La gouvernance politique
Pendant l’année 2008, et par rapport à l’année précédente, les Burundais avaient espéré que les institutions de la République allaient enfin se stabiliser, dans la mesure où un Gouvernement consensuel venait d’être mis en place. Les crises que l’Assemblée Nationale a connues, n’ont pas permis, malheureusement à toutes les institutions républicaines de bien travailler, étant entendu que l’Assemblée Nationale est l’institution motrice des autres.
Au début de l’année 2008 et à d’autres occasions, des promesses ont été explicitement formulées. Certaines ont été tenues mais d’autres n’ont pas pu l’être. Le dialogue entre les partenaires, qui doit être institutionnalisé dans la gouvernance burundaise, a du mal à s’imposer comme mode de résolution des différends. Les échéances électorales de 2010 semblent avoir influencé certains faits et décisions au cours de l’année 2008, et cela n’a pas toujours favorisé un bon climat politique.
2. La sécurité
L’année 2008 a franchi un pas de géant sur la voie de la paix : c’est le retour au pays des responsable du mouvement PALIPEHUTU-FNL. Ce pas a nourri beaucoup d’espoir dans la majorité de citoyens. Evidemment, ce pas n’a pas permis une amélioration assez significative dans ce domaine. Les citoyens ont continué à être inquiétés quotidiennement, même les élus n’ont pas été épargnés. Les armes ont continué à circuler et à être utilisées pour tuer, voler, violer et torturer. La criminalité est allée grandissante, les droits de l’homme ont continuellement été violés. Ces violences sont principalement imputables au retard de l’application des accords signés entre le PALIPEHUTU-FNL et le Gouvernement. Elles sont aussi imputables aux dérapages de certains éléments des forces de défense de sécurité qui ratent le virage de leur métier par manque de professionnalisme. Elles sont dues également à l’usage de plusieurs armes qui circulent au sein de la population, le programme de désarmement n’ayant pas encore permis d’aboutir à des résultats palpables.
3. La gouvernance judiciaire
L’année 2008 a connu une révolution dans la gouvernance judiciaire grâce à l’adoption du nouveau code pénal qui contient des dispositions révolutionnaires en matière de respect des droits humains en générale et des catégories vulnérables en particulier. Il consacre notamment l’abolition de la peine de mort.
Cependant, l’analyse de la situation révèle des tendances à l’instrumentalisation de certaines structures judiciaires. Elle révèle aussi que le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas encore respecté, une indépendance de la magistrature qui est loin d’être acquise et des mécanismes de justice transitionnelle qui ont du mal à se mettre en place. L’on peut noter aussi une persistance de l’impunité et une justice populaire conséquente qui tend à s’installer.
4. Les droits et libertés
L’année 2008 a vu naître de nouveaux médias et cela devrait constituer plutôt une bonne nouvelle dans la mesure où ils apportent, en principe, des chances d’élargir les espaces d’expression et d’information. Mais cette année a vu aussi la violation de certaines libertés, allant jusqu’à la censure de la publication scientifique.
Des citoyens, surtout de l’opposition ont été empêchés de se réunir dans leurs partis politiques au moment où d’autres ont été empêchés de se constituer en partis politiques. Des syndicalistes ont été punis jusqu’à la révocation, pour avoir exercé leur droit syndical. Les membres de la société civile ont été menacés pour leur activisme. On rencontre dans les prisons du Burundi, des personnalités politiques, des membres de la sphère médiatique et syndicale.
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3 comments:
There is only one man to be blamed of this NKURU.....?
Why?? il ya pas de vision de gouvernment actuel..s'il y en a....Corruption .....!!
Hey Burndian speak out ...are you afraid to die...Muzamwaraphuye kubera abaobagabo!!!
No vision ,No life..How can you survive without good government?????
Kabura
Well Said Kabura!
The vision is "Corruption" urumva kuronka wari warahavye ntakundi! Noneho bahuriye urwaruka (canke aba demobilisés ba CNDD FDD) gucuranguza (gu terroriza)abatari muri CNDD FDD...Tuzobibaza umusi niyo wagera! Hari uwari azi ko Numero 2 du Rwanda bomuta muri yompi? They are ignorant of History: Baribagiye (canke ntibazi) ko Mandela yafunguwe, ntibazi yuko Hitler Yiyahuye, ntibazi ko Mugabe asigaye ari nyamwigendako....Mbega ubwenge bw'aba CNDD FDD bwagiye hehe?...Ntamuntu numwe ari hafi yabo ngo abacire agace...INGUVU NTIZIKORA MW'ISI: Igihe c'ubukoko caraheze ubu n'abantu....Mukama wanje....! Mbe wasomye ko basigaye ba controla n'ibitabu vy'aba universitaires...ngo hari ibityoza leta....Burundi bwa Nyaburunga!
Kibinakanwa!
Uburundi ntibushobora kuronka amahoro mugihe abantu bagifise ivyiyumviro vy'ubunyamanswa.
Kugirango bahindure ivyiyuviro niko bazoba babonye ingaruka mbi y'intwaro zinshingiye kukarere,ubusuma canke ubwoko:
1.Ninde yokwemera ko mu Rutovu hava aba Presidents???
2.Murabona ibitaro vyiburundi, murabona ingene abantu bo mu Rutana,Ruyigi babayeho??
None kazoza kabarundi nakahe??
Ntawobidondagura, Kibinakanwa nivyo ko ivyobintu bizobazwa mumwaka irimbere.
Dufise abarundi benshi hanze ntabwoba!!!!!
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