Wednesday, April 30, 2008

What do Think?

Is Nkurunziza a great Chameleon?
It seems that none of the actual Burundians in power did have any class of History during the course of their formal and informal education. There are few examples out there where governmental forces have reduced to nothing an armed group. Boyoya thought he could when he came back to power.
I happened to be at a conference where the president was the keynote speaker, and one of the messages he gave was "Mu Burundi nta ntambara izosubira kwaduka" (There is will be no hostilities in Burundi any more). What he meant was probably something other than what most of us understood. Was it another way to say we have eliminated the FNL? Nkurunziza cannot win the war against FNL because he has failed to win the war against FDN when the majority of the population was behind him. He might use loans and taxpayers’ resources to spend on the war, but what he forgets is what he endured as a rebel (Yakize icamwirukana). Militarily winning the war with against FNL means sending to exile so many angry people who will not rest until they are done with his government.
Another reason why Nkurunziza is missing it all. How can Tanzania honor Rwasa as "Mheshimiwa" (his excellency) and pretend to be activelly on the part of the Burundian government? If Tanzanian authority thought Agathon's actions were unjustified, then they could refuse him a safe heaven. Poor Nkurunziza asks Tanzania to intervene. One can understand that Tanzania recognizes Rwasa as another son of Burundi and so should Nkurunziza. It is time to claim our country back.For naive people like myself, and many other people, it is simple. FNL is not asking for the presidential palace or anything of unthinkable value. I call myself naive because may be I don't get it.
What might be the reasons behind the government's stubborness? Preparing the next election in an environment of confusion is what might be haunting the Burundian administration because then anything they do can be justified. But think of the percentage of peasants who hate the actual government. It is clear that Nkurunziza and Rwasa come from the same geographical region so that's rules out regional difference. It is also clear that Nkurunziza and Rwasa come from the same ethinic group. That rules out ethnic difference. None bapfa itongo?
As a Burundian, I have a say. I voted in 2005. Back then, I did not believe CNDD-FDD was serious, and unfortunately I was right. For me the credibility of CNDD-FDD ended with the split that resulted in many branches of CNDD and FDD. That's not the point though. The point is that it is time now. It is time for all Burundians who love the people to come together. 2010 is at the door. It would make sense to me if all of those who are angry at the current administration to stand together for the sake of the multitude who can easily be manipulated. If Nzomukunda loves Burundi as she claims, and if Sinduhije loves Burundi as he claims, if Nyangoma loves Burundi as he says he does, and if all other people love the country as they say they do, then they need to come together...Then we can see that well intentioned people have only one Goal in mind. The Burundi that we both love and cherish.
As you read this blog entry, remember those who are now displaced because someone wants to be powerful.This administration cheated us in 2005 and some of us believed: SHAME ON THEM, but if they can manage to cheat us gain in 2010, SHAME ON US.Muratubabarira bamwe bamwe igifaransa carakamye.
Clem Keza

Tuesday, April 22, 2008

Intangazo rya CNDD

Bujumbura, 2008-04-22 (CNDD) - DECLARATION DU CNDD SUR LA REPRISE DES HOSTILITES ENTRE LE FNL-PALIPEHUTU ET LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI Le parti CNDD porte à la connaissance le l’opinion nationale et internationale la déclaration ci-après : A. Constats 1. Considérant que malgré la mise en place d’institutions issues des élections générales de 2005 la paix et la sécurité n’ont jamais été définitivement retrouvées ; 2. Considérant qu’après des tergiversations les belligérants avaient fini par négocier et signer l’accord de cessez-le-feu du 7 septembre 2006. 3. Reconnaissant avec gratitude que la communauté internationale ainsi que les pays de la sous-région se sont toujours mobilisés et impliqués pour aider le Burundi à retrouver définitivement la paix et la sécurité. 4. Constatant néanmoins que la médiation a eu dans l’esprit des belligérants une confiance inégale et même parfois mitigée. 5. Reconnaissant que consciente de ce qui précède la communauté internationale a mis en place une structure d’appui à la médiation dénommée Directoire Politique ; 6. Vu que malgré tous ces efforts, des attaques communément imputées au FNL-PALIPEHUTU ont été perpétrées le 17 avril 2008 et les jours suivants sur Bujumbura la capitale et dans d’autres localités du pays, faisant plusieurs morts et blessés ; 7. Outré de constater qu’au cours de ces attaques la résidence du président du CNDD a été ciblée et criblée de balles alors qu’il n’est nullement impliqué dans ce conflit (....)
Le Parti CNDD: 1. Condamne avec la dernière énergie ces actes bellicistes et irresponsables, quel qu’en soit l’auteur et présente ses condoléances à toutes les familles victimes de la barbarie consécutive à la reprise des hostilités. Le parti réitère son indéfectible attachement aux vertus du dialogue et de la concertation politique comme seul cadre de résolution du conflit et gage d’une paix durable ; 2. Le CNDD se refuse à croire que l'attaque du domicile de son président, l'honorable Léonard Nyangoma, fût une affaire de balles perdues. Par conséquent, il la condamne énergiquement et demande au gouvernement de diligenter une enquête afin de trouver et punir les coupables. Au cas où cette attaque obéirait à la logique connue de museler l'opposition, son auteur serait tout autant condamnable et fait courir au Burundi le risque d'ajouter la guerre à la guerre ! Le CNDD met en garde les belligérants contre toute autre provocation ou agression à l’endroit de ses leaders ; 3. Il avertit tous ceux qui seraient tentés par une régionalisation ou une ethnisation du conflit que cela n’est nullement dans l’intérêt bien compris de personne. Les pays voisins de la sous-région, singulièrement le Président de l’initiative régionale de paix pour le Burundi, doivent redoubler de vigilance pour éviter toute ingérence militaire extérieure ou tout discours de deux poids deux mesures dans le conflit burundais ; 4. Le CNDD rappelle au gouvernement du Burundi qu’il est comptable de la paix et de la sécurité des Burundais et qu’il a l’obligation de faire les concessions nécessaires pour les rétablir durablement. Il doit donc de faire fi de tout calcul politicien, arrêter de tergiverser et prendre résolument le chemin de la paix par des négociations sur tous les points litigieux, sans faux fuyant et régler rapidement la question de l’immunité des militants du PALIPEHUTU-FNL conformément à l’article 159 de la constitution pour enlever tout prétexte de reprise des hostilités (Lire tous le communique Ici)

Friday, April 18, 2008

FNL-FDN

10 killed in suspected rebel attack in Burundi capital
BUJUMBURA, Burundi (AP) — Suspected rebels attacked the Burundian capital, killing four soldiers and six civilians, a government spokesman said Friday.

Rebels from the National Liberation Force are suspected in the attack Thursday night in Bujumbura — the most serious rebel assault in more than a year, government spokesman Hassa Mossi said.

Mortar explosions and gunfire could be heard for nearly an hour, he said. The military believes the fighters brought the mortars and small arms used in the attack from Congo. Government forces also recovered six guns, Mossi said.

The tiny East African nation is struggling to overcome a 13-year conflict that claimed more than 250,000 lives. It was sparked when paratroopers from the Tutsi ethnic minority — which had long dominated politics and the military — assassinated the country's first democratically elected president, a member of the Hutu majority, in October 1993.

The National Liberation Force is the only rebel group that has not signed a peace deal with President Pierre Nkurunziza's government. He was elected democratically in 2005.
Source AP

Saturday, April 12, 2008

La descente aux enfers du pouvoir CNDD-FDD

Burundi, 2008-04-12 (Burundi Réalités Agence Presse)
Gerard Bigirimana



Le Burundi a connu de nombreux régimes politiques depuis son accession à l’indépendance nationale. Les systèmes politiques que nous avons connus au cours des années 1962-2005 ont été néanmoins caractérisés par des divisions de tous genres dues essentiellement à la marginalisation des hutu ainsi que celle des tutsi originaires principalement de la province de Muramvya.

Toutefois, certains Chefs d’Etat burundais parmi lesquels le Président Jean Baptiste BAGAZA ont fait montre, malgré leur penchant au népotisme, de leur capacité à diriger le pays en faisant appel aux hommes qualifiés dans tous les secteurs de développement national. Pour leur part, les Présidents Pierre BUYOYA et Domitien NDAYIZEYE n’ont pas manqué, malgré leur penchant au clientélisme dans les nominations aux postes de décision, de privilégier la compétence et le professionnalisme. Ils n’ont pas hésité non plus à rendre efficace les mécanismes de contrôle et de sanction contre toute tendance à perturber l’ordre, la sécurité ou à saper les efforts d’unité nationale et de développement.

Afin d’asseoir davantage une paix durable et consolider les idéaux de moralité publique de même que les principes de démocratie retrouvée, le Président Domitien NDAYIZEYE n’a pas hésité à faire des concessions substantielles au Parti CNDD-FDD en lui accordant notamment le poste de Ministre d’Etat Chargé de la Bonne Gouvernance avec rang et avantages dus à un Vice- Président de la République. Un autre Ministère non moins important (Ministère de l’Intérieur) fut également cédé à ce Parti alors qu’il n’avait aucun droit de revendiquer autant d’avantages parce qu’il n’avait conquis une quelconque localité du pays encore moins gagné la guerre contre les Forces Armées Burundaises. Voilà un exemple éloquent du sens élevé de l’Etat et de l’intérêt général qui doivent caractériser un homme d’Etat. Malheureusement, ce n’est pas le comportement que le Président NKURUNZIZA affiche à l’égard du FNL-PALIPEHUTU !

En votant massivement pour le CNDD-FDD, nous avons tous cru que le changement auquel aspirait le peuple burundais allait enfin se matérialiser à travers les actions du nouveau pouvoir. N’aurait-il pas été injuste de s’imaginer le contraire? Hélas, nos espoirs se sont vite éclipsés. En effet, le Pouvoir CNDD-FDD ne s’est jamais rendu compte que les meilleurs programmes ne valent que ce que valent les hommes chargés de les faire exécuter. Or, le pouvoir CNDD-FDD n’a pas cette catégorie d’hommes et ne voudrait même pas en avoir pour qu’ils puissent lui apporter leur contribution dans la gestion du pays. C’est pourquoi nous assistons souvent à des incohérences et des contradictions malheureuses entre le discours et les engagements du Président de la République envers la population burundaise!

Le tableau est devenu plus sombre depuis le mois de Février 2007; le pouvoir CNDD-FDD ayant totalement perdu la pédale. On assiste impuissant à des divisions internes et à une grogne permanente caractérisées entre autres par l’inexpérience des cadres nommés par le Président de la République sans consulter son Parti, l’absence de compétences et de savoir-faire, la corruption qui gangrène l’Administration publique, le pillage systématique des deniers publics, son refus à partager équitablement avec le Président du Parti les dividendes du pétrole nigérian, la tricherie constatée dans l’opération de démobilisation etc.

De même, le pouvoir CNDD-FDD doit reconnaître -honnêteté politique oblige- que depuis que le Burundi existe comme nation indépendante et libre, c’est la toute première fois que son peuple fait face à une situation politique, économique et sociale aussi dramatique. De 2005 à 2008, la situation générale du pays est catastrophique à la suite notamment de la dégradation effrénée des droits fondamentaux de la personne humaine, de l’instabilité politique caractérisée essentiellement par des blocages à l’Assemblée Nationale, des remaniements ministériels récurrents et mal conçus, de la dévaluation répétitive de la monnaie burundaise, des grèves incessantes dans les secteurs de l’enseignement et de la santé publique, de la flambée des prix du carburant avec comme corollaire la hausse des prix des denrées alimentaires, de la pauvreté qui frappe impitoyablement toutes les couches les plus vulnérables de la société burundaise, de l’inefficacité de l’Administration CNDD-FDD, des tueries dans presque toutes les localités du pays etc. Des voix s’élèvent un peu partout à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour décrier cette situation qui met en péril la vie de toute une nation. Malheureusement, aucune action sérieuse n’a été entreprise par le pouvoir pour mettre fin à ces défaillances du régime CNDD-FDD !

Cette situation devient de plus en plus dramatique à cause de l’inexistence d’une politique du commerce intérieur adaptée aux réalités économiques de notre pays. Ainsi, la stabilité des prix qui constitue un des éléments essentiels de la politique du commerce intérieur de chaque pays devrait être une priorité absolue. En effet, il n’y a pas de stabilité des prix quand il n’y a pas de rigueur dans la fixation et le contrôle des prix. Or, tel n’est pas le cas pour le pouvoir CNDD-FDD. L’exemple le plus éloquent est la façon dont est géré le dossier du carburant; l’augmentation des prix du carburant au Burundi est faite dans la complaisance. En effet, il est scandaleux qu’un pays aussi pauvre que le Burundi puisse se permettre le luxe de monter les prix du carburant autant de fois en moins de six mois oubliant volontairement que le Burundi se trouve aujourd’hui en dernière position dans la catégorie des pays pauvres les plus endettés. Tout le monde se demande où est allé le Fonds Spécial Carburant, élément de régulation chaque fois qu’il y avait augmentation des prix du pétrole au niveau mondial. Tout le monde s’interroge également sur la destination de la manne pétrolière que le Nigeria octroie chaque jour au Burundi.

Toujours est-il que les députés attendent impatiemment la reprise des travaux pour relancer la requête relative à la création d’une Commission d’Enquête Parlementaire sur le dossier carburant nigérian dans lequel sont impliqués les plus hautes autorités du Pouvoir CNDD-FDD. Quand bien même l’Honorable Jérémie NGENDAKUMANA ne l’entendrait pas de cette oreille, les Honorables Léonard NYANGOMA et Alice NZOMUKUNDA sont déterminés à étaler ce dossier au grand jour en vue d’apporter une lumière sur la gestion opaque du Pouvoir CNDD-FDD en ce qui concerne notamment l’aide au développement. Il s’agit d’une mission périlleuse car tout burundais qui a osé lever son petit doigt pour dénoncer les non-dits des relations qui existent entre le pouvoir CNDD-FDD et le courtier nigérian, Monsieur AKPAN EKPENE, s’est retrouvée dans les filets du service de renseignements et devient ainsi la bête noire du régime CNDD-FDD.

Aujourd’hui, la liste des personnalités que le pouvoir surveille de très près à cause de leur intérêt ou tout simplement de leur sentiment de curiosité à ce dossier est longue. Certains sont déjà en prison ou sont passées par là et risqueraient d’y retourner. Il s’agit du Président Domitien NDAYIZEYE, du Président Pierre BUYOYA, de l’Honorable Hussein RAJABU, de l’Honorable Alice NZOMUKUNDA, de l’Honorable Léonard NYANGOMA, de l’Honorable Mathias BASABOSE, l’Honorable Ambassadeur Hassan RUKARA, de l’ex Ministre des Finances Madame Denise SINANKWA, Monsieur Athanase GAHUNGU, de l’ex Ministre du Commerce et de l’Industrie, Monsieur Thomas MINANI, du Porte Parole du Parti SAHWANYA FRODEBU, Monsieur Pancrace CIMPAYE, Monsieur Dieudonné NGOWEMBONA, Monsieur Martin MBAZUMUTIMA, de l’Ambassadeur Jean RIGI et de l’Ambassadeur Joseph GAHUNGU. Ce dernier a été renvoyé de son poste de Chef de Cabinet en raison, paraît-il, de l’incompétence alors qu’en réalité c’était à cause du dossier pétrole nigérian. Il en va de même de Monsieur Eddy MBONA, ex Conseiller d’Ambassade du Burundi au Nigeria, tous deux limogés sur injonction du courtier nigérian, Monsieur AKPAN EKPENE.

En attendant que l’Assemblée Nationale souscrive à cette requête du parlementaire NYANGOMA Léonard, il est impérieux que le Gouvernement change de comportement quant à la gestion des affaires publiques. Il faut obligatoirement restaurer le Fonds Spécial Carburant qui serait alimenté par le produit de vente du carburant nigérian. Il importe également d’emprunter la voie la moins chère par rapport aux corridors Nord et Sud. Il s’agit de la voie lacustre qui relie le port de Kigoma à celui de Bujumbura en utilisant des bateaux pétroliers existants. Il faut enfin encourager la production agricole à travers une transformation des structures de production sur toute l’étendue du pays.

Enfin, nous tenons à rappeler au pouvoir CNDD-FDD que le Burundi a énormément besoin d’initier des réformes économiques importantes en vue de rétablir des équilibres macro-économiques. Il lui est par conséquent recommandé de cesser de se complaire dans la malversation, la corruption, le pillage des deniers publics et des tueries qui gagnent du terrain un peu partout dans le pays sinon le pouvoir CNDD-FDD serait entrain de creuser sa propre tombe avant 2010.

Gérard BIGIRIMANA gerard.bigirimana@gmail.com

Sources: Burundirealite Click here

Monday, April 7, 2008

Voulez-vous Rire?



Humour : Samandari Ministre du pétrole du Burundi
Au cours d’un match opposant l’équipe du Président (Alléluia Football Team) à un club de la capitale Bujumbura, Samandari marque un but digne de Pelé ou Maradona pour l’équipe adverse. Le président Nkurunziza reconnaît la défaite de son équipe. Très sportivement, le président veut même récompenser le talentueux Samandari : Monsieur Samandari, votre talent mérite récompense, choisissez n’importe quel ministère et je vous nomme Ministre.

Samandari n’hésite pas une seule seconde :

- Monsieur le Président, je veux être Ministre du pétrole !

- Monsieur Samandari, vous savez bien qu’il n’y pas de pétrole au Burundi !

- Ce n’est pas un problème, Monsieur le Président, dit Samandari : Le Burundi a bien un ministère de la Bonne Gouvernance! nous avons même un ministère de la Justice, alors où est le problème ?
NOB (Nouvel Observateur Burundais)
Source: Burundi Free News: Cliquer ici pour Y aller

Commemoration de la Mort du president Ntaryamira


Cyprien NTARYAMIRA, tout comme Melchior NDADAYE fait partie de l’aile, devenue majoritaire au sein de l’UBU, favorable à un adaptation idéologique, une “perestroïka”, répondant au nouveau courant perceptible dans les relations internationales qui culminera avec la chute du mur de Berlin. Avec la création du Front pour la Démocratie au Burundi, c’est désormais l’option de la voie pacifique, légale et électoraliste pour la transition démocratique qui l’emporte au détriment de la voie révolutionnaire originelle. L’essor du FRODEBU s’appuie notamment sur l’alliance avec d’autres formations, y compris celles d’inspiration non-socialiste, d’où le sens du mot “front”. Cyprien NTARYAMIRA devient membre du Bureau politique et responsable chargé des questions économiques du FRODEBU.

Après avoir été Directeur Général de l’Agriculture et de l’Elevage à partir de décembre 1987, il est nommé Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en juillet 1993, dans le Gouvernement de Madame Sylvie KINIGI, sous la présidence de S.E. Melchior NDADAYE.

Les second et troisième hommes de la République, MM Pontien KARIBWAMI et Gilles BIMAZUBUTE, respectivement président et vice-président de l’Assemblée Nationale, ayant aussi été tués lors de la première phase du putsch d’octobre 1993, le succession à la présidence de la République se trouvait délibérément compliquée. Cela arrangeait bien les putschistes qu’il ait vacances aux plus hauts échelons de l’Etat. Un vide à ce niveau devait permettre d’affaiblir les autorités légitimes (celles issues des élections démocratiques), entretenir le chaos et la désolation dans le pays et tenter de justifier une reprise en main par la nomenklatura se voyant écartée par la vague démocratique.

C’est dans ce contexte de terreur, ponctué par des opérations dites de ville-morte montées par l’UPRONA et quelques formations satellites que se déroule la bataille autour de l’article 85 de la Constitution, qui prévoit que le président de l’Assemblée Nationale devient président de la République ad intérim en cas d’empêchement de ce dernier. Kigobe-Kajaga-Novotel en sont le théâtre, fort clos somme toute.

Au sein du FRODEBU, grand vainqueur des élections démocratiques mais déstabilisé par le coup d’Etat, deux hommes se profilent pour remplacer Melchior NDADAYE. MM Sylvestre NTIBANTUNGANYA et Léonard NYANGOMA. Le Bureau politique, dont Cyprien NTARYAMIRA fait partie, se prononce majoritairement en faveur de Sylvestre NTIBANTUNGANYA à la présidence de la République, Léonard NYANGOMA à la présidence de l’Assemblée Nationale et charge, en outre, ce dernier d’organiser la résistance populaire contre l’usurpation du pouvoir par les putschistes. Cependant, Sylvestre NTIBANTUNGANYA, à ce moment, préfère se désister en faveur de Cyprien NTARYAMIRA, qui accepte, plus par le sens du devoir que par ambition, malgré les lourdes menaces qui pèsent sur celui qui occupe cette fonction.

Lire tout le texte ICI
Source: Arib.info

Friday, April 4, 2008

La dernière tentation d’un général hanté : assassiner NYANGOMA

Par Albert Somambike
Source: Arib.info
Introduction.

Dans la mythologie grecque, on dit que les assassins sont poursuivis par des Furies qui vivent dans le monde souterrain. Irritables et repoussantes, ces Erinyes ont les cheveux hérissés de serpents et leurs yeux pleurent des larmes de sang. Je n’ai jamais tué personne, mais je me demande ce qui se passe dans la tête de quelqu’un, après avoir tué une personne innocente et désarmée. J’imagine simplement que le meurtrier, s’il a une conscience est terriblement torturé par le remords et voit s’ouvrir devant lui un gouffre immense. Ou alors, lâche, il assassine sa conscience, trouve des justifications à son crime et n’hésite plus à tuer, de sang froid, tous ceux qui pourraient l’accuser, le juger. Il s’installe désormais dans une logique du crime et tente de bâtir autour de lui une forteresse intangible. Tel semble être le triste sort d’un malheureux général burundais qui se reconnaîtra certainement

Projet macabre

Ce général, hanté sans doute par ses crimes passés, et redoutant l’avènement d’un régime démocratique qui mettrait à jour ses forfaits et autres coups tordus, s’est avisé d’assassiner le leader du CNDD, l’honorable Léonard Nyangoma. C’est ainsi que le jeudi 27 mars, il a réuni certains officiers, tous anciens du CNDD-FDD, pour leur demander d’organiser une attaque massive contre la résidence du président du CNDD. On mettrait cette attaque sur le dos du PALIPEHUTU-FNL. Seulement : s’est-il demandé quel motif probant a le dernier mouvement rebelle d’attenter à la vie de Nyangoma ? A-t-il mesuré les conséquences d’un tel plan macabre, sur la vie politique du Burundi et sur le plan de la sécurité ? Car, qu’une certaine opinion l’aime ou non, nombre de Burundais ayant un certain sens sain des choses et de l’histoire du Burundi sait que cet homme à qui on en veut tant, est tout sauf un quidam. D’ailleurs tous ces plans macabres ne semblent-ils pas relever d’une logique de parricide qui ne dit pas son nom ?

Objection et refus des présumés complices

Plus intelligent et plus patriote que le général, un des officiers réunis aurait pris la parole pour émettre des réserves. Il aurait souligné le risque de guerre civile que provoquerait l’assassinat, risque qu’il faut éviter à tout prix. Réagissant à cette objection, le général aurait rétorqué que si jamais la population se soulevait, elle serait matée par la police qui quadrille tout le pays. Malgré cela, la majorité des officiers qui ont pris part à cette réunion sont restés opposés au projet criminel, comme quoi hors ce général, il y a lieu de ne pas désespérer de tous nos officiers.

Pourquoi tant d’acharnement ?

Il convient de rappeler à ce général que le président du CNDD, l’honorable Léonard Nyangoma, n’a jamais jusqu’à ce jour posé d’acte répréhensible connu visant sa personne ou sa famille. Il a donc le droit de vivre et de mener ses activités à travers tout le pays sans être menacé par quiconque, surtout pas par ceux qui sont chargés de la sécurité des citoyens. En outre, il convient de constater que l’échiquier politique burundais étant ce qu’il est en ce moment, outre ses actes passés, la personne de Nyangoma reste porteuse d’une contribution indéniable à la difficile mais irréversible construction d’un Burundi prospère et guéri de ses démons du passé.

Par contre, le passé de ce général, soit comme rebelle, soit comme responsable d’un service national, est jalonné de nombreux crimes de sang et de coups fourrés. On se souviendra d’un titre d’une organisation dédiée à la défense des droits de l’homme s’exprimant au sujet des éléments de ce service : « On s’enfuit quand on les voit »

Le projet en question rentre dans la logique de l’intolérance et de l’exclusion propre au régime de Pierre Nkurunziza. Après avoir levé l’immunité de certains députés et les avoir acculés à l’exil, après avoir emprisonné les ex président et vice-président Ndayizeye et Kadege, après avoir bombardé les domiciles de plusieurs députés de l’opposition, après avoir démis irrégulièrement de ses fonctions la vice-présidente de l’Assemblée nationale, on en vient à vouloir assassiner Nyangoma. Tout cela parce que le pouvoir refuse toute opposition et ne tolère pas qu’on envisage une quelconque alternance.

Le président du CNDD est considéré comme l’un des principaux challengers pour les élections de 2010. Or le général en question est accusé par des témoins (et sans doute la réalité est-elle aussi connue des services de renseignement tanzaniens) d’avoir assassiné la famille du frère aîné de Léonard Nyangoma, le docteur Jean Batungwanayo. Cela nourrit chez le général de grandes appréhensions. Pourtant les déclarations de Nyangoma lors de ce lâche assassinat de la famille de son frère étaient pleines de mesure, de dignité et de grande raison que malheureusement toutes les oreilles, taillées à la mesure de celles de ce général, ne sont pas prêtes à entendre.

Que faire de ce général infâme ?

Beaucoup de Burundais sont d’avis que le cas de ce général relève de la Cour Pénale Internationale. Le dossier devrait déjà être en instruction. Pour sauver provisoirement son collaborateur, Nkurunziza ne pouvant le nommer ambassadeur- ce serait une honte nationale- pourrait envisager de l’envoyer faire la guerre en Somalie. Ce serait une occasion de remercier IMANA de lui avoir donné un président qui le protège si bien. Ce faisant, le pouvoir burundais montrerait qu’il sait de temps en temps se ressaisir pour identifier et mater les champions du chaos qui ne rendent service à personne, pas davantage qu’au régime lui-même. On pourrait terminer en formulant un vibrant bravo à ceux des interlocuteurs du fameux général qui ont le courage de s’opposer à ses plans meurtriers. Il n’est jamais tard pour bien faire !

Annex:
Wiyumvira ko uyo mu General yoba ari Nde: Twandikire

Tuesday, April 1, 2008

Burundi-FNL blockade...How Long?

Bujumbura, 2008-04-01 (Reuters) - Les rebelles burundais ont refusé de rejoindre l'équipe de surveillance d'une trêve qui aurait dû commencer le travail le mardi, exigeant l'amnistie en échange de la participation au groupe de supervision de la fin de la longue guerre civile au Burundi.

L’ insurrection des hutus des Forces nationales de libération (FNL) est considérée comme le dernier obstacle à la stabilité durable dans cette nation d'Afrique centrale de 8 millions d'habitants qui a vu plus d'une décennie d’un conflit ethnique qui a tué 300000 personnes.

Les FNL ont quitté l'équipe l'année dernière, ce qui a entravé une entente qu'ils ont signée en septembre 2006, du Burundi à mettre fin à 13 ans de guerre civile.

L’équipe de la trêve - des membres des FNL, le gouvernement et des médiateurs internationaux - devait reprendre le travail le mardi, en vertu d'un délai fixé par le médiateur en chef, Charles Nqakula de l'Afrique du Sud.

" Nous avons une équipe de 11 personnes prêtes à se joindre au mécanisme conjoint de vérification de suivi, mais ils ne peuvent pas venir à Bujumbura, s’ils ne bénéficient pas d'une immunité", a dit le porte-parole des FNL Pasteur Habimana à partir e Dar es Salaam, en Tanzanie.

Il a déclaré que le parlement burundais devrait accorder l'amnistie.Le gouvernement burundais a déclaré que 'amnistie avait déjà été accordée.

"L'année dernière, les membres du FNL sont venus à Bujumbura pour prendre part à la surveillance du cessez-le-feu équipe. Cela ne pouvaient être possible que si l'immunité leur étaient accordée pour eux", dit Évariste Ndayishimiye, chef de la délégation gouvernementale aux négociations de paix. "Nous pensons que le FNL a un agenda caché et ne veut pas revenir au processus de paix."

Nqakula a dit que les dirigeants des FNL reviendront aux pays d'Afrique centrale en mai dernier pour finaliser l'accord de paix.

Les pourparlers sur l'accord de paix ont été suspendus en juillet dernier, lorsque les membres des FNL ont quitté après avoir accusé le médiateur de partialité.
Source: Burundirealites