Burundi (Burundi Tribune) - En réaction à la récente ordonnance du ministre de l’Intérieur annulant l’agrément du Forum pour le Renforcement de la Société Civile FORSC, les associations membres de ce Forum ont annoncé ce mercredi 25 novembre qu’elles suspendent leur participation dans l’exécution des projets du gouvernement dans lesquels elles étaient engagées en tant que membres du FORSC.
Dans une conférence animée conjointement par les représentants de l’association pour la défense des droits humains et des détenus APRODH, la ligue des droits de l’homme ITEKA, l’Observatoire de l’Action gouvernementale OAG, les représentants du FORSC au Comité Tripartite de pilotage des consultations nationales sur la mise sur pieds des mécanisme de justice transitionnelle, CTP.
« Il est incompréhensible qu’un membre du gouvernement qui vient de passer deux ans à restaurer le dialogue social, y compris le dialogue avec la société civile, recoure à des méthodes d’un autre âge pour réduire la société civile au silence », indique le mot liminaire de cette conférence à laquelle plusieurs associations de la société civiles avaient pris part.
Ces associations invitent l’autorité hiérarchique au ministre de l’intérieur d’annuler l’ordonnance « sans autre forme de procès, parce que illégale, discriminatoire et contraire aux engagements du pays en matière de respect des droits et libertés fondamentaux de la personne humaine ».
« Nous avons demandé au Ministre de l’Intérieur de nous citer une loi que nous aurions violée mais il n’a pas pu citer une seule disposition », déplore Joseph Ndayizeye du Comité Tripartite de Pilotage. Nous n’allons pas faire la guerre des mots, nous allons continuer le dialogue pour montrer que nous ne sommes pas dans l’irrégularité, a-t-il poursuivi.
Les projets dans lesquels ces organisations étaient engagées comprennent le CTB auquel elles participaient au coté du gouvernement et les Nations Unies, le Comité de Suivi des Consultations Nationales
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