Saturday, October 31, 2009

Last group of Burundian refugees return home after 37 years in exile!

AFP
GENEVA — The final group of Burundians who fled ethnic violence that left 200,000 dead nearly 40 years ago is returning home, marking an end to one of the most prolonged refugee problems, the UNHCR said Friday.
"Today we reach an important milestone in ending one of the longest-running refugee sagas in the world with the return to their homeland of 400 Burundians who fled to Tanzania in 1972," said Andrej Mahecic, spokesman of the UN refugee agency.
"They are to travel by rail from the same train station where they arrived 37 years ago when they fled the eruption of ethnic violence which claimed the lives of an estimated 200,000 Burundian civilians," he added.
Around 53,500 other Burundians who fled during the 1972 crisis have also returned home from Tanzania since March 2008.
Mahecic explained that "an especially important element on the return of the 1972 Burundians is the issue of land.
"Through mediating with the communities, many of them have been able to repossess their land," he said.
For those who have no land to return to, UN agencies are also helping to rehouse them in specially constructed villages.
Tanzania also hosts Burundians who fled their country during another spurt of violence in 1993, with some 36,000 refugees still remaining in one camp in Tanzania.

Saturday, October 24, 2009

Al Shabaab threatens to attack Bujumbura and Kampala!

MOGADISHU (Mareeg)
Source: Mareeg Online

Al Shabaab militants threatened Friday that they would attack the capital cities of Uganda and Burundi in retaliation of alleged mortar shelling by AU troops that killed more civilians in Mogadishu on Thursday.
Sheik Ali Mohamed Hussein, the representative al Shabaab of Banadir region told reporters in a short interview that they were very sorry for the heavy shelling targeted to Bakara market and left more lives saying that it showed massacring of the Somali people pointing out that they will redirect the war in Mogadishu to Kampala and Bujumbura.
Sheik Ali also said that the fighting is between the Somali people and AMISOM troops.
“When mercenary infidels are often killed or inflicted casualties, they revenge the Somali people. If the war is in our motherland today, you will see more people crying in Kampala and Bujumbura Allah’s willing. We expect that we shall replace the fighting to Kampala and Bujumbura and further areas,” Sheik Ali Mohamed said.
The official of al Shabaab had threatened to the African Union troops reiterating that they will replace the fighting continuing in Mogadishu to the capital cities of Uganda and Burundi.
He also strongly condemned the transitional government officials saying that they are aware of and allow the Somali people to be massacred.
“They are claiming Muslims and they see how bodies of Muslims and the women could not recognize from the clothes and they are going to Kampala and congratulate to the infidels how they massacred the people,” Sheik Ali Mohamed added.
The statement of the official comes after the AU mission in Somalia known as AMISOM and the rebels exchanged mortars in Mogadishu which killed 30 people in Mogadishu’s main market of Bakaro.

Friday, October 23, 2009

Burundian dispora meet Nkurunziza!

Pierre Nkurunziza was greeted by a crowd of Burundians demonstrating against the abuse, the corruption and the intolerance of his government. Those demonstrating promised to follow his excellency wherever he goes around Europe.
This is probably not an advantage to a president likely to run for presidency next year. What is known is that CNDD-FDD is becoming unpopular both inside and outside the country.

Thursday, October 22, 2009

BUYOYA fut le seul à garder un silence éloquent ...


Octobre, un mois que nos mémoires n'oublieront jamais. Le 21 Octobre 1993 est notre version de September 11. Je me souviens exactement ou j'étais. Tout le monde se souvient. Nous voilâmes célébrer le 16 anniversaire de l'exécution de Melchior Ndadaye. Tous le monde accepte qu'il est le héro nationale de la Démocratie au Burundi. "Si vous m'aimez vous ferrez ce que je vous ai appris..." disait Jesus: Jean 14:15. Si les Burundais aiment Ndadaye, ils devraient faire ce qu'il leur a légué: une démocratie. Les fleurs à la tombe ne suffisent pas. Je suis fatigué de cette hypocrisie! Je viens de constater que Buyoya n'a rien dit au cours des funérailles de Ndadaye en 1993. Pardonnez moi je n'accuse personne mais ça m'étonne quand même! Le titre de cet éditorial est tiré de l'article publié par Arib info a l'occasion du 21 octobre 2009.
Force est de constater que Ndadaye est devenue juste un symbole, donc on n'a pas compris son message et c'est dommage. Donc on n'a pas apprécie son sacrifice: il parait qu'on est où on est par coïncidence! Peut être on est content! Ce ne sont pas les putschistes qui sont au pouvoir pour le moment: Après toutes ces années, personne n'ose donner la chance à la justice. Tout homme doté de jugement risque de conclure qu'ils sont complices!
Cette anniversaire comme tant d'autre montre que le Burundi souffre de même maux: Alors que certains célèbre l'assassinat de Ndadaye à Bujumbura et ailleur au pays, la classe Tutsi se rassemble à Kibimba avec Uprona, MRC et Genocide Cirimoso fortement représentés. Donc on est toujours souffrant! Le gouvernement devrait organiser ces festivités d'une manière inclusive, d'une manière nationale! C'est à dire donner la chance aux burundais de se souvenir de tous ceux qui sont mort.
Burundi bwacu, nous avons la foi que tu peut mieux faire. Nous attendons la vision du Burundi nouveau que Ndadaye a initié, c’est une idéologie forte et pleine d’espoir.

Clément Kezimana

Monday, October 19, 2009

Monsieur Hilaire Ndayizamba, l’homme aux dossiers multiples derrière les barons

Burundi Transparence

Trop tôt le matin de ce jeudi 15 octobre 2009, les rumeurs circulaient dans la capitale burundaise faisant une possible arrestation de monsieur Hilaire Ndayizamba. Depuis il est resté sous filature et c’est ainsi qu’il s’est dirigé droit à la banque panafricaine Ecobank vers 11h du matin de ce jeudi, et à ce moment il a eu quelques coups de fil en provenance des cadres proche du Général Alain-Guillaume Bunyoni pour lui signifier que le dossier Manirumva Ernest est sous le regard de la communauté internationale et ainsi qu’il sera arrêté d’un moment à l’autre. Et c’est dans l’après midi de ce jeudi qu’il a été arrêté et conduit à la prison centrale de Mpimba avec comme dossier implication dans la mort de monsieur Ernest Manirumva.

"L'homme d'affaires Hilaire Ndayizamba a été convoqué par la commission chargée d'enquêter sur l'assassinat d'Ernest Manirumva hier (jeudi). Il a été placé en garde à vue et écroué à la prison centrale de Mpimba. Mercredi, ce sont deux policiers qui ont été arrêtés et écroués toujours à Mpimba, dans le cadre de cette même enquête" a annoncé une source judiciaire, qui a requis l'anonymat.

En effet, monsieur Hilaire Ndayizamba, certains hauts cadres du Cndd-Fdd et ceux de la force de défense nationale ont toujours bénéficié d’une immunité permanente de commettre des crimes de toutes sortes comme par exemple le dossier haricots de la Police Nationale en complicité avec Monsieur Joseph Ntakarutimana et le Général Leonard Ngendakumana, émission des chèques sans provision, et avec ces lourds dossiers, la justice ne peut pas les inquiéter car ils sont soutenus par les gros ténors du pouvoir Cndd-Fdd.

Pour rappel, lors de l’assemblée générale du parti Cndd-Fdd à Bururi en 2006, le Président du parti d’alors l’Honorable Hussein Radjabu a strictement barré l’entrée à Monsieur Ndayizamba dans cette assemblée car il connaissait ces agissements même si il y’avait quelques tentatives de lui donner la chance d’entrer mais en vain.

Comme toute personne animée de mauvaise foi dans ce pays aime la couverture de ces horribles agissements, monsieur Ndayizamba a pris une décision d’être officiellement membre du Cndd-Fdd lors du congrès de la rupture tenu à Ngozi en date du 07 février 2007. C’est vrai il a bénéficié d’une couverture de deux ans jour pour jour mais comme son crime a atteint le rubicond, il est alors lâché par les siens vu la forte pression de l’opinion nationale et internationale pour connaitre la vérité sur la mort de monsieur Ernest Manirumva.

Enfin, la rédaction lance un clin d’œil aux gestionnaires du pays d’aujourd’hui de cesser tout agissement conduisant à nuire la vie d’autrui car tôt ou tard la vérité refera surface et la justice frappera l’auteur de tel ou tel crime comme il le faut. A bon entendeur, salut !

Thursday, October 15, 2009

Cinq Sénateurs quittent le CNDD-FDD

Source: Iwacu-Burundi!
Pétronie Habanabashaka :


« Je ne peux pas soutenir un pouvoir des meurtriers»
Pétronie Habanabashaka a suivi une formation politico-militaire au sein du CNDD-FDD au maquis. Elle sera démobilisée le 6 octobre 2005 parmi les combattants du CNDD-FDD. Ex administrateur de la commune Bubanza durant la période de transition, Habanabashaka dit connaître les rouages du CNDD-FDD. Cette élue de la province de Bubanza trouve que la règle du jeu a été violée dès le départ. Alors que le CNDD-FDD chantait que la justice, la paix et la démocratie pour tous seront une réalité à sa prise du pouvoir, déclare Pétronie Habanabashaka, le pouvoir s’adonne à des tueries sélectives et atroces de la population. Selon ce représentant du peuple, les massacres de Muyinga ont été commis par le pouvoir. Ce qui l’intrigue dans cette affaire, c’est la façon dont le gouvernement a commencé des enquêtes alors que Vital Bangirinama [accusé d’avoir exécuté plus d’une trentaine de personnes à Muyinga, NDLR] avait déjà pris la fuite. Elle s’interroge : « Les frontières ne sont-elles pas gardées par la police ? » Habanabashaka ajoute : « Chaque jour des rapports faisant état de la sécurité nous parviennent. Des gens meurent alors qu’on avait dit que c’est la mauvaise gouvernance qui tue ! Qui les tue donc? » Elle ne voit pas comment elle pourrait soutenir un pouvoir exercé par ceux qu’elle qualifie de meurtriers. Selon Habanabashaka Pétronie, le CNDD-FDD doit comprendre que quand on a déjà opté pour la démocratie, il ne faut pas reculer. Avec 43 partis politiques, explique-t-elle, le parti présidentiel devrait s’ouvrir aux débats contradictoires. Pourtant, elle constate que même certains partis agréés se voient refuser de petites choses comme l’ouvertures de leurs permanences. Actuellement membre du parti FNL, ce sénateur dit n’avoir rien en commun avec l’ex président du CNDD-FDD. D’ailleurs, indique-t-elle, Hussein Radjabu reste toujours membre du CNDD-FDD parce qu’il n’a pas encore démissionné.

Clicker Ici pour voire la liste des autres demissionaires!

Tuesday, October 13, 2009

Les Burundais commémorent l'anniversaire de l’assassinant de Rwagasore



Burundi (Burundi Tribune)

Les Burundais commémorent en ce 13 octobre le 48è anniversaire de l’assassinant du héros de leur indépendance, le Prince Louis Rwagasore.

La célébration de cette journée semble avoir connu une plus forte mobilisation que d’ordinaire. L’on a entendu des appels de différentes autorités invitant la population à participer massivement pour les festivités marquant cette journée.
Dans un communiqué sorti lundi, le Ministre de l’intérieur, Edward Nduwimana, rappelle la population que la fête du 13 octobre « revêt un caractère national ». Le Maire de Bujumbura Evrard Giswaswa dans une déclaration radio diffusée lundi soir appelle à une participation massive « pour montrer que l’on soutien les idéaux de paix et de démocratie que le Prince Rwagasore avait toujours prônés », il indiquera que pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens de déplacement « les bus seront apprêtés pour leur transport à partir au chef lieu de leur commune vers le lieu des festivités ».
Même si on rend hommage à cette illustre personnalité, artisan de l’indépendance du Burundi, la réalité sur terrain ne traduit pas cette volonté, malheureusement. L’intolérance politique atteint son paroxysme dans certaines provinces où les militants de différents partis politiques se livrent à des confrontations souvent mortels comme on en a observé tout récemment dans certaines communes de Kirundo et, ce weekend, au chef lieu de la province Muyinga où les jeunes du parti ou pouvoir le CNDD-FDD, les Imbonerakure qui s’étaient mobilisés dans différentes communes en vue de lancer les club sportifs Inkona se sont confrontés avec les jeunes du FNL ; il a fallu de peu pour que les deux groupes se rentrent dedans. Manque de fairplay politique.
Le parti de Rwagasore lui-même se plaignait lundi 12 octobre du mauvais traitement lui réservé à Maramvya dans la province de Bujumbura Rural où un militant du CNDD-FDD a enlevé la peinture du bureau de ce parti. Pareil incident a été aussi rapporté en commune Kiremba de la province Ngozi. Ce qui inquiète le plus est que cela se passe sous l’œil indifférent de l’autorité administrative. Incompétence ou tout simplement manque de volonté de mettre fin à ce désordre ?
La chose publique n’est plus respectée comme il se doit. Malversation et détournement de deniers publics gangrènent la société, et l’autorité ne semble pas préoccupée par ce phénomène qui prend une allure inquiétante. Tenez : le Burundi vient de passer de la 131è à la 160è place sur la liste des pays des 180 pays les plus corrompus du monde.
Le discours paisible et rassurant à l’image de celui de Prince Louis Rwagasore est recommandé en ce moment précis où le pays s’engage dans un processus électoral, pour que Burundi puisse en fin montrer au monde qu’il peut assoir la démocratie après des décennies d’instabilité politique.
Il convient donc, pendant que l’on commémore cette journée, de méditer profondément : qu’avons-nous fait des idéaux d’Unité, de Paix, de Développement durable et de Démocratie pour lesquels le cet illustre leader se battait? Que faut-il changer et comment galvaniser les esprits derrière cet idéal pour rebâtir le pays sur la voie de la démocratie ? Oui, nous avons dérapé ; mais nous n’avons pas le droit de rester dans le gouffre. Nous avons le devoir de léguer aux générations futures un pays où il fait beau vivre.
Le prince Rwagasore ne manquait de rien en tant que fils du Mwami, mais il a bien oublié sa position, son aisance personnel et a plutôt songé à l’intérêt général, préférant ainsi se battre et sacrifier sa vie pour l’honneur du pays, pour que le Burundi recouvre en fin son indépendance, sa dignité

Saturday, October 10, 2009

Lydia Nsekera élue Comité International Olympique

Burundi (Burundi Tribune) - La présidente de la Fédération de Football du Burundi en personne de Madame Lydia Nsekera a été élue ce vendredi 9 octobre 2009 à Copenhague au Danemark au Comité International Olympique . C’est le secrétaire Exécutif du Comité National Olympique du Burundi, Monsieur Tharcisse Harerimana qui a livré la nouvelle.

Lydia Nsekera a été élue par 84 voix sur les 88 votants et c’est la toute première fois que le Burundi ait cette place de choix au niveau du CIO. Pour Tharcisse Harerimana, c’est du jamais vu, constatant les règles de jeu et les conditionnalités exigées pour être membre de cette institution. Mais précise que pour Lydia, c’était chose simple car dit il, elle a réalisé beaucoup de chose dans la promotion du football burundais.

Les sportifs burundais contactés par Burundi Tribune précisent que c’est un pas en avant dans la famille des sportifs car Lydia Nsekera maîtrise bien les faiblesses et atouts pour être un bon ambassadeur du CIO au Burundi. Précisons que Lydia est la troisième femme africaine à occuper cette place au niveau du Comité international Olympique.

Friday, October 9, 2009

Mgr Simon Ntamwana dénonce la pauvreté radicale des populations et leur exploitation!


ROME, Jeudi 8 octobre 2009 (ZENIT.org) - Mgr Simon Ntamwana, archevêque de Gitega, au Burundi, et président de l’Association des conférences épiscopales d’Afrique centrale (A.C.E.A.C.) dénonce la pauvreté radicale des populations et leur exploitation.

« Des familles sont disloquées, déstabilisées, appauvries. Certaines n’ont ni maisons propres où habiter, ni terres à cultiver pour survivre, ni moyens d’éduquer les enfants, ni de quoi pourvoir aux soins de santé, etc. A ces carences s’ajoutent des phénomènes tels que les viols des femmes, l’enrôlement des enfants embrigadés dans des groupes armées, etc », dénonce l’archevêque.

Il évoque la responsabilité de « la classe politique dirigeante » et déplore notamment que « des hommes politiques utilisent les fractures ethniques pour gagner le pouvoir et pour s’y maintenir », que « certains d’entre eux considèrent leur fonction uniquement comme source d’enrichissement personnel, ou bien celui de leurs familles et amis, faisant ainsi triompher le clientélisme et tribalisme, sur les authentiques valeurs, et compromettant ainsi gravement la paix sociale ».

Il souligne le rôle prophétique de l’Église et « son témoignage de fraternité par delà les frontières et les barrières générées par les conflits armés et les guerres » et le rôle de médiation de certains évêques et des commissions " Justice et paix ", par exemple dans « la préparation des élections en donnant une éducation civique et électorale ».

Pour lutter contre la pauvreté, l’archevêque souligne aussi que « les Commissions Caritas-Développement ont, des situations de guerre, secouru des milliers des personnes vulnérables ».

« Il n’y a pas que la pauvreté spirituelle à guérir », fait observer l’évêque du Burundi : « Il y a également l’appauvrissement généralisé et la paupérisation éhontée de nos peuples, pour lesquels il faut trouver des remèdes appropriés ».

« Les populations sont pauvres ou appauvries, et elles sont pour cela devenues vulnérables. Des gens nantis les manipulent à loisir ; et certains pêcheurs en eaux troubles utilisent par exemple les fractures ethniques, pour diviser les gens, afin de continuer à s’enrichir dans une situation conflictuelle, où les gens ne peuvent revendiquer leurs droits », déplore l’archevêque de Gitega.

Thursday, October 8, 2009

LE POUVOIR DE NKURUNZIZA VEUT EN DECOUDRE AVEC LA PROGRESSION DE L’UPD-ZIGAMIBANGA

Source: Burundi bwiza

Des machinations politiques ont été à maintes fois faites pour discréditer la popularité mais bien sûr avec l’ultime objectif d’en inculper, et emprisonner les leaders, afin que le CNDD-FDD danse cavalier seul sur la scène politique et surtout durant les prochaines échéances électorales. D’autres partis politiques comme le FRODEBU, le MSD et le CNDD sont aussi sur la sellette.

En ces jours, la seule province de BUBANZA enregistre au moins cinq leaders de l’UPD arrêtés et injustement et irrégulièrement détenus. Pas de mandats d’arrêts, de mandats de perquisition non plus présentés lors de leur appréhension. Il s’agit de purs et simples enlèvements et violations de domiciles commis par des éléments de la police ayant agi, selon nos sources sous les ordres du gouverneur de la province, M. Pascal NYABENDA .La journée du 28 septembre 2009 a été, on ne peut plus fatidique pour les responsables de l’UPD dans la commune de GIHANGA située au nord ouest de la capitale burundaise. Le représentant provincial adjoint M, Didace NDAYIKENGURUKIYE, le président du cercle des femmes Mme Cynthia CIZA et le président du cercle des Jeunes de l'UPD-Zigamibanga dans la commune de GIHANGA, M. Jean claude NIYONGERE ont été tous arrêtés à ce jour et croupissent toujours au cachot du Commissariat provincial de la
Police à BUBANZA, pour des raisons non encore élucidées. Selon nos sources, concordantes avec les témoignages de la population environnante, ils seraient inculpés dans une affaire de distribution d'armes , ce qui amène les gens à penser aux différents scénarios de montages effectués par les services nationaux de renseignements communément appelés police présidentiel.

Le récit se présenterait comme suit. Un jeune portant le prénom de DIDACE résidant au centre de GIHANGA, récemment recruté à l' UPD il y avait une semaine s'est présenté à l'atelier de couture appartenant au président du cercle des jeunes, pour faire confectionner un habit. Tout à coup, des policiers y ont fait irruption, arrêtant le jeune Didace et le tailleur qui est le responsable du cercle des jeunes de l'UPD. Ils ont ensuite effectué une fouille perquisition sans mandat au domicile du jeune. Comme butin, un pistolet est saisi. Ils se sont par après rendu au domicile du président du cercle des jeunes où ils n'ont rien trouvé. Ensuite, la présidente du cercle des femmes de ce même parti a été interpellée, sans mandat encore. La fouille y effectuée n'a rien donné. Le scénario ne s'est pas arrêté là. Par ruse, ils ont appelé le représentant provincial adjoint du parti UPD, normalement résidant à GIHANGA, comme quoi ils
avaient un message à lui donner. Ils l'ont proposé de le rencontrer à la permanence communale de l'UPD. Quand il s'est présenté, il fut lui aussi mis aux arrêts, sans mandat. Une fouille perquisition fut alors faite dans sa maison mais sans rien trouver. Depuis lors, tous les trois croupissent au cachot de la police de BUBANZA, tandis que le jeune chez qui la police a trouvé un pistolet est libre dans tous ses mouvements. Il n'a de quoi s'inquiéter. Cela prouve encore une fois la malhonnêteté et les magouilles que fait le CNDD-FDD, dans la concurrence politique en ces moments où l'on est à quelques mois des prochaines élections de 2010.

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