Source: Burundi Tribune
BT Staff - 2009-07-29
Neuf mois après le procès rendu public par la cour militaire sur des massacres de MUYINGA dans la rivière RUVUBU et qui ont fait la une des médias, la radio REMA-FM à travers ses journaux de ce mercredi 29 juillet 2009 parle de rebondissements avec d’autres donnes dans l’affaire.
Un sergent du nom de Selemani BUCINDIKA, aujourd’hui sous les verrous à la prison centrale de MPIMBA sort une correspondance adressée au procureur général de la république ce 12 juillet 2009. Ce qui risque de porter des revirements dans cette affaire. L’auteur de la correspondance se dit rescapé de ces massacres et revient sur ce qu’il a déclaré devant la cour militaire qui siégeait à MUKONI il y a neuf mois.
Selon le commentaire de la radio REMA-FM, le contenu de la correspondance implique deux personnalités déjà connues du paysage burundais. Il s’agit en tête du défenseur des droits de l’homme au sein de l’association APRODH, monsieur Pierre Claver MBONIMPA et le président du parti MSD Alexis SINDUHIJE. Le rôle de chacun est bien précis pour avoir amené de force le sergent à dire ou agir selon leurs vœux. Le sergent BUCINDIKA affirme que ce qu’il a déclaré devant la cour militaire à MUKONI était soufflé par le président de l’APRODH.
Ce sont MBONIMPA et SINDUHIJE qui l’auraient conduit au studio TANGANYIKA pour enregistrer ses éléments sonores impliquant le ministre de la défense Germain NIYOYANKANA et le patron de la documentation Adolphe NSHIMIRIMANA en leurs accusant de lui avoir rendu visite à la prison, où NSHIMIRIMANA lui aurait infligé des violences physiques. La correspondance évoque également des changements de domicile du sergent selon la volonté des deux hommes ci-haut cités qui lui recommandaient d’avouer aussi qu’il était parmi ceux qui ont exécuté les bouleaux de MUYINGA.
De la correspondance, le sergent conclu qu’il a décidé de rompre le silence sur son mensonge odieux présenté à la cour militaire. Selon toujours le commentaire de REMA-FM, la correspondance du 12 juillet porte le sceau du directeur de la prison centrale de MPIMBA lui donnant l’aval de franchir les quatre murs de la prison centrale avant de parvenir dans les mains du procureur général de la république ; avec copie au ministre de la justice, la présidente de la cour suprême, l’administrateur général du service national des renseignements, l’auditeur militaire, les avocats de la cour, le président de l’APRODH et l’ONG Human Right Watch. MBONIMPA renie n’avoir pas encore reçu sa copie pour dire quoi que ce soit. Affaire à suivre !
2 comments:
si cette information est vérifiée, le Burundi serait malheureux avec son fils alexis sinduhije. cela ferait le deuxieme montage a sa charge apres celui sur l'assassinat de l'ambassadeur ivoirien .La justice devrait urgemment se saisir de son cas car il serait socialement dangereux.
Cette information n'est pas vraie, et par conséquant ne peut pas être verifiée. C'est un montage faible, avec des antitheses contre lui même: Selon RPA, ce sergeant qui n'est pas peut être a même de formuler une phrase en francais ne peut pas rediger une lettre du genre. En fait il parait qu'il a utilisé un ordinateur pour soigner son écriture: acceptons que Mpimba est maintenant "High Tech"
En plus, dans les procès judiciaire qui ont eu lieu concernant Muyinga, ce gars est mentione nulle part...il est donc question d'un montage de Nkurunziza pour destabiliser. Realizer la proximite des faits et le lancement du projet politique du parti MSD.
Imaginer un pays avec un chef d'etat qui fait son mieu pour destabiliser le pays...None agakiza kazoza kavuye hehe?
Suivez le reportage de la RPA du 31 juilet pour les details...
Kibinakanwa.
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