Sunday, March 9, 2008

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Le Président du FRODEBU, Léonce Ngendakumana, explique l’état des lieux à l’Assemblée Nationale, les difficultés au sein du FRODEBU et le problème de la sécurité au burundi.
BR Staff
Bujumbura, 2008-03-09 (Burundi Réalités Agence Presse) - Burundi Réalités :
Monsieur le Président, Bonjour.Léonce Ngendakumana : Bonjour.B.R. : Monsieur le Président, comment appréciez-vous l’état de la sécurité au Burundi ?L.N. : Comme vous l’avez constaté, ces derniers temps, il y a eu recrudescence de la violence à travers le pays. La preuve en est que le Burundi a été remis en phase III par les Nations Unies. Cela démontre à suffisance qu’il y a une insécurité généralisée à travers tout le pays.Nous avons appris récemment qu’il y avait une tentative de réarmement des ex-combattants et nous sommes sur les traces de ce processus de réarmement que tout le monde, y compris vous les média, a décrié. Nous avons appris aussi que le mouvement PALIPEHUTU-FNL se renforce du fait que la résolution du conflit entre le Gouvernement burundais et ce mouvement traîne ; cela crée des frustrations qui font que les jeunes, on le sait et on le voit, quittent même les bancs de l’école pour rejoindre les combattants du mouvement PALIPEHUTU-FNL.Et comme le PALIPEHUTU-FNL ne parvient pas à les encadrer et à les nourrir tous, ils sont obligés de faire recours au sein de la population pour des approvisionnements, d’où les cotisations forcées. Cela contribue à la dégénérescence de la sécurité. C’est une question que nous avons discutée avec le gouvernement par le biais des questions orales. Nous avons interpellé le 1er Vice-Président de la République , le ministre de la défense nationale ; celui de l’intérieur et celui de la sécurité publique et se sont tous expliqués. Nous avons fait la tentative, au niveau de l’Assemblée Nationale, de créer une commission chargée de suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu entre le mouvement PALIPEHUTU-FNL et le gouvernement, le Sénat a interpellé le même 1er Vice-Président de la République , les mêmes ministres sur la même question. Vous comprenez que c’est une grande préoccupation maintenant.

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