Saturday, August 29, 2009

Pasteur Habimana renvoyé du FNL



Source: Burundi (Burundi Tribune) -

Pasteur Habimana ancien porte parole du FNL n’est plus membre de ce parti. La décision de le « chasser » a été annoncée ce vendredi dans une conférence de presse par le président du parti Forces Nationales de Libération FNL.

Pasteur Habimana, de son vrai nom Nikobamye, est accusé de travailler pour le compte du parti au pouvoir. Nous le savions depuis longtemps… mais ces derniers mois il se rendait dans divers coins du pays et répandait de faux enseignements qui faisaient campagne pour le CNDD-FDD et on ne pouvait pas tolérer», a confié à Burundi Tribune le porte parole du FNL, Jean-Bosco Havyarimana.

Les dirigeants du FNL accusent également Pasteur Habimana de détournement de fonds du parti qu’il gérait comme ses propres fonds.Quand nous lui avons demandé, il n’a pas voulu réagir et a interprété cela comme une menace. L’ancien porte-parole du FNL aurait saboté depuis lors les activités de son parti. Il aurait aussi refusé le poste de 2è conseiller d’ambassade en Inde lui octroyé lors de la vague de nominations dans le cadre de la mise en application des accords signés avec le gouvernement.

D’après Jean-Bosco Havyarimana, Habimana travaille aujourd’hui pour le Service National des Renseignements SNR. « Nous lui avons demandé pourquoi il a accepté, il a laissé entendre qu’il est en stage car même en Inde il fera pareil tache » fait savoir l’actuel porte-parole du FNL.

A la question de savoir si ce n’était pas un coup dur pour le parti étant donné le fait que Habimana est bien connu du public burundais depuis longtemps comme ancien membre influent de ce parti, J-B Havyarimana semble négliger l’affaire : nous avons perdu beaucoup de membres qui se sont « mécomportés » et le parti a continué de fonctionner. Il donne les exemples de Kabura Cossan, Dr Alain Mugabarabona, Gatayeri et d’autres qui « n’ont pas connu un heureux sort ».

Parmi les autres exclus se trouvent Jaques Kenese alias Akataraza et Ahmed Nyotori alias Willy , tous les 2 vivent en Belgique.

Signalons cependant que Burundi Tribune n’a pas pu avoir la version des faits de Monsieur Habimana dont le téléphone était éteint.

Wednesday, August 26, 2009

Quatre ans du CNDD-FDD au Burundi


Le Burundi respire encore après exactement quatre ans de Nkurunziza ou plus tôt quatre ans du CNDD-FDD à la tête du pays. Même si respirer est un signe de vie, ce n'est pas vraiment le cas du Barundi qui survivent la corvée du temps moderne, qui survivent des arrestations et emprisonnements arbitraires, et qui pleurent pour le leurs tués, menacés par un gouvernement qui devrait les protéger. Paradoxalement alors, le Burundi me semble un mort-vivant qui respire son dernier souffle, criant au secours des passants.
Si j’avais le droit de donner un nom au gouvernement Nkurunziza, je l’appellerais ‘Irementanya’. Ce mot kirundi que je ne sais pas traduire en français a vraiment caractérisé ce gouvernement durant les quatre ans que tout le monde voudrait oublier en vain. Ce mot démontre l’incompétence de nos chefs parce que mentir est facile que réfléchir. Mon intention n’est pas d’établir un bilan, parce que tout le monde sait les résultats. L’objectif ici est de montrer comment ce pouvoir ressemble ou surpasse les gouvernements dictatoriaux que le Burundi a connu.

Peut être pour mieux comprendre ce que le Burundi est devenu sous Nkurunziza , il faut d’abord visiter la vie de ce président que certains appellent pasteur. Cela éclairera les décisions étonnantes qu’il a prise comme consulter Simbananiye Artémon clicker ici si vous ignorez Simbananiye
ou ici pour en savoir plus et nommer Mpazagara Gabriel comme conseiller à présidence Clicker ici pour lire qui est Mpozagara. Bien sur ici, je n’énumère que deux. Son entourage avec ces gens justifie pourquoi c’est chose normale quand certains meurent tués:soyons sérieux ça toujours était le cas. Mais je me demande comment ces faits sont différents de celles qu'ont orchestrés les présidents de Rutovu! On attendra peut être la biographie de ce Président pour comprendre beaucoup plus. De mon opinion, il n’est pas différent de ces autres.
Le gouvernement dirige pendant un moment post conflit, mais cela ne justifie pas l’insécurité qui règne dans le pays. Disons que la corruption est le cancer du continent Africain et laissons tomber l’incapacité du gouvernement de la combattre ou son incapacité de laisser un peu pour le peuple ; laissons tomber les dossiers Falcon 50, le pétrole Nigérien, etc. Que fait-il du problème des terres et propretés qui non seulement fait des morts du jour le jour mais aussi renforce les inégalités qui ont été à la base de ce conflit de guerre? Que fait-il de ces prisons pleins, de cette intolérance envers les partis d’oppositions ? Faut-il rappeler que le pays est sous un system multipartisme? Le gouvernement a créé un climat de fanatisme dangereux et incompatible à toute prospérité: être du parti au pouvoir suffit pour faire du n’importe quoi; être de l’opposition veut dire être dépourvu de toutes les libertés mêmes les plus fondamentales.
Il faut saluer finalement les décisions des soins gratuits, la hausse des salaires, la plantation des avocatiers dans le nord du pays (mais que deviendra le sud où les avocatiers ne poussent pas mieux?) et la signature des accords avec les FNL. De mon opinion, les points négatifs surpassent les positifs. Simplement, j’en ai mare.

Wednesday, August 19, 2009

President Nkurunziza of Burundi receives an award?

Image taken from the Kenyan Daily nation newspaper

A group of religious leaders drawn from across the globe is gathered in Nairobi Kenya to address the need for change in Africa’s governance.

The African Forum on Religion and Government, will examine the role of the church in shaping the continent’s youth.

Other issues to be discussed in the four-day forum include the role of the Church in shaping the continent’s economic development, mentoring the youth to be future leaders and the challenges leaders face.

President Pierre Nkurunziza of Burundi, who attended Wednesday’s session, challenged African leaders to promote manual work alongside education and discourage reliance on formal employment.

Read more here

Comment:
While religion plays an important role in the private lives of Burundian citizens, Burundi remains a secular society. Burundi should be governed based on the rule of law. If Burundi were governed based on christian or religious values, who is then the corrupt guys? Where were those pious men/women when he ruling group ordered the slaying of innocent men in Ruyigi? Just to mention few question marks! God must have a sense of humor, because he is the only one that can be cool with the drama in people's lives. As for the rest of us, we are well aware that "the religious habit does not make the monk"!

Wednesday, August 12, 2009

Radio Nationale du Burundi goes ONLINE


Finally, RTNB is live online. Congrats
The link is here below
RTNB Website

Sunday, August 9, 2009

LA DERIVE TOTALITAIRE DU POUVOIR FRAPPE LA SOCIETE CIVILE

Par Gratien Rukindikiza

Burundi news, le 09/08/2009


Au Burundi, la loi est claire. La liberté de s'associer est garantie par la constitution. Ces derniers jours, la ministre de l'intérieur s'est fait remarqué avec le non respect du droit de réunion des partis politiques. Plusieurs partis ont été interdits de réunion alors qu'ils avaient annoncé leur rencontre chez le maire ou l'administrateur.

Aujourd'hui, le ministre de l'intérieur frappe fort. Il s'agit de la société civile. Elle devra désormais avoir un ordre de mission pour aller à l'étranger ou à l'intérieur du pays. Elle devra bien signifier quel forum, quelles personnes rencontrées à l'étranger. On croit rêver mais on a l'impression qu'on est en Corée du Nord ou en Iran.

Le ministre de l'intérieur fait beaucoup de confusions, pourvu qu'il fasse ce qu'on lui a demandé de faire. Un ordre de mission est donné à une personne à qui on finance la mission et celui qui est financé doit donner un compte rendu de mission et aussi de l'utilisation des frais de mission. Sauf le Burundi où on dépense généralement la moitié des frais de mission avant de prendre l'avion pour la mission. Même les Américains doivent justifier factures à l'appui les dépenses des frais de mission.

Exiger des associations ou ONG de donner les détails des missions à l'intérieur ou à l'étranger est une véritable paranoïa. Cela intervient au moment où des tensions apparaissent entre les partis politiques de l'opposition et le pouvoir. Le pouvoir voit à travers son prisme la société civile dans l'opposition. En gros, si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi. Bientôt, les conférences épiscopales qui ne sont pas tendres avec le pouvoir devront demander l'autorisation de se réunir et de présenter à la censure leurs lettres pastorales.

Les informations qui remontent du terrain, les divisions au sein du CNDD-FDD ne rassurent pas. Pour reprendre de la force, il faut créer un adversaire, histoire de mobiliser les troupes. Cette société civile n'a rien compris du CNDD-FD! Ils pillent, ils trichent, ils volent parce qu'ils sont au pouvoir. La société civile aurait dû commencer par bien expliquer ce qui ne se fait pas au lieu de les dénoncer! Un cadre du CNDD-FDD m'expliquait qu'il est normal qu'ils se servent car les autres ont fait ainsi et qu'il ne voyait pas pourquoi les gens crient au détournement. Mon Dieu, pourquoi on a voté pour eux alors s'ils ne sont pas capables d'apporter le changement. Fallait-il mettre au pouvoir celui qui sort de la brousser s'il ne venait pas changer les choses?

La société civile devrait dire non à ces mesures dictatoriales. La liberté s'acquiert et on ne l'obtient pas sur un plateau d'argent.

Agathon Rwasa est-il tombé dans le piège du parti au pouvoir?


Tant de signes avant coureurs ont prédit la direction de ce parti qui en fait restera engravé dans les mémoires des Burundais. Tout le monde s’attendait à une entrée triomphale sur Bujumbura comme l’ont fait les CNDD-FDD dans le temps et un changement du climat politique. L’arrivée des FNL était plutôt simple: bien gardée par les forces de maintien de la paix et bien sur des FNL courageux en jubilation. Le peuple Hutu enfin libéré? Peut-être chacun a sa réponse. Il semble que le dénouement de cette longue guerre a marqué le déclanchement d’une autre guerre: une guerre opposant chacun contre chacun comme le disait Thomas Hobbes (Bien sur Hobbes ici est pris hors du contexte). Je vous laisse imaginer les belligérants. On connait quand même les victimes.
Cette réalité est non seulement choquante pour les militants FNL mais aussi douloureuse vu les sacrifices et les promesses. L’autre jour un membre du FNL dans un article publié sur Burundibwiza.com s’interrogeait sur la capacité de ce parti de survivre le climat politique du Burundi actuel. En fait comme réponse, Agathon Rwasa a confirmé les inquiétudes de ce militant en disant qu’après avoir accepté un post sous Nkurunziza et faire taire Habimana Pasteur; il s’occupe du FNL ‘part time’ ; donc le soir et les week-end . En tous cas diriger un parti récemment agrée demande un peut plus de temps. Je ne serai pas surpris si Rwasa demande se militants de soutenir son boss actuel!
Je vous propose cette interview qu’il a accordé à Iwacu-Burundi.org et à tout le monde de spéculer.
Vugaduhabwe

En acceptant un poste technique à l’INSS, n’avez-vous pas signé votre mort politique ?Tous ces gens qui sont des soi-disant politiciens chevronnés n’ont pas toujours fait de la politique. On les rencontre dans l’une ou l’autre section de l’Administration ou les affaires. Désormais, je m’occupe des affaires du parti le soir et les week-ends. Il ne s’agit donc pas d’une mort politique comme certains voudraient le croire. Si je suis à l’INSS, je suis au service de ma société tout en m’acquittant de mes responsabilités politiques comme président des Forces Nationales de Libération.

Combien gagne un Directeur Général de l’INSS ?Je ne sais pas encore. Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu. Je me perdrais en calculs.

Votre influence au sein du parti FNL ne risque-t-elle pas d’être entamée par votre acceptation d’un poste technique ?Ce serait une appréhension créée de toutes pièces. Qui serait content de voir des gens végéter sans qu’ils sachent ce qu’ils vont devenir demain ? Si nous sommes appelés à gérer la société burundaise, il faut s’y exercer dores et déjà. Sinon, on risquerait d’aller à tâtons. Pour moi, je ne vois pas comment mon influence serait entamée au sein du parti. Elle le serait si je ne m’occupais plus du tout du parti.

Pour éviter que tous les déçus de votre parti ne soient pas récupérés par les autres formations politiques, la panacée ne consisterait-elle pas à leur donner du travail ?
Malheureusement, c’est impossible. Le recrutement se fait au début de l’année. Les gens sont soumis à un test. On ne prend donc que les meilleurs. Du reste, je ne dois pas seulement servir ceux qui partagent mes opinions politiques. C’est cette discrimination - entre les fils et filles du Burundi - qui gangrène notre société.

Comment le parti FNL mènera-t-il à bien sa campagne électorale si votre participation est conditionnée à l’autorisation de votre ministre de tutelle ?Effectivement, c’est une problématique. Cependant, la campagne des FNL est un travail qui doit se faire en synergie. C’est une question de stratégie et de tactique qui doit jouer. C’est à nous de déjouer les pièges et de faire notre tâche. Bien sûr, cela ne sera pas facile parce que le pouvoir va essayer de nous bloquer la route. Mais cela ne nous inquiète pas du tout. En effet, les Burundais connaissent bien leurs partis politiques et sont prêts à voter pour celui qu’ils veulent. Ce n’est pas la présence quotidienne auprès des villageois qui va déterminer celui qui va gagner mais le programme à présenter.

Le directeur général de l’INSS ne préside pas le Conseil d’administration de cette société publique mais il en est membre. Pour faire partie d’un Conseil d’administration d’une entreprise quelconque, il faut un décret. C’est ce que confirme le président du parti FNL : « Au moment de ma nomination, on a oublié de décréter cela. J’espère que l’on va le faire parce que je suis membre d’office de ce conseil. » Le directeur général de l’INSS a aussi le droit de siéger aux Conseils d’administration de la SOCABU et de la BANCOBU voire de les présider.
« Mais il faut que la nomination par le Président de la République soit là pour que je puisse jouir de ce droit », insiste-t-il.

Interview par Iwacu-burundi.org

Monday, August 3, 2009

Alexis Sinduhije left alone by the Police: Shame on the police

Source: FacebookAbout 1600 ET
The police are no longer surrounding Alexis, his team and his cousins and they are free - there were no charges made against him and no explanation given.....
....
Barundi barundikazi, none ntamuntu akirekuriwe kuja kuramutsa incuti? Yemwe!

Sinduhije arrested Again!


Source:Facebook

About: 700AM ET
Alexis was taken by the police last night in Ruyigi. He was staying at the house of some cousins when the police surrounded and took him in for questioning. During his arrest he was hit by a policeman with his kalishnikov.
About 800AM ET
Alexis is still in police custody in Ruyigi - and was injured by a police officer who hit him with his Kalashnikov
Less than an hour ago ET
Alexis and his team still with the police - it is not clear what they have taken him for - he was in a family members house talking with friends - -which penal code of Burundi says that is illegal?

You can read specific here

Sunday, August 2, 2009

Le maire de la ville a deux fois refusé à la société civile de manifester: Il faut recourir au plus puissant qu'eux!


Source: Iwacu-burundi.org
Dieudonné Hakizimana
& Jean Claude Bitsure


Ils sont décidés. Plus de trois cents organisations de la société civile viennent de lancer la campagne dénommée « Justice pour Ernest Manirumva ». Cela, trois mois après l’assassinat du défenseur des droits de l’homme. Selon ces associations, cette campagne s’arrêtera après l’établissement de la vérité sur cette disparition. Elles s’interrogent sur l’identité réelle de ceux qui ont peur de l’éclatement de la vérité sur l’assassinat du vice-président de l’OLUCOME. Cette inquiétude est justifiée par le refus à deux reprises d’une marche pacifique des « citoyens contre le mal et l’impunité des crimes. » Ces associations de la société civile affirment qu’elles ne vont plus continuer à quémander misérablement leur droit à la manifestation. Elles lancent une série d’actions qui prendront fin après l’éclatement de la vérité sur cet ignoble assassinat. A titre d’exemple, le port de pins frappés de l’effigie d’Ernest Manirumva. Une minute de silence sera observée au début des activités publiques initiées par la société civile. Il y aura aussi la création d’un Blog pour informer le public de l’évolution et des événements en rapport avec l’affaire Ernest Manirumva. Enfin, une messe en sa mémoire sera organisée tous les neufs de chaque mois. La première a été célébrée ce jeudi 9 juillet à la paroisse Esprit de sagesse à Mutanga sud.

« L’impunité valorisée»

Pour Jean Marie Vianney Kavumbagu, l’un des membres de la société civile, les enquêtes n’ont pas encore abouti. Les délais qui étaient prévus ont été largement dépassés. Il demande l’accélération des investigations. Ce militant des Droits de l’Homme indique qu’Ernest Manirumva était un croyant et a disparu de façon obscure : « C’est pourquoi nous célébrons une messe en sa mémoire. » Il demande que justice soit faite pour toutes autres victimes de la défense des droits humains. D’après lui, plus les enquêtes traînent, plus il y a des suspicions.

Pour la deuxième fois, explique-t-il, on vient de nous interdire de manifester sans motif valable. Il constate que les autorités municipales veulent valoriser l’impunité au détriment de la justice pour tous. Il ajoute que le Burundi a ratifié beaucoup de traités internationaux en rapport avec les Droits de l’Homme : « Qu’il les fasse respecter en laissant les gens s’exprimer librement. »
Iwacu a contacté en vain le maire de la ville pour qu’il s’exprime sur les motifs justifiant la non tenue de ces marches.

« La mort d’Ernest sauvera des vies »Dans son homélie, le prêtre de l’Eglise « Esprit de sagesse » a indiqué que Dieu pourra se servir de la mort d’Ernest Manirumva pour sauver d’autres vies humaines. Il a prôné le pardon et la compréhension. Pour lui, il y a des frères de sang, des gens de la même province, du même parti politique, des collègues de travail : « S’il y a des antagonismes entre eux, l’important est de se comprendre, se tolérer. » Le prêtre a demandé à Dieu d’accueillir Ernest Manirumva à qui il avait donné la générosité, l’intelligence et le respect des hommes et de Dieu : « Qu’il partage avec toi l’éternité Seigneur ! », a-t-il conclu son intervention.