hommes qui supervisaient l’opération avaient malheureusement, tous des chauffeurs et des agents de transmission. Il s’agissait de :
- Général Major Adolphe NSHIMIRIMANA ;
- Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA ;
- Le Colonel David NIKIZA ;
- Major Désiré UWAMAHORO.
Ce sont les mêmes qui ont tenu les quatre réunions de préparation.
Ernest MANIRUMVA a donc été tué par des hauts responsables de la République. Ceci nous aide à comprendre 4 faits troublants :
1°. Le Directeur de la prison de Rutana a transféré le prévenu NTIRAMPEBA Joseph alias BIRARA à Bujumbura. Pourtant ce transfert avait été interdit par la commission d’enquête.
Ce transfert a été exigé par les mêmes dinosaures. Il avait pour objet de faire porter le chapeau à l’homme d’affaire Hilaire NDAYIZAMBA. A ce titre Monsieur Joseph NTIRAMPEBA devait charger Hilaire NDAYIZAMBA. Le prévenu a refusé ce montage parce qu’il ne connaissait pas ce NDAYIZAMBA. De surplus en acceptant ce faux témoignage NTIRAMPEBA se mettait ipso facto la corde au cou. Précisons que ce NTIRAMPEBA Joseph, un ancien démobilisé, avait bénéficié d’une recommandation spéciale pour travailler loin de Bujumbura, à Rutana, dans la société SAMANKOR. Une société qui a offert à la première dame un don d’une valeur de huit cent milles dollars américains ; une société qui affrète de temps en temps un jet pour le déplacement du chef de l’Etat à l’étranger.
La commission d’enquête non content de ce transfert de NTIRAMPEBA, a ordonné l’arrestation du Directeur de la Prison de Rutana. Celui-ci est actuellement en prison. Mais il a refusé devant la commission d’enquête de décliner l’identité de la personne qui lui a donné l’ordre de transférer le prévenu NTIRAMPEBA. A cette question il oppose un silence de mort. C’est dire que l’ordre est venu des hommes forts du pouvoir. Mais le silence de l’ancien Directeur de la prison de Rutana ne le protège pas. Il risque de subir le sort du capitaine Pacifique NDIKURIYO. Il peut être exécuté pour le faire taire définitivement.
2°. Le deuxième fait troublant vient des restrictions qui ont été imposées au FBI, son champ d’action a été réduit et surveillé. Ainsi le FBI n’a pas pu interroger les gros poissons de la police. Bien plus ils n’avaient pas le droit d’établir un contact sans la présence des burundais, encadreurs.
Que cachait-on au FBI ?
3°. Le troisième fait troublant vient de la déclaration faite par le Directeur des Douanes, Monsieur Ezéchiel devant la commission. A ce titre, rappelons que sa camionnette ainsi que son agent de transmission était dans cette nuit fatidique du 8 avril 2010 au domicile et au bureau de la victime. A la question de savoir comment cette camionnette s’est retrouvée dans cet acte criminel. Monsieur Ezéchiel a répondu tout simplement que sa camionnette avait été réquisitionnée par la police présidentielle et qu’il ignore le mobile de cette réquisition. Ce qui est étonnant c’est que seul l’agent de sécurité d’Ezéchiel a été arrêté. Mais l’homme qui a réquisitionné le véhicule n’est pas inquiété.
4°. Par contre Prosper Mérimée, Hilaire NDAYIZAMBA, le directeur de la Prison de Rutana ainsi que quelques éléments de la police restent en prison pendant que les véritables responsables de cet acte ignoble sont en liberté en train de liquider les témoins. Franchement la communauté internationale devrait faire quelque chose sinon ce dossier risque d’emporter plusieurs vies humaines. Sur cette liste des victimes il sied de rappeler le cas de l’homme d’affaire RWASA Salvator qui a dû s’exiler parce qu’il allait lui aussi être arrêté injustement.
Le parlement burundais doit se saisir de ce dossier afin d’arrêter cet hécatombe des innocents. Ceci est un devoir de tout élu du peuple digne de son nom.
J’ai parlé des victimes, j’ai parlé des bourreaux mais j’ai oublié de parler de l’essentiel : le mobile de l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. Pourquoi cet intègre, patriote citoyen a été immolé sur l’autel des martyrs de la Bonne Gouvernance ? Les raisons qui ont présidé à l’assassinat de ce digne fils du Burundi procède d’une investigation qu’il menait autour des armes qui sont achetées par le Burundi mais qui ne sont pas enregistrées dans aucun magasin d’armement du pays. Il cherchait à savoir où allaient ces armes et d’où provenaient les fonds pour les acheter. Le pauvre avait commencé à poser la question à la police pour savoir à quand datait la dernière commande des armes. Il ne savait pas qu’il venait de mettre les pieds dans un réseau impitoyable de trafic d’armes!
Il semblerait qu’au Ministère de la Défense Nationale et des Anciens combattants on était au courant de cette démarche heureuse d’Ernest MANIRUMVA. Est-ce pour cette raison que le Lieutenant Général Germain NIYOYANKANA, ministre de la Défense Nationale était sur les lieux du crime le matin 9 avril 2010, avec un air très fâcheux ? Ceux qui l’ont vu sur les lieux du drame, on vu un homme profondément choqué et abattu !
Cette présence du ministre de la Défense rappelle un fait important qui reste gravé dans la mémoire des sénateurs et surtout du Sénateur RUGIRA Jean Marie aujourd’hui en cavale au Canada. A ce sujet les élus sénateurs se souviennent d’une loi qui est passé au Sénat qui dépouillait le Ministère de la Défense de toute prérogative d’achat des armes. Cette prérogative ainsi que l’autorisation de port d’armes revenaient au seul Ministre BUNYONI de la Sécurité Publique ! Le sénateur RUGIRA Jean Marie n’a pas manqué ce jour-là d’ironiser et de poser la question de savoir si le Ministre BUNYONI n’allait pas être débordé par toutes ces prérogatives ! Pour RUGIRA ce transfert de compétence était inquiétant ! Il avait raison de s’exiler le sénateur RUGIRA Jean Marie. Aujourd’hui il serait sur la liste des hommes à abattre. Cette folie meurtrière qui tourne autour de ce dossier ne l’aurait pas épargné.
En tout état de cause cette folie meurtrière autour de ce dossier doit cesser par tous les moyens. Sinon l’histoire nous jugera très sévèrement ! Du reste Hilaire NDAYIZAMBA, Prosper Mérimée, RWASA Salvator n’ont pas quitté le haricot et le café pour embrasser le trafic d’armes ! C’est absurde ! Ils doivent être libérés ! Ils n’avaient aucune raison de tuer MANIRUMVA !
Le FRODEBU a déjà dans son plan d’action la mise en place d’un prix pour la bonne gouvernance dénommé « prix Ernest MANIRUMVA ». Et il devra être érigé en héros national de la Bonne Gouvernance. Mais cela ne suffit pas, honorable Léonce NGENDAKUMANA ! Arrêtez les coupables ! Interpellez le Gouvernement ! Prenez à témoin le peuple burundais, ce cartel ne peut pas continuer à régner sur le Burundi !
NDIMURUVUGO A.
Addendum:
Mr Pancrace Cimpaye est deja en exil en rapport avec cette publication: Ewe Burundi bwacu waragoye, wakize ba micombero wiyambika Nkurunziza....Le jour viendra!
01-04-2010
ASSASSINAT D’ERNEST MANIRUMVA : UNE BOMBE QUI ATTEND LES TÉNORS DE BUJUMBURA.
Cela va faire bientôt une année que le vice-président de l’OLUCOME (Organisation de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques), Monsieur Ernest MANIRUMVA a été sauvagement assassiné.
Des commissions d’enquête ont été initiées sans succès. Même la dernière commission est en passe de sortir un rapport presque vide car elle aussi a peur de traduire les véritables hommes forts en justice.
Malheureusement et c’est cela qui devient de plus en plus inacceptable, des innocents sont emprisonnés, d’autres en cavales et d’autres sont abattus systématiquement dans l’indifférence totale.
La société civile a presque démissionné, les hommes politiques ignorent presque les tenants et les aboutissants de ce carnage, ils sont donc impassibles, la communauté internationale se tait et guette.
C’est dans cette indifférence que le rouleau compresseur continue d’éliminer physiquement tous les témoins gênants. Ils sont nombreux, ils sont plus de trente sur la liste d’attente.
Qui sont ces témoins qui doivent être exécutés. Et quelle est la main qui les descend ? Les hommes qui sont en train d’être exécutés sont les agents de Transmission et les chauffeurs des hauts gradés de la police qui ont participé à l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. A côté de cette catégorie il y aura un autre groupe cible qui a été placé sur l’itinéraire de cette opération macabre. Ils sont plus d’une vingtaine. Cette nuit-là on leur avait dit que le chef de l’Etat allait se déplacer tard dans la nuit pour justifier le déploiement. Mais ce groupe n’est pas encore exécuté.
Aujourd’hui ceux qui sont déjà assassinés ou portés disparus sont :
- COYISHAKIYE Ezéchiel, il était un agent de transmission du colonel David NIKIZA. Il a été conduit à l’hôpital dénommé « Chez le gentil ». Mais malgré les assurances du Commissaire Adjoint de la PSR, Monsieur Louis…, cet homme a disparu dans la nature. Il est vraisemblablement mort. Et pourtant ce commissaire avait devant la commission d’enquête déclaré qu’il était à l’hôpital et bien gardé.
- Le deuxième Agent du même David NIKIZA s’appelle NZISABIRA. Il est lui aussi porté disparu.
- La troisième victime qui a échappé à cette campagne d’élimination s’appelle NIYOYANKUNZE Sylvestre. Ce policier, chauffeur du Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, le Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA alias NDAKUGARIKA (je vais t’éliminer) a reçu des balles en pleine poitrine à la 1ère avenue Bwiza le Week-end du 13-14 mars 2010. Il n’est pas mort. Interrogé sur les faits, il a gardé un silence de mort.
- Le quatrième cas est celui d’un deuxième agent du même NDAKUGARIKA. Il est porté disparu.
Mais à la police on déclare qu’il a déserté. Mais dans le dernier rapport du BINUB un corps non identifié criblé de plusieurs balles en pleine poitrine a été ramassé. Probablement que c’est ce policier qui manque à l’appel chez NDAKUGARIKA.
- La dernière victime qui a été assassinée le 20 Avril 2009, soit 2 semaines après l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA est ce capitaine Pacifique NDIKURIYO. Cet officier subalterne qui faisait partie de la garde présidentielle avait participé à deux réunions sur le cas MANIRUMVA. Mais quand le groupe a décidé qu’Ernest MANIRUMVA devait être tué, le capitaine Pacifique NDIKURIYO a refusé d’exécuter cette mission en ces termes : « NARAKIJIJWE NTA MARASO NSHOBORA GUKORA » , « je suis un converti, je ne peux pas verser le sang d’un innocent »
Dès lors il n’a plus participé aux deux dernières réunions. Mais il connaissait le projet secret. Il faillait le faire taire définitivement !
Mais qui participaient à cette réunion ? Il s’agit des hommes forts de la police nationale et de la police présidentielle. Ce sont les mêmes qu’on a retrouvé sur tous les lieux où MANIRUMVA a été traîné. De son domicile cette équipe l’a traîné à son Bureau sis à Kigobe Sud. De Kigobe sud on l’a transporté en plein centre ville où il a subi un interrogatoire atroce. De là il a été traîné jusqu’à Mutanga Sud.
Ces hommes qui supervisaient l’opération avaient malheureusement, tous des chauffeurs et des agents de transmission. Il s’agissait de :
- Général Major Adolphe NSHIMIRIMANA ;
- Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA ;
- Le Colonel David NIKIZA ;
- Major Désiré UWAMAHORO.
Ce sont les mêmes qui ont tenu les quatre réunions de préparation.
Ernest MANIRUMVA a donc été tué par des hauts responsables de la République. Ceci nous aide à comprendre 4 faits troublants :
1°. Le Directeur de la prison de Rutana a transféré le prévenu NTIRAMPEBA Joseph alias BIRARA à Bujumbura. Pourtant ce transfert avait été interdit par la commission d’enquête.
Ce transfert a été exigé par les mêmes dinosaures. Il avait pour objet de faire porter le chapeau à l’homme d’affaire Hilaire NDAYIZAMBA. A ce titre Monsieur Joseph NTIRAMPEBA devait charger Hilaire NDAYIZAMBA. Le prévenu a refusé ce montage parce qu’il ne connaissait pas ce NDAYIZAMBA. De surplus en acceptant ce faux témoignage NTIRAMPEBA se mettait ipso facto la corde au cou. Précisons que ce NTIRAMPEBA Joseph, un ancien démobilisé, avait bénéficié d’une recommandation spéciale pour travailler loin de Bujumbura, à Rutana, dans la société SAMANKOR. Une société qui a offert à la première dame un don d’une valeur de huit cent milles dollars américains ; une société qui affrète de temps en temps un jet pour le déplacement du chef de l’Etat à l’étranger.
La commission d’enquête non content de ce transfert de NTIRAMPEBA, a ordonné l’arrestation du Directeur de la Prison de Rutana. Celui-ci est actuellement en prison. Mais il a refusé devant la commission d’enquête de décliner l’identité de la personne qui lui a donné l’ordre de transférer le prévenu NTIRAMPEBA. A cette question il oppose un silence de mort. C’est dire que l’ordre est venu des hommes forts du pouvoir. Mais le silence de l’ancien Directeur de la prison de Rutana ne le protège pas. Il risque de subir le sort du capitaine Pacifique NDIKURIYO. Il peut être exécuté pour le faire taire définitivement.
2°. Le deuxième fait troublant vient des restrictions qui ont été imposées au FBI, son champ d’action a été réduit et surveillé. Ainsi le FBI n’a pas pu interroger les gros poissons de la police. Bien plus ils n’avaient pas le droit d’établir un contact sans la présence des burundais, encadreurs.
Que cachait-on au FBI ?
3°. Le troisième fait troublant vient de la déclaration faite par le Directeur des Douanes, Monsieur Ezéchiel devant la commission. A ce titre, rappelons que sa camionnette ainsi que son agent de transmission était dans cette nuit fatidique du 8 avril 2010 au domicile et au bureau de la victime. A la question de savoir comment cette camionnette s’est retrouvée dans cet acte criminel. Monsieur Ezéchiel a répondu tout simplement que sa camionnette avait été réquisitionnée par la police présidentielle et qu’il ignore le mobile de cette réquisition. Ce qui est étonnant c’est que seul l’agent de sécurité d’Ezéchiel a été arrêté. Mais l’homme qui a réquisitionné le véhicule n’est pas inquiété.
4°. Par contre Prosper Mérimée, Hilaire NDAYIZAMBA, le directeur de la Prison de Rutana ainsi que quelques éléments de la police restent en prison pendant que les véritables responsables de cet acte ignoble sont en liberté en train de liquider les témoins. Franchement la communauté internationale devrait faire quelque chose sinon ce dossier risque d’emporter plusieurs vies humaines. Sur cette liste des victimes il sied de rappeler le cas de l’homme d’affaire RWASA Salvator qui a dû s’exiler parce qu’il allait lui aussi être arrêté injustement.
Le parlement burundais doit se saisir de ce dossier afin d’arrêter cet hécatombe des innocents. Ceci est un devoir de tout élu du peuple digne de son nom.
J’ai parlé des victimes, j’ai parlé des bourreaux mais j’ai oublié de parler de l’essentiel : le mobile de l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. Pourquoi cet intègre, patriote citoyen a été immolé sur l’autel des martyrs de la Bonne Gouvernance ? Les raisons qui ont présidé à l’assassinat de ce digne fils du Burundi procède d’une investigation qu’il menait autour des armes qui sont achetées par le Burundi mais qui ne sont pas enregistrées dans aucun magasin d’armement du pays. Il cherchait à savoir où allaient ces armes et d’où provenaient les fonds pour les acheter. Le pauvre avait commencé à poser la question à la police pour savoir à quand datait la dernière commande des armes. Il ne savait pas qu’il venait de mettre les pieds dans un réseau impitoyable de trafic d’armes!
Il semblerait qu’au Ministère de la Défense Nationale et des Anciens combattants on était au courant de cette démarche heureuse d’Ernest MANIRUMVA. Est-ce pour cette raison que le Lieutenant Général Germain NIYOYANKANA, ministre de la Défense Nationale était sur les lieux du crime le matin 9 avril 2010, avec un air très fâcheux ? Ceux qui l’ont vu sur les lieux du drame, on vu un homme profondément choqué et abattu !
Cette présence du ministre de la Défense rappelle un fait important qui reste gravé dans la mémoire des sénateurs et surtout du Sénateur RUGIRA Jean Marie aujourd’hui en cavale au Canada. A ce sujet les élus sénateurs se souviennent d’une loi qui est passé au Sénat qui dépouillait le Ministère de la Défense de toute prérogative d’achat des armes. Cette prérogative ainsi que l’autorisation de port d’armes revenaient au seul Ministre BUNYONI de la Sécurité Publique ! Le sénateur RUGIRA Jean Marie n’a pas manqué ce jour-là d’ironiser et de poser la question de savoir si le Ministre BUNYONI n’allait pas être débordé par toutes ces prérogatives ! Pour RUGIRA ce transfert de compétence était inquiétant ! Il avait raison de s’exiler le sénateur RUGIRA Jean Marie. Aujourd’hui il serait sur la liste des hommes à abattre. Cette folie meurtrière qui tourne autour de ce dossier ne l’aurait pas épargné.
En tout état de cause cette folie meurtrière autour de ce dossier doit cesser par tous les moyens. Sinon l’histoire nous jugera très sévèrement ! Du reste Hilaire NDAYIZAMBA, Prosper Mérimée, RWASA Salvator n’ont pas quitté le haricot et le café pour embrasser le trafic d’armes ! C’est absurde ! Ils doivent être libérés ! Ils n’avaient aucune raison de tuer MANIRUMVA !
Le FRODEBU a déjà dans son plan d’action la mise en place d’un prix pour la bonne gouvernance dénommé « prix Ernest MANIRUMVA ». Et il devra être érigé en héros national de la Bonne Gouvernance. Mais cela ne suffit pas, honorable Léonce NGENDAKUMANA ! Arrêtez les coupables ! Interpellez le Gouvernement ! Prenez à témoin le peuple burundais, ce cartel ne peut pas continuer à régner sur le Burundi !
NDIMURUVUGO A.
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Mr Pancrace Cimpaye est deja en exil en rapport avec cette publication: Ewe Burundi bwacu waragoye, wakize ba micombero wiyambika Nkurunziza....Le jour viendra!
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