Sunday, June 6, 2010

Le gouvernement te chasse mais nous, nous ne te chassons pas

Photo D'Iwacu-Burundi.
Source: Journal Iwacu
Dans les jardins de l'hôtel Ubuntu, les visages étaient graves. Même si Pacifique Nininahazwe,le délégué général du FORSC, a dit que ce n'était pas une soirée « d'adieu », tout le monde a compris que le moment était particulier. Ok, pour reprendre les mots de Nininahazwe, ce n'était qu'un « au revoir » mais avec un ton qui donnait la chair de poule, les mots étaient forts: « Nous nous ne te chassons pas Neela, sache que tu restes dans le cœur des milliers de Burundais.» Neela Ghoshal, représentante de Human right watch a été expulsée par le gouvernement Burundais le 18 mai 2010. Pacifique Nininahazwe est revenu sur l'engagement de Neela Ghoshal. Selon lui, celle-ci n'a ménagé aucun effort pour défendre les droits des plus faibles pendant les trois ans qu'elle vient de passer au Burundi. Plusieurs cadeaux, dont « un diplôme d'honneur » lui ont été décernés par les associations Burundaises de la société civile.

On peut chasser Neela du Burundi mais pas le Burundi de Neela


Neela Ghoshal a pour sa part remercié le peuple burundais en général et ces associations en particulier pour leur franche collaboration et leur accueil. « J'ai été bien accueilli et bien accompagné tout au long de mon séjour ici. C'était une expérience enrichissante », a-t-elle souligné.
Selon elle, on peut « la chasser du Burundi mais on ne peut pas chasser le Burundi de son cœur. » La chercheuse de Human right watch a ensuite exhorté ces associations à continuer la lutte pour les droits humains. Elle a promis que son organisation va continuer de plaider pour que le gouvernement du Burundi revienne sur sa décision.
Rappelons que la décision d'expulser Neela Ghoshal lui a été communiqué à travers une lettre datée du 18 mai 2010 par Augustin Sanze, ministre burundais des Relations extérieures. Il informait la chercheuse que le gouvernement annulait son agrément en tant que représentante de Human Right Watch au Burundi. La lettre demandait qu'elle cesse aussitôt ses activités et qu'elle quitte le pays définitivement d'ici le 5 juin.
Dans la même lettre, le gouvernement indiquait avoir pris cette décision sur base des critiques du récent rapport de Human right watch sur la violence politique dans la période pré-électorale. Le gouvernement a affirmé, entre autres, que le rapport faisait preuve d'un parti prie contre lui et le parti au pouvoir.
Plusieurs ambassadeurs et diplomates accrédités au Burundi (Belgique, France, Allemagne, Etats-Unis,le BINUB, etc) étaient venus s'associer avec la société civile burundaise attristée par l'expulsion d' une collègue déterminée. Les diplomates ont pris la parole pour louer les qualités de Neela mais aussi pour lancer un message en faveur du respect des droits de l'homme.

Thursday, June 3, 2010

Burundi Scrutin, notre propre histoire qui nous hante!

Pour plus d’une semaine, les burundais votants attendent les résultats des urnes: Ce que la commission électorale indépendante (CENI) a tenté de publier n’est qu’une imagination. Les raisons : il ya encore des urnes non comptées, la CENI ne peut pas présenter au peuple Burundais les PV signés par les tous les mandataires attachés aux bureaux de vote etc.
Le problème Burundais est plus fondamentale voire même transcende les élections elles-mêmes. Ces élections viennent de prouver que les principes sur lesquels la nation est fondée son justement imaginaires : Par exemple, le concept d’Ubushingantahe est utopique. Ce scrutin et ces résultats mettent en cause la valeur même de ce que ca signifie être Umushingantahe. Avez-vous écouté ces gens qui se sont permis d’aller sur les ondes pour soutenir « ibisutamye » comme on le disait ? Quelle inspiration donnent-ils à leurs enfants ? Que la fin justifie les moyens? Que c'est OK de mentir? En tout cas nul de neuf vraiment. C’est l’histoire de ce petit pays de Mwezi Gisabo qui nous hante.
Supposons que tricher en soit n’est complètement mauvais, en fait Gorges Bush a aussi triché pour son réélection contre Al gore. Mais tricher comme l’a fait le pouvoir CNDD-FDD montre une immaturité, une ignorance et, bref son inaptitude de se présenter comme leader d’un pays complexe comme le notre. Le peuple Burundais n’est pas ignorant, tout simplement pauvre. Disons que si le parti de Nkurunziza s'ést donné 40 pourcent des votes et diviser le reste aux autres partis; les partis d’opposition se seraient demander s’ils avaient fournis d’effort nécessaire pour sensibiliser leur membres plus tôt de penser qu’il s’agissait d’un scrutin triché. Merci au CNDD-FDD de nous rappeler que ta raison d’être est simplement nous ramener le monopartisme que tu as combattu : c’est l’histoire de ce petit pays de Mwezi Gisabo qui nous hante.
Aux partis de l’opposition, celui-ci n’est pas le temps de retourner à Kigobe, Kajaga, Arusha…c’est plut tôt un moment favorable pour nous signifier que nous n’avons pas besoin de 45 partis politique dans ce petit pays. Que en fait vous representer un peuple affamé de justice; paix et pain.
Le problème du scrutin est moral en mon avis. Personne n’est obligé d’être un héros à quiconque sauf ses propres enfants. Pour l’amour de nos enfants, léguez à vos enfant ce que Buyoya, Michombero, Bikomagu etc n’ont pas laissé aux leurs ! La solution est simple; on ne devient riche que quand on est honnête et puis « aho muri hari abandi, kandi n’ejo hazoba hari abandi ». Votre prochaine tâche est de demander à l’Eternel de vous donner mille et une années de vie pour nous subjuguer à votre terreur. Même Hitler est passé, Boyoya est tombé, Mandela libéré…il vous faut tout simplement de lire l’histoire !

Wednesday, May 12, 2010

Portrait of the 2010 Burundian presidential Candidates

With a dozen of candidates already announced for the coming presidential Burundian election, we thought we can give a short portrait of each candidate. Today, we wish to talk about Leonard Nyangoma. Please feel free to add additional information that you might know about this candidate: Here we exercise free speech to objectively inform. Remember:"Utora nabi ugatwarwa nabi"!

It is almost impossible to summarize the feats of Honorable Leonard Nyangoma in few pages. But I can fearlessly allow myself to state that Mr Nyangoma has contributed to the freedom, and the fulfillment of the independence of the People of Burundi at the rank of Prince Louis Rwagasore: Where as Rwagasore fought the white men, Nyangoma and his followers fought injustice, fought inequality, fought against the colonization of some Burundians toward their fellow Burundians. In the following paragraphs, we wish to explore the biography and major political accomplishments of honorable Leonard Nyangoma actual presidential candidate of the CNDD party he founded after the assassination of SE Melchior Ndadaye in 1993.
Honorable Leonard Nyangoma was born in Bururi, a southern province of the Republic of Burundi in 1952. He graduated from the University of Burundi in 1979 obtaining a degree in Mathematics. His public service has been in the field of education. Those who had had a chance to be taught by this genius recall those times where such a thing as Maths Club existed in High schools…
Nyangoma is a known pioneer of the workers’ union movement in Burundi: he was a leader of the Burundian workers’ movement since 1988 to 1993. Among his greatest initiative is his fierce participation in the creation of the current coalition of the protection of Human rights known to many as League Iteka, the creation of the current union of teachers known to many as syndicat SLEB…we can go on and on! What most morons of the Burundian political history ignore, is that Honorable Nyangoma stood up to denounce publically the ethnic and regional discrimination of the political regimes of the time (see Ninde.org).
In the struggle for equality, Honorable Nyangoma co founded Frodebu in 1988. His role as a great organizer led to a massive victory in 1993. His plan was to bring politics to the communities, to the hills and actively involve the mass, a simple principle, which is indeed what Democracy is all about. He was then elected as Member of Parliament in 1993 and appointed as Minister of public service and refugee affairs.
Honorable Nyangoma was among the top leaders targeted by the Burundian army in the planned assassination that left the Hutu community mourning the death of SE Ndadaye Melchior and many of his collaborators. Some Tutsi were targeted and killed such as Jules Bimazubute, etc. Nyangoma was then appointed by the leaders in Exile to head a massive popular resistance against the murderers. Thus was born the CNDD and its armed wing FDD; that was in September of 94. NO ONE, can deny the fact that the real popular resistance and the walk toward the kind of peace that Burundi has today starts here. This is not to undermine the effort by Palipehutu and Frolina that were born before this date, however, a national campaign against the Buyoya regime and those convinced of a Burundi for only some began here, with the Leadership of Leonard Nyangoma.
One has to mention that in the years that followed, problems inside and outside the party led to a separation between CNDD and CNDD-FDD. For those who are free enough to think, we understand that regionalism is a sensitive issue any enemy can use to divide a party of the magnitude of CNDD.
Today, Nyangoma remains the most vocal leader of opposition that dares to publically denounce the abuse of power, the incompetence and corruption of the Nkurunziza led government. His party, CNDD writes annually an objective report of the shortcoming of Mr Nkurunziza and his regime.
Leonard Nyangoma was elected as a presidential candidate for the CNDD. We wish him the best of luck and we would like to finish this with a quote from Ninde.org about Nyangoma. It is in French and we apologize for those who don’t read the language of Moliere. Translation on demand!
“Léonard Nyangoma, un homme qui positive fermement.
D’après ceux qui connaissent Nyangoma Léonard, il est un homme sans haine ni rancune. Des gens, Nyangoma Léonard retient surtout ce qu’ils ont fait de bon. Mais il corrige fermement les erreurs et n’accepte rien sans l’examiner. Il est fidèle en amitié, sait plaisanter avec mesure et finesse, il communique en animateur dynamique. Il travaille beaucoup, aime écouter et observer, recherche la critique positive et répond le plus tôt possible aux messages ». Ninde.org.

Thursday, April 29, 2010

Affaire Manirumva: des témoins sont éliminés - Un témoin raconte

Source: Journal Iwacu

L’organe d’information du parti Sahwanya Frodebu a publié un article dans lequel il affirme que des témoins gênants dans l’assassinat d’Ernest Manirumva sont en train d’être assassinés. Iwacu a vérifié une à une les affirmations de l’Aube de la Démocratie dont un des rédacteurs, Pancrace Cimpaye, a dû prendre la fuite.

1. L'Aube de la démocratie a écrit qu'Ezéchiel Icoyishakiye était un agent de transmission du colonel David Nikiza. Il était emprisonné au BSR (Bureau Spécial de Recherche) pour avoir trempé dans l'assassinat d'Ernest Manirumva. Il a été transféré au centre neuro psychiatrique de Kamenge (communément appelé chez le gentil) mais malgré les assurances du commissaire adjoint de la BSR c’est homme dans la nature. Vrai ou faux

Vrai. D'après les enquêtes menées par Iwacu, Ezéchiel Icoyishakiye, était effectivement un AT (Agent de Transmission) du colonel David Nikiza. Selon les informations recueillies auprès de ce centre qui s'occupe des malades mentaux, trois policiers ont amené Ezéchiel Icoyishakiye, menotté, chez le gentil. Ce policier a été admis à l'hôpital le 8 février de cette année: «La police nous a indiqué qu'Ezéchiel Icoyishakiye agressait d'autres détenus et cassait tout objet», affirme un des responsables de l'hôpital. Cette source indique aussi que ce policier a été mis en observation à partir du 9 février mais curieusement, il ne manifestait aucun signe d'un malade mental: « C'était peut-être une façon de le faire sortir de la prison », pense une infirmière de cet hôpital. Elle ajoute qu'Ezéchiel Icoyishakiye a eu droit à une sortie autorisée mais suivie le 10 février: « Il n'est plus sorti depuis ce jour parce que visiblement personne ne le gardait. »
Des gardes-malades retrouvés chez Le Gentil affirment que deux agents qui devaient garder Ezéchiel Icoyishakiye sont partis. Des sources proches de la direction du centre neuro-psychiatrique de Kamenge précisent que l'hôpital a averti la police du départ de ces deux gardes-malades mais celle-ci n'a pas envoyé d'autres policiers pour continuer la garde. Ezéchiel Icoyishakiye a profité du moment où l'on refaisait des installations électriques le 4 mars dans hôpital pour s'enfuir . Il serait actuellement en cachette dans la province de Bubanza.

2. L'Aube a écrit que Nzisabira qui était aussi agent de transmission de David Nikiza est porté disparu. Vrai ou faux


Vrai. Différentes personnes qui le connaissent interrogées par Iwacu indiquent qu'elles ne l'ont pas vu depuis six mois.

3. L'Aube de la démocratie a écrit que la troisième victime qui a échappé à cette campagne d'élimination est Sylvestre Niyoyankunze chauffeur du général de brigade Gervais Ndirakobuca, alias « Ndakugarika » (Je vais t'éliminer). Il a reçu des balles à la poitrine à Bwiza à la 1ère avenue. Vrai ou faux


Vrai. Sylvestre Niyoyankunze, est effectivement un agent de la police et chauffeur de Gervais Ndirakobuca, directeur général adjoint de la police nationale. Il est allé prendre un verre dans la nuit du 13 au 14 mars de cette année dans un bistrot situé à la 1ère avenue dans la commune urbaine de Bwiza. La version de la police est que des bandits ont fait irruption dans ce cabaret pour s'emparer des téléphones et des sommes d’ argent des clients. Ce policier est intervenu pour arrêter ces bandits et lui ont tiré dessus. Néanmoins, ceux qui étaient sur les lieux ce jour-là indiquent le contraire. D'après M. G, serveur dans ce bistrot, des hommes non identifiés sont venus ce soir dans ce cabaret: «Ils ne sont pas entrés à l'intérieur mais ils ont envoyé quelqu'un pour chercher Sylvestre Niyoyankunze.» A sa sortie, témoignent les clients qui ont assisté à toute la scène, il a immédiatement reçu des balles et ces hommes armés sont partis sans être inquiétées. Interrogé à ce sujet, Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police a signifié à Iwacu que le mieux serait de chercher nous même « le policier afin de nous entretenir avec lui. » Iwacu a essayé de le contacter, une fois il a décroché le téléphone mais n’a pas voulu nous rencontrer. Des sources dignes de foi indiquent que Sylvestre Niyoyankunze a est terrorisé parce que ceux qui savent qu'il détient la vérité sur l'assassinat d'Ernest Manirumva le cherchent pour l'éliminer. Il vit caché.

4. L’organe d'information du FRODEBU a écrit que la dernière victime est le capitaine Pacifique Ndikuriyo. L'Aube a précisé que cet officier subalterne avait refusé la mission d'exécuter Ernest Manirumva parce que c'est un converti, « born again ». Vrai ou faux

Vrai. Sa veuve confirme effectivement que son mari était un « sauvé » qui ne pouvait pas accepter de commettre un crime. Il a été assassiné par des hommes en armes le 30 avril même si l'Aube avance la date du 20 avril. Iwacu a retrouvé la veuve de Pacifique Ndikuriyo mais celle-ci n'a pas voulu faire de commentaires. Elle demande seulement que les assassins de son mari soient identifiés et traduits en justice. Néanmoins, des témoins qui ont requis l'anonymat affirment que ce capitaine a été abattu parce qu'il en savait trop: « Une circulation inhabituelle des véhicules de la police le soir de son assassinat à son domicile situé à la 11ème avenue du quartier Mutakura dans la commune urbaine de Cibitoke. Un des agents du capitaine Pacifique Ndikuriye, un surnommé « Mwarabu » avait déserté son poste le soir de l’assassinat.

5. L'Aube de la démocratie a écrit que le directeur de la prison de Rutana a transféré le prévenu Joseph Ntirampeba alias Birara à Bujumbura. Ce démobilisé avait été arrêté par la commission d’enquête. La commission avait interdit ce transfert. Vrai ou faux

Vrai. Une source proche de cette commission confirme l'information. D'après les enquêtes menées par Iwacu, Joseph Birara est un démobilisé qui habitait le quartier Muyinga de la commune urbaine de Kinama avant de se réfugier dans la province Rutana. Il a été engagé dans une société d'énergie appelée SAMANKOR où un haut cadre du service national des renseignements l'a recommandé. Il a été arrêté et emprisonné à Rutana par la 3ème commission d'enquête. Cependant, le directeur de cette maison de détention l'a transféré à Mpimba à l'insu de la commission. Cette dernière a arrêté ce directeur de la prison Rutana. Il est incarcéré à la prison centrale. Nous avons essayé de rencontrer à Mpimba ce directeur de la prison Rutana pour qu'il nous dise celui qui lui a intimé l'ordre de transférer Joseph Ntirampeba sans succès.

6. Le journal du parti Sahwanya FRODEBU a écrit que la camionnette ainsi que l'agent de transmission du directeur des douanes étaient dans la nuit du 8 avril au domicile et au bureau d'Ernest Manirumva. Vrai ou faux

Vrai. Le directeur des douanes a déclaré devant la commission que sa camionnette avait été réquisitionnée par la police présidentielle. Mais au sujet de l’agent de transmission arrêtée Iwacu a constaté que c’est plutôt un certain Albert Sibomana un démobilisé qui gardait le chantier d'Ezéchiel Nibigira, directeur des douanes. La troisième commission l'a arrêté, il est emprisonné à Mpimba.


Temoignage


Il vit dans la clandestinité depuis le début de cette année. C'est un policier qui dit avoir participé à l'assassinat d'Ernest Manirumva sans le savoir. S.J. a livré son témoignage à Iwacu parce qu'il estime que sa vie est en danger.


Selon lui, cinq réunions de préparation de cette tuerie se sont déroulées chez certains officiers supérieurs de la police et de l'armée deux mois avant le passage à l'acte : « Nous sommes allés chez unofficier de la police à Kibenga trois fois, au quartier Kigobe chez un officier supérieur de l'armée deux fois. » Il se souvient surtout de la date du 8 avril 2009, la veille de l'assassinat d'Ernest Manirumva.
S.J. témoigne que l'opération a commencé vers 22 heures ce jour-là: « Nous sommes allés à Mutanga Sud. Arrivés sur les lieux, on nous a dit de sécuriser les axes, car une haute personnalité allait voyager tard dans la nuit. Nous nous sommes exécutés. »

Ce policier indique qu'une voiture est arrivée tout de suite sur les lieux. « J'ai vu l'officier qui habite à Kibenga et deux agents de transmission dont les noms sont connus en sortir. Puis deux autres voitures sont arrivées : celles de l'officier de Kigobe et celle d'un autre officier de la police qui avait participé aux cinq réunions. »
Selon toujours ce témoin, un groupe de deux éléments de la police filait Ernest Manirumva : « Quand il est arrivé chez lui, l'officier de l'armée a donné un masque à l'un des agents de transmission. L'autre officier qui habite Kibenga les a suivis. Ils sont entrés chez Ernest Manirumva. Ils sont ressortis après plus ou moins dix minutes, transportant quelqu'un. J'ai pensé que c'est une personne qu'on vient d'arrêter. Ils l'ont fait monter dans une camionnette. » Le témoin affirme qu’il ne connaissait pas Ernest. Manirumva.

« Notre rôle était de sécuriser les axes routiers »

Par après, S.J et ces autres agents de transmission ont reçu l'ordre de partir: « Il y avait trois véhicules. Nous sommes passés par le boulevard du 28 novembre, passés devant l’hôpital Roi Khaled », se rappelle-t-il. Arrivés à la gare du nord, les trois véhicules se sont dirigés vers le centre ville: « Nous sommes passés près du mess des officiers du côté de la cathédrale Régina Mundi et nous avons longé la route qui mène vers l'hôpital clinique Prince Louis Rwagasore. Nous nous sommes garés près du bureau de la Commission de Désarmement. L'officier de Kibenga a sorti la personne de la camionnette et l'a conduite dans un bâtiment situé près des locaux de la commission de désarmement », signale-t-il.
Ce policier se rappelle qu'ils ont, encore une fois, reçu l'ordre de sécuriser les axes routiers. L'officier de Kigobe nous a dit qu'un minibus de marque Hiace allait arriver et qu'il faudra qu'on le laisse passer. Ce minibus est arrivé à peu près vingt minutes plus tard. Deux personnes qu’il n’a pas pu identifier sont sorties et entrées dans un bâtiment proche de la Commission de Désarmement.
Au bout d'un moment, les deux officiers de la police dont celui de Kibenga et les autres sont ressortis. Nous sommes repartis à Mutanga Sud et nous nous sommes déployé de la même façon pour sécuriser les axes routiers, raconte-t-il. « Le minibus s'est garé près de l'entrée du domicile d'Ernest Manirumva. Deux personnes et un chauffeur étaient à bord. Les deux personnes ont transporté quelque chose vers la maison puis sont revenues. Nous sommes tous remontés dans les véhicules. »

S.J. indique qu'après l'opération, on l'a déposé à la position policière se trouvant près de l'ambassade des États-Unis d'Amérique à côté de la société d'assurance Socabu : « C'est là où j'ai passé la nuit. C'est seulement le lendemain qu’en apprenant à la radio qu'une personne à été retrouvée morte à Mutanga Sud que j'ai compris ce qui s'était réellement passé cette nuit-là. »

« Je ne perçois plus mon salaire »

Quelques mois après, l'officier de la police ci-haut cité lui demande de charger Hilaire Ndayizamba comme étant le commanditaire de cet assassinat: « J'ai travaillé chez l'homme d'affaires Hilaire Ndayizamba. Je faisais partie de sa garde à une certaine période et comme nous sommes ressortissants de la même province, cet officier était sûr que j'arriverai à convaincre les enquêteurs, mais j'ai refusé. »
Après quelques jours, indique S.J, le même officier l'a convoqué, mais par peur il ne s'est pas présenté à son bureau : « Des amis m'ont dit qu'il s'est lui même déplacé jusque-là où je travaillais pour, disait-il, s'entretenir avec moi. Il a même ordonné à mon chef direct de m'arrêter. Ce jour-là, je l'ai vu de mes propres yeux et je suis retourné dans ma cachette. » D'après S.J, cet officier a alors récupéré son fusil. Fin janvier, notre source constate que son salaire n' a pas été versé:« J'ai compris le message et suis parti. »
Selon des organisations de la société civile, elles ont demandé à la troisième commission d'enquête sur l'assassinat d'Ernest Manirumva d'écouter S.J. moyennant une garantie de protection des témoins. Celle-ci a accepté de l'écouter, mais n'a pas donné de garantie de protection, arguant qu'elle n'avait pas la possibilité de le faire.
Pour ces organisations de la société civile, cela est inacceptable, car elles pensent que la commission envisageait d'emprisonner S.J. Ces organisations estiment que la vie de ce policier serait en danger parce qu'il serait plus exposé en prison qu'ailleurs.

Saturday, April 24, 2010

Heart Breaking Breaking News!


Nkurunziza proclaimed candidate for 2010 presidential candidate by his political party or rather by his squad of death. Congratulation to the CNDD-FDD for choosing mediocrity; thank you for condemning Burundi to another hell, thank you for building free schools with none open to our kids, thank you condemning our kids to the streets. Thank you for sending our mothers to the morgue with free maternal care. Thank you for choosing to sell the country: what do we sell next? I mean Falcon 50 was sold, the Nickel sold, Gold sold, oh what else do we have?
I bet his avocado planting project convinced you? Seriously every one of the 1.669 who voted wants Nkurunziza in the presidential seat again? I thought there were few people with common sense still in CNDD-FDD? Oh I know: who could dare to vote "No" if he/she doesn't want the squad of death to have his/her head on plate by tomorrow morning?
Oh poor victims of Nkurunziza/Adolphe sponsored terrorism, hopefully when the members of the ruling party have the chance to vote in private will speak their hearts and think of this nation engulfed by famine, corruption, poverty and government sponsored murder! Hopefully those who still have common sense will choose reason, will choose for hungry Burundians, for teachers, for our kids toady denied of their right to education...
To Nkurunziza, please stop blaspheming, stop invoking God with your blood soiled hands: Amaraso y'abazir'ubusa azokwagiriza imbere y'Iyo Mana ubeshera ko yagutumwe!
I have said it from day one that this election is a lithmus test to any one with common sense in the nation. I stand to hope that Burundi will choose reason, here we endorse no one!

Monday, April 19, 2010

Portrait of the 2010 Burundian presidential Candidates

Today, we wish to talk to you about Pascaline Kampayano. Please feel free to add additional information that you might know about this candidate: Here we exercise free speech to objectively inform. Remember:"Utora nabi ugatwarwa nabi"!



Pascaline Kampayano was born in 1954 in Ngozi, a northern province of the Republic of Burundi. She was among the parliaments elected for Frobebu in 1993. As the revolt of the people of Burundi took shape under the leadership of Hon. Nyangoma Leonard, Kampayano joined the rebel group where she actively played a role of special mission: what ever that means. In 2005, she will be elected representative of the people of Ngozi to the parliament and was also elected to lead the ladies' organization of CNDD-FDD members. She left the parliament and the current ruling party after the imprisonment of Mr Hussein Radjab along with 21 other members of parliament. Today she plays an imprtant role in UPD zigamiganga that she will represent as a presidential candidate come June 2010. She was elected to be the 2010 presidential candidate for UPD zibamibanga.

Opinion:
We think that UPD still disply stubbornness that lead us to the current mess in a first place. This is seen by UPD's passiveness when it comes to coming together with other parties to sign joint communique: this is serious because it mimics the current image of the NKurunziza's government when it comes dealing with serious issues.
Idealizing Radjabu in my humble opinion is a step back: please understand that we condemn any illegal imprisonment of any Burundian, however, when we evaluate the CNDD-FDD of 2005 to 2007 the time when Radjabu assumed the leadership of the party, we don't see any difference in term of transparency, the respect of Burundian people.

While it becomes imperative for the opposition to win it alone, any coallition of the opposistion should make sure the candidate is able to lead, to inspire and to decentralize power and put it back in the hands of Burundian people. We wish Kampayano best of luck

Tuesday, April 13, 2010

Portraits of the 2010 Presidential candidates

With a dozen of candidates already announced for the coming presidential Burundian election, we thought we can give a short portrait of each candidate. Today, we wish to start by Domitien Ndayizeye. Please feel free to add additional information that you might know about this candidate: Here we exercise free speech to objectively inform. Remember:"Utora nabi ugatwarwa nabi"!

Domitien Ndayizeye:


Ndayizeye was born on May 2, 1953 in Kayanza, Burundi. He was obliged to flee the country at the age of 19 to Belgium where he stayed until 1982. While in Exile in Belgium, he received a degree of industrial engineering. His political career also saw the sun: He was among the leaders of a movement of Burundian Hutu elite for the progress and the emancipation also know as MEPROBA. His role in this organization will continue after his coming back to Africa. While in Rwanda,he acted as a senior sales and technical manager in a Dutch Auto company. Meproba movement is seen by many as a precursor of the actual Democratic front of Burundi today known as Frodebu. However, it wasn't the only Hutu movement of the time. Ndayizeye assumed different responsibilities in Frodebu, and several government after its victory in 93.
In 1995, he was arrested and tortured by the government. He will be freed the following year. In 1997, he was again arrested and put to prison. In 2007, he will go back to prison again under the NKurunziza government.
In 2001, he was appointed interim president according to the Arusha peace deal. He was a man enough to accept defeat during the 2005 presidential election (by the Parliament). Since then, he is in the senate and was appointed by his party (Frodebu) as a presidential candidate for the up coming presidential election. (Facts provided by Ninde.org and Wikipedia)

OPINION:
As president, he failed to tackle the issue of poverty and corruption and was not friendly with free speech. One can recall the problem he had with a couple of private news organizations in the country. He also has failed to secure the borders of the nation as many Congolese were massacred on the Burundian soil. Although he ruled during a time where an armed Palipehutu was still in the bush, we did not assist to the kind of violence that we've seen during the current administration.
We wish Ndayizeye Domitien best of luck as he prepares himself to reconquer the presidential seat.
Our wish here is for all those who are sick and tired of the inability to lead of this administration to come together against the evil that they brought to our nation, so that an environment of peace and justice come back. So that those who have looted, killed and raped face justice: Only then will we be an independent nation.

Thursday, April 8, 2010

Signature d'un décret portant convocation du corps électoral au Burundi

Cosome
Le 08 avril 10

Le décret portant convocation des électeurs à l'élection des conseils communaux, à l'élection présidentielle, législative et sénatoriale a été rendu public mardi à quelques semaines du début des secondes consultations populaires post-conflit prévues entre les mois de mai et septembre prochains.

L'article 7 du décret stipule que tous les citoyens burundais remplissant les conditions requises par la loi résident au Burundi sont appelés à participer à l'élection des conseils communaux qui se tiendra le 21 mai 2010. Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs dossiers de candidatures du 7 au 16 avril 2010, selon le même décret du chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

Chaque commune du pays constitue une circonscription électorale et le choix des conseillers communaux aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées et au scrutin secret conformément aux dispositions de l'article 55 du code électoral.

Le nombre de conseillers communaux par commune est de 15 personnes et chaque liste bloquée comprend au moins 15 candidats et au plus 30 candidats.

Au chapitre de l'élection présidentielle, tous les citoyens remplissant les les conditions requises par la loi, résidant au Burundi ou à l'étranger, sont appelés à participer à l'élection du président de la république qui se tiendra le 28 mai 2010, poursuit le texte du décret.

Les partis politiques ainsi que les indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à dépose leurs dossiers de candidature du 15 au 24 mai 2010.

L'élection du président de la république aura lieu, par ailleurs, au suffrage universel direct et au scrutin secret.

L'article 15 du décret précise en outre que l'élection du président de la république a lieu au scrutin uninominal à deux tours. Il est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés et si celle-ci n'est pas obtenue au premier tour, il est procédé à l'organisation, dans un délai de 15 jours, à un second tour entre les deux candidats qui ont recueilli le plus grand nombre de suffrages. Et élu le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés.

Concernant l'élection des députés, tous les citoyens remplissant les conditions requises sont également appelés à participer à l'élection des députés qui se tiendra le 23 juillet 2010.

Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 9 au 23 juin 2010.

L'élection des députés aura lieu au suffrage universel direct sur base des listes bloquées à la représentation proportionnelle et au scrutin secret. Eu égard aux résultats du recensement général de la population de 2008, les sièges à pourvoir par circonscription électorale sont répartis comme suit :

Bubanza : 4; Bujumbura : 7; Bururi : 7; Cankuzo : 3; Cibitoke : 6; Gitega : 9; Karusi : 6; Kayanza : 7; Kirundo : 8; Makamba : 5; Muramvya : 4; Muyinga : 8; Mwaro : 3; Ngozi : 8; Rutana : 4; Ruyigi : 5; Bujumbura-Mairie :6

Total : 100 sièges

Au sujet de l'élection des sénateurs, tous les membres des conseils communaux élus en date du 21 mai 2010 sont appelés à participer à l'élection sénatoriale qui se tiendra le 28 juillet 2010.

Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants remplissant les conditions fixées par la loi qui le souhaitent sont appelés à déposer leurs candidatures du 14 au 28 juin 2010.

L'élection des sénateurs aura lieu au suffrage universel indirect sur base de listes bloquées et les membres des conseils communaux de chaque circonscription éliront deux sénateurs provenant des communautés ethniques différentes au cours de deux scrutins distincts sur base des candidatures présentées par les partis politiques ou à titre indépendant.

Friday, April 2, 2010

ASSASSINAT D’ERNEST MANIRUMVA : UNE BOMBE QUI ATTEND LES TÉNORS DE BUJUMBURA.

AUBE DE LA DEMOCRATIE ET MANIRUMVA

01-04-2010


ASSASSINAT D’ERNEST MANIRUMVA : UNE BOMBE QUI ATTEND LES TÉNORS DE BUJUMBURA.

Cela va faire bientôt une année que le vice-président de l’OLUCOME (Organisation de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques), Monsieur Ernest MANIRUMVA a été sauvagement assassiné.

Des commissions d’enquête ont été initiées sans succès. Même la dernière commission est en passe de sortir un rapport presque vide car elle aussi a peur de traduire les véritables hommes forts en justice.

Malheureusement et c’est cela qui devient de plus en plus inacceptable, des innocents sont emprisonnés, d’autres en cavales et d’autres sont abattus systématiquement dans l’indifférence totale.
La société civile a presque démissionné, les hommes politiques ignorent presque les tenants et les aboutissants de ce carnage, ils sont donc impassibles, la communauté internationale se tait et guette.

C’est dans cette indifférence que le rouleau compresseur continue d’éliminer physiquement tous les témoins gênants. Ils sont nombreux, ils sont plus de trente sur la liste d’attente.

Qui sont ces témoins qui doivent être exécutés. Et quelle est la main qui les descend ? Les hommes qui sont en train d’être exécutés sont les agents de Transmission et les chauffeurs des hauts gradés de la police qui ont participé à l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. A côté de cette catégorie il y aura un autre groupe cible qui a été placé sur l’itinéraire de cette opération macabre. Ils sont plus d’une vingtaine. Cette nuit-là on leur avait dit que le chef de l’Etat allait se déplacer tard dans la nuit pour justifier le déploiement. Mais ce groupe n’est pas encore exécuté.

Aujourd’hui ceux qui sont déjà assassinés ou portés disparus sont :
- COYISHAKIYE Ezéchiel, il était un agent de transmission du colonel David NIKIZA. Il a été conduit à l’hôpital dénommé « Chez le gentil ». Mais malgré les assurances du Commissaire Adjoint de la PSR, Monsieur Louis…, cet homme a disparu dans la nature. Il est vraisemblablement mort. Et pourtant ce commissaire avait devant la commission d’enquête déclaré qu’il était à l’hôpital et bien gardé.
- Le deuxième Agent du même David NIKIZA s’appelle NZISABIRA. Il est lui aussi porté disparu.
- La troisième victime qui a échappé à cette campagne d’élimination s’appelle NIYOYANKUNZE Sylvestre. Ce policier, chauffeur du Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, le Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA alias NDAKUGARIKA (je vais t’éliminer) a reçu des balles en pleine poitrine à la 1ère avenue Bwiza le Week-end du 13-14 mars 2010. Il n’est pas mort. Interrogé sur les faits, il a gardé un silence de mort.
- Le quatrième cas est celui d’un deuxième agent du même NDAKUGARIKA. Il est porté disparu.
Mais à la police on déclare qu’il a déserté. Mais dans le dernier rapport du BINUB un corps non identifié criblé de plusieurs balles en pleine poitrine a été ramassé. Probablement que c’est ce policier qui manque à l’appel chez NDAKUGARIKA.

- La dernière victime qui a été assassinée le 20 Avril 2009, soit 2 semaines après l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA est ce capitaine Pacifique NDIKURIYO. Cet officier subalterne qui faisait partie de la garde présidentielle avait participé à deux réunions sur le cas MANIRUMVA. Mais quand le groupe a décidé qu’Ernest MANIRUMVA devait être tué, le capitaine Pacifique NDIKURIYO a refusé d’exécuter cette mission en ces termes : « NARAKIJIJWE NTA MARASO NSHOBORA GUKORA » , « je suis un converti, je ne peux pas verser le sang d’un innocent »

Dès lors il n’a plus participé aux deux dernières réunions. Mais il connaissait le projet secret. Il faillait le faire taire définitivement !

Mais qui participaient à cette réunion ? Il s’agit des hommes forts de la police nationale et de la police présidentielle. Ce sont les mêmes qu’on a retrouvé sur tous les lieux où MANIRUMVA a été traîné. De son domicile cette équipe l’a traîné à son Bureau sis à Kigobe Sud. De Kigobe sud on l’a transporté en plein centre ville où il a subi un interrogatoire atroce. De là il a été traîné jusqu’à Mutanga Sud.

Ces hommes qui supervisaient l’opération avaient malheureusement, tous des chauffeurs et des agents de transmission. Il s’agissait de :
- Général Major Adolphe NSHIMIRIMANA ;
- Général de Brigade Gervais NDIRAKOBUCA ;
- Le Colonel David NIKIZA ;
- Major Désiré UWAMAHORO.

Ce sont les mêmes qui ont tenu les quatre réunions de préparation.
Ernest MANIRUMVA a donc été tué par des hauts responsables de la République. Ceci nous aide à comprendre 4 faits troublants :

1°. Le Directeur de la prison de Rutana a transféré le prévenu NTIRAMPEBA Joseph alias BIRARA à Bujumbura. Pourtant ce transfert avait été interdit par la commission d’enquête.

Ce transfert a été exigé par les mêmes dinosaures. Il avait pour objet de faire porter le chapeau à l’homme d’affaire Hilaire NDAYIZAMBA. A ce titre Monsieur Joseph NTIRAMPEBA devait charger Hilaire NDAYIZAMBA. Le prévenu a refusé ce montage parce qu’il ne connaissait pas ce NDAYIZAMBA. De surplus en acceptant ce faux témoignage NTIRAMPEBA se mettait ipso facto la corde au cou. Précisons que ce NTIRAMPEBA Joseph, un ancien démobilisé, avait bénéficié d’une recommandation spéciale pour travailler loin de Bujumbura, à Rutana, dans la société SAMANKOR. Une société qui a offert à la première dame un don d’une valeur de huit cent milles dollars américains ; une société qui affrète de temps en temps un jet pour le déplacement du chef de l’Etat à l’étranger.

La commission d’enquête non content de ce transfert de NTIRAMPEBA, a ordonné l’arrestation du Directeur de la Prison de Rutana. Celui-ci est actuellement en prison. Mais il a refusé devant la commission d’enquête de décliner l’identité de la personne qui lui a donné l’ordre de transférer le prévenu NTIRAMPEBA. A cette question il oppose un silence de mort. C’est dire que l’ordre est venu des hommes forts du pouvoir. Mais le silence de l’ancien Directeur de la prison de Rutana ne le protège pas. Il risque de subir le sort du capitaine Pacifique NDIKURIYO. Il peut être exécuté pour le faire taire définitivement.

2°. Le deuxième fait troublant vient des restrictions qui ont été imposées au FBI, son champ d’action a été réduit et surveillé. Ainsi le FBI n’a pas pu interroger les gros poissons de la police. Bien plus ils n’avaient pas le droit d’établir un contact sans la présence des burundais, encadreurs.
Que cachait-on au FBI ?

3°. Le troisième fait troublant vient de la déclaration faite par le Directeur des Douanes, Monsieur Ezéchiel devant la commission. A ce titre, rappelons que sa camionnette ainsi que son agent de transmission était dans cette nuit fatidique du 8 avril 2010 au domicile et au bureau de la victime. A la question de savoir comment cette camionnette s’est retrouvée dans cet acte criminel. Monsieur Ezéchiel a répondu tout simplement que sa camionnette avait été réquisitionnée par la police présidentielle et qu’il ignore le mobile de cette réquisition. Ce qui est étonnant c’est que seul l’agent de sécurité d’Ezéchiel a été arrêté. Mais l’homme qui a réquisitionné le véhicule n’est pas inquiété.

4°. Par contre Prosper Mérimée, Hilaire NDAYIZAMBA, le directeur de la Prison de Rutana ainsi que quelques éléments de la police restent en prison pendant que les véritables responsables de cet acte ignoble sont en liberté en train de liquider les témoins. Franchement la communauté internationale devrait faire quelque chose sinon ce dossier risque d’emporter plusieurs vies humaines. Sur cette liste des victimes il sied de rappeler le cas de l’homme d’affaire RWASA Salvator qui a dû s’exiler parce qu’il allait lui aussi être arrêté injustement.

Le parlement burundais doit se saisir de ce dossier afin d’arrêter cet hécatombe des innocents. Ceci est un devoir de tout élu du peuple digne de son nom.

J’ai parlé des victimes, j’ai parlé des bourreaux mais j’ai oublié de parler de l’essentiel : le mobile de l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA. Pourquoi cet intègre, patriote citoyen a été immolé sur l’autel des martyrs de la Bonne Gouvernance ? Les raisons qui ont présidé à l’assassinat de ce digne fils du Burundi procède d’une investigation qu’il menait autour des armes qui sont achetées par le Burundi mais qui ne sont pas enregistrées dans aucun magasin d’armement du pays. Il cherchait à savoir où allaient ces armes et d’où provenaient les fonds pour les acheter. Le pauvre avait commencé à poser la question à la police pour savoir à quand datait la dernière commande des armes. Il ne savait pas qu’il venait de mettre les pieds dans un réseau impitoyable de trafic d’armes!

Il semblerait qu’au Ministère de la Défense Nationale et des Anciens combattants on était au courant de cette démarche heureuse d’Ernest MANIRUMVA. Est-ce pour cette raison que le Lieutenant Général Germain NIYOYANKANA, ministre de la Défense Nationale était sur les lieux du crime le matin 9 avril 2010, avec un air très fâcheux ? Ceux qui l’ont vu sur les lieux du drame, on vu un homme profondément choqué et abattu !

Cette présence du ministre de la Défense rappelle un fait important qui reste gravé dans la mémoire des sénateurs et surtout du Sénateur RUGIRA Jean Marie aujourd’hui en cavale au Canada. A ce sujet les élus sénateurs se souviennent d’une loi qui est passé au Sénat qui dépouillait le Ministère de la Défense de toute prérogative d’achat des armes. Cette prérogative ainsi que l’autorisation de port d’armes revenaient au seul Ministre BUNYONI de la Sécurité Publique ! Le sénateur RUGIRA Jean Marie n’a pas manqué ce jour-là d’ironiser et de poser la question de savoir si le Ministre BUNYONI n’allait pas être débordé par toutes ces prérogatives ! Pour RUGIRA ce transfert de compétence était inquiétant ! Il avait raison de s’exiler le sénateur RUGIRA Jean Marie. Aujourd’hui il serait sur la liste des hommes à abattre. Cette folie meurtrière qui tourne autour de ce dossier ne l’aurait pas épargné.

En tout état de cause cette folie meurtrière autour de ce dossier doit cesser par tous les moyens. Sinon l’histoire nous jugera très sévèrement ! Du reste Hilaire NDAYIZAMBA, Prosper Mérimée, RWASA Salvator n’ont pas quitté le haricot et le café pour embrasser le trafic d’armes ! C’est absurde ! Ils doivent être libérés ! Ils n’avaient aucune raison de tuer MANIRUMVA !

Le FRODEBU a déjà dans son plan d’action la mise en place d’un prix pour la bonne gouvernance dénommé « prix Ernest MANIRUMVA ». Et il devra être érigé en héros national de la Bonne Gouvernance. Mais cela ne suffit pas, honorable Léonce NGENDAKUMANA ! Arrêtez les coupables ! Interpellez le Gouvernement ! Prenez à témoin le peuple burundais, ce cartel ne peut pas continuer à régner sur le Burundi !
NDIMURUVUGO A.

Addendum:
Mr Pancrace Cimpaye est deja en exil en rapport avec cette publication: Ewe Burundi bwacu waragoye, wakize ba micombero wiyambika Nkurunziza....Le jour viendra!

Monday, March 29, 2010

LE BURUNDI A FEU ET A SANG POUR GAGNER LIBREMENT LES ELECTIONS

(Source: Burundi bwiza)
Le 27 mars 10


Samedi le 27 Février 2010, trois véhicules de la présidence de la République du Burundi se sont rendus dans les communes BUTIHINDA et GITERANYI de la province MUYINGA. A leurs bords se trouvaient 7 officiers des Forces de Défense et de Sécurité Burundaises. Il s’agit du Colonel BURIKUKIYE Victor et des Capitaines KWIZERA et NIYOMBAZA Emmanuel qui se sont rendus à BUTIHINDA ; du Major MUREGO Osé, le Commandant BARUSASIYEKO Anicet, le Capitaine HATEGEKIMANA Léopold et le Lieutenant Elysé qui se sont rendus à GITERANYI.

En commune GITERANYI, les lieux visités ont été NONWE, RUZO, KIJUMBURA et en commune BUTIHINDA, il s’agit de KAMARAMAGAMBO et MUREHE. A titre indicatif, l’équipe d’officiers a passé la nuit dudit Samedi à l’Hôtel du commerçant NTEZIMANA dans la zone RUZO. Le message libellé était le même à Giteranyi et à Butihinda : « BATADUTOYE TUZORASA » (S’ils ne nous votent pas nous allons les tirer dessus). Les autres communes de la province ont été visitées par les officiers originaires de ces entités au cours des weekends du mois de Février 2010.

Au cours d’une réunion de mise en commun des opérations à réaliser sur MUYINGA, il a été convenu de distribuer dans un premier temps huit (8) fusils aux jeunes démobilisés et « IMBONERAKURE » du CNDD-FDD.

A moins d’une semaine, la parole a été liée à l’acte. Le Jeudi 4 Mars 2010, dix (10) fusils de type KALACHNIKOV ont été transportés par le député RUGAGAMIZA Chrysologue natif de la commune GASHOHO en destination de MUYINGA. Rappelons que le député précité est responsable des malheurs que la population du centre GASHOHO a vécus au lendemain de la crise de 1993, alors membre actif du parti au pouvoir « UPRONA ». Pendant que le centre de négoce GASHOHO en plein essor à l’époque était à feu et à sang sous le haut commandement du député Chrysologue, des éléments de l’armée et des jeunes sans échecs achevaient tout ce qui bougeait en saccageant les boutiques qui étaient pleines à craquer. Seules les maisons de ce député et du commerçant KAGIMBI Gaspard resteront intactes sur tout le centre. Vous comprendrez que le député RUGAGAMIZA Chrysologue n’est pas bleu dans la matière et que son choix dans le déplacement de ces armes n’est pas un fait du hasard.

D’après nos sources, ces fusils ont été mis sous le contrôle de Shadrak NIYONKURU, un démobilisé résident à MUYINGA et d’un certain ABOUBAKAR Ramadhan, natif et résident du quartier SWAHILI de MUYINGA. La distribution a été envisagée comme suit :

MUYINGA : Shadrak NIYONKURU et Aboubakar RAMADHAN
BUTIHINDA : Pascal HAKIZIMANA, Chef de zone et Président du parti dans la localité
MWAKIRO : Ildefonse TURINUMUGABO, Président du CNDD-FDD (Province)
GASORWE : François MPITABAVUMA
GITERANYI : Juvénal NKERAGUHIGA, Chef de zone MUGANO
BUHINYUZA : Balthazar MANIRAKIZA, Chef de zone GASAVE
GASHOHO : Ismail alias BANGERAGEJE JUMA, démobilisé et Chef de zone GASHOHO.

Comme les véhicules utilisés dans ces opérations appartiennent à la présidence de la République, c’est sans nul doute que la mission et les ordres proviennent de la même institution qui pourtant, ne cesse de promettre à la communauté nationale et internationale des élections libres et transparentes !

Les mêmes sources nous indiquent que des actions pareilles sont menées dans la quasi-totalité des provinces du pays. Nous appelons donc les burundais à doubler de vigilance car, le CNDD-FDD n’a plus que deux armes pour espérer gagner les élections : l’intimidation et la tricherie.

Wednesday, March 24, 2010

L’armée en crise, risque de violences aux élections

BUJUMBURA (AFP) — L’armée burundaise, au coeur de tous les soubresauts politiques au Burundi, connaît une grave "crise" qui pourrait précipiter le pays "dans le gouffre", a averti un ministre de la Défense inquiet des risques de violences à deux mois des élections générales.

"Il se passe quelque chose d’inhabituel. (...) Depuis que j’ai commencé ma carrière dans l’armée il y a 34 ans, nous n’avons jamais connu de crise qui semble durer aussi longtemps alors que le pays traverse une période cruciale", a déclaré mardi soir le général Germain Niyoyankana.

"Si cette crise perdure, cela peut précipiter ce pays dans le gouffre", a souligné le général Niyoyankana devant la presse.

Le ministre de la Défense a fait cette déclaration le jour de l’ouverture du procès, devant le Conseil de guerre à Bujumbura, de 18 soldats arrêtés en janvier et poursuivis pour "complot militaire" et "déstabilisation des institutions".

Ce procès se déroule dans un contexte de malaise persistant au sein des forces de l’ordre.

Depuis décembre 2009, au moins six sous-officiers ont été arrêtés et huit autres militaires renvoyés de l’armée, soupçonnés d’avoir appelé par tracts les soldats à la révolte.

En février, un soldat avait été tué lors d’une fusillade déclenchée par des soldats dans un camp de Bujumbura.

"Samedi soir, un inconnu a tiré des rafales en direction de la présidence et de la 2e vice-présidence", a reconnu le ministre, y voyant l’action d’"un ennemi de la paix".

Fin novembre, des tracts distribués dans plusieurs provinces par des sous-officiers, soldats et policiers, accusaient leurs hiérarchies de favoritisme et de prélèvement non justifié sur leurs soldes. Ils leur reprochaient également d’avoir chassé les veuves de guerre des camps militaires, promettant des représailles sanglantes.

"Il y a certaines incohérences dans la loi qui nous gère jusqu’ici", a reconnu le ministre, à propos des textes régissant les conditions matérielles des militaires.

"Dès demain (mercredi), la commission de défense et de sécurité de l’Assemblée nationale va étudier (...) un nouveau texte qui va répondre aux difficultés évoquées et nous aider à dissiper tous les malentendus", a-t-il assuré.

Le général a appelé "tous les partis politiques burundais, le parti au pouvoir et ceux qui se réclament de l’opposition, à faire preuve de responsabilité".

"Depuis plusieurs mois, nous observons des affrontements entre groupes de jeunes affiliés à ces partis. Cela devrait cesser", a lancé le ministre.

AFP
"Le Burundi approche d’une échéance électorale capitale (...) Je lance un cri d’alarme car c’est la responsabilité des hommes politiques qui est engagée et cette agitation de la jeunesse (des partis) peut être une source d’insécurité qui peut avoir des prolongements que personne ne peut contrôler", a-t-il prévenu.

Le Burundi tente de sortir depuis 2006 de 13 ans de guerre civile déclenchée par l’assassinat du premier président démocratiquement élu, le Hutu Melchior Ndadaye, lors d’une tentative de coup d’Etat de l’armée, alors dominée par la minorité tutsi.

Le Burundi est dirigé par un pouvoir élu, issu de l’ex-principale rébellion hutu du CNDD-FDD. L’armée (28.000 hommes) et la police (18.000) sont composées à parité entre les deux principales ethnies.

Des élections générales, dont une présidentielle et des législatives, sont prévues à partir de mai: un test pour la fragile paix retrouvée avec le soutien de la communauté internationale.

Tuesday, March 23, 2010

LE CONSEIL DES SAGES DU CNDD-FDD A BEL ET BIEN VOTE POUR LA CANDIDATURE DE RUFYIKIRI

Gratien Rukindikiza, Burundi news, le 21/03/2010

Il y a des périodes qui peuvent changer les décisions des femmes et des hommes. Les hommes et les femmes sont aussi appréciés par rapport à une période. Le pouvoir use et le peuple a horreur de celui qui abuse du pouvoir.

Le vote sanction du conseil des sages

Tout est parti de l'idée du président du MSD, Alexis Sinduhije, qui a organisé les primaires très médiatisées. Le CNDD-FDD a voulu imiter et faire voter par les membres du conseil des sages le candidat aux élections présidentielles. Le Président Nkurunziza a d'abord hésité mais il a été vite persuadé par un général qui lui a affirmé qu'il sera élu hauts les mains.

Se croyant seul candidat, le Président Nkurunziza s'est retrouvé en face de la candidature de Gervais Rufykiri, président du Sénat et Jérémie Ngendakumana, président du parti CNDD-FDD. La grande surprise fut le résultat de ces élections. Le Président Nkurunziza a exigé sans succès le retrait des candidatures de Rufyikiri et Ngendakumana pour être seul candidat.

Je refuse les résultats des votes, a dit le Président Nkurunziza

Lors de ces élections, Rufyikiri a eu 32 %, Jérémie Ngendakumana a obtenu 28 % et le Président Nkurunziza en dernière position avec 25 %. L'abstention n'a pas été absente avec 15 %. La première explication est que Rufyikiri est devenu l'homme le plus populaire des militants du CNDD-FDD. Il est aussi préféré par la communauté internationale à la place de Nkurunziza.

Jérémie Ngendakumana a demandé le deuxième tour des votes tout en précisant qu'il accepterait le résultat. En même temps, il se désistait en stipulant qu'il soutenait Gervais Rufyikiri. Colère du Président Nkurunziza qui exigea l'arrêt de ces votes.

Il a menacé les militants présents qui révéleraient les résultats de ces élections. Dommage pour le Président car Burundi News avait son représentant dans la salle. Le Président a dit qu'en ce cas, il pourrait libérer Radjabu et lui céder le parti. Il a oublié que Radjabu contrôle aussi une partie du CNDD-FDD.

Que fera le Président Nkurunziza?

Le Président Nkurunziza a deux choix. Il peut faire un putsch en interne en se proclamant vainqueur des primaires même s'il a perdu. Il peut aussi se porter candidat en tant qu'indépendant et en coupant les vivres au CNDD-FDD. En ce cas, il ferait perdre lamentablement le CNDD-FDD lors des élections communales, législatives et sénatoriales.

La candidature de Rufyikiri avait déjà été évoquée mais les Burundais pensaient que c'étaient des rumeurs. Je l'avais rencontré à Paris dans le cadre d'une rencontre avec les Burundais et j'avais apprécié son côté posé et je lui avais dit qu'un tel bilan au Sénat ne peut pas se limiter à ce stade.

La rumeur d'insécurité a son origine dans la colère du Président Nkurunziza

Après la rencontre des membres du conseil des sages qui ont voté pour Rufyikiri contre le Président Nkurunziza, quelques membres de ce conseil ont été inquiets pour la sécurité du pays. Certains ont cru que le Président ne pourrait pas contrôler sa colère. Ils ont alerté plusieurs personnes et un officier supérieur ex FDD aurait téléphoné un diplomate. Une ou deux ambassades ont alerté leurs ressortissants, ce qui est d'usage, d'autres Burundais avaient eu les coups de fils d'autres membres du conseil des sages.

Le ministre de la Sécurité publique a beau donné d'autres explications, tenté de fouiller dans les appels des ambassades, cela ne change pas la nature des choses. La situation peut être compliquée. Le Président peut chercher un bouc émissaire ou créer une situation d'insécurité pour que les militants du CNDD-FDD se retournent vers lui.

Jérémie Ngendakumana a vu perdu sa sécurité pour punition à son opposition au Président. Elle lui a été rendue à la suite de l'intervention des fameux généraux. Un autre plan avait été conçu contre Ngendakumana mais a été abandonné pour ne pas fragiliser le parti. Un membre de l'opposition était déjà prévu pour être arrêté en tant que "coupable".

Pourquoi Nkurunziza est-il un candidat non grata au CNDD-FDD?

L'explication est simple. Les casseroles qu'il traine inquiètent les états majors du CNDD-FDD. Qui pourrait donner une explication sur le dossier Falcon 50, qui pourrait défendre Nkurunziza sur les milliards du pétrole nigérians qu'il empoche chaque mois, qui pourrait nier le non dit dans le dossier des massacres de Muyinga, qui pourrait défendre Nkurunziza sur les dossiers de plaques d'immatriculations, des cahiers de l'Ouganda, qui pourrait affirmer que Nkurunziza est un homme compétent? Je ne vois pas les communicants du CNDD-FDD se lancer dans un tel jeu délicat.

Les militants du CNDD-FDD veulent un homme propre. Ils ont raison sur la personne de Rufyikiri. Sa candidature pourrait changer positivement le débat démocratique burundais pendant la campagne. Il devra affronter les militants ex CNDD-FDD qui sont partis dans le parti UPD qui vient d'élire Pascaline Kampayano pour devenir la candidate de l'UPD aux élections présidentielles.

Thursday, March 18, 2010

Quand l’avidité du pouvoir et l’opportunisme politique trahissent Alice Nzomukunda !


Bujumbura le 17.03.2010 Burundibwiza.com mise à jour / Rédaction

Tout le monde l’aura constaté. Ça faisait longtemps, voire très longtemps, que Madame Alice Nzomukunda, redevenue célibataire comme par enchantement, et son parti, l’ADR-Urunani rw’imvugakuri, n’avaient pas fait signe de vie, malgré l’abondance des sujets brulants de l’actualité politique burundaise!

C’est à la faveur du récent congrès de l’ADR qui l’a désignée candidate aux élections présidentielles de 2010 et des controverses très nourries à l’Assemblée Nationale sur le traitement du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la vente illégale du jet présidentiel, le Falcon 50, qu’Alice Nzomukunda a ressurgi, très chargée de révélations et d’émotions à caractère propagandiste, sur fond d’un narcissisme qui colle mal à son étoffe personnelle, dans une interview accordée à la radio “ISANGANIRO” qui a embarrassé et tétanisé nombre d’observateurs avisés !

En très mauvaise opportunité politique et en brillante manipulatrice de l’opinion, Alice Nzomukunda s’est, à ces deux occasions, présentée comme une personnalité hors du commun, l’oiseau rare dont a tant besoin le Burundi pour devenir un Eldorado africain!

En mettant des gants blancs comme neige, en signe de son innocence et de sa crédibilité politiques présumées et autoproclamées, elle qui n’aurait trempé dans aucun crime économique ou de sang, Alice Nzomukunda a joué aux saintes vierges, oubliant que les burundais eux, n’ont pas encore oublié la légèreté, l’indiscipline, l’agitation et l’incompétence de sa personne, quand elle exerçait de hautes fonctions de la République, aux cotés du Chef de l’Etat, Monsieur Pierre Nkurunziza.

Le ridicule ne tue pas. Les propos déplacés et excessifs qu’elle a servis à l’opinion n’abusent plus personne et ne l’élèvent pas politiquement, dans sa course déjà perdue, vers la présidence de la République.

Indépendamment des problèmes personnels et familiaux qu’elle a toujours connus, sur le plan sentimental, même du temps où elle exerçait comme 2ème Vice-présidente de la République et 1er Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, des postes qu’elle a occupés de façon éphémère à cause de son incompétence inégalable, et sans être injuste envers elle, le jugement sur les dossiers relatés est qu’Alice Nzomukunda a froidement pris l’option du mensonge et de la diffamation pour occulter ses responsabilités personnelles, dresser l’opinion contre certains leaders politiques bien ciblés et mobiliser l’électorat autour de son image prétendument angélique !

En réalité et en toute vérité, la responsabilité personnelle d’Alice Nzomukunda est pleinement engagée dans la vente illégale du Falcon 50 et dans d’autres dossiers importants de malversations économiques qui seront développés très prochainement, en qualité d’actrice directe ou de complice déclarée! Pour rappel et pour preuve, présentons les faits évoqués, telles qu’ils se sont déroulés.

Le peuple burundais et l’opinion générale se souviendront qu’en démissionnant de ses fonctions de 2ème Vice-Presidente de la République, Alice Nzomukunda a vivement remercié le Président Nkurunziza pour son charisme, sa clairvoyance, sa compétence, son patriotisme et sa bonne collaboration ; en justifiant publiquement sa décision par le refus de l’ingérence imaginaire du Président du CNDD-FDD, l’Honorable Hussein Radjabu, dans le fonctionnement de l’Exécutif ; à cause d’un arrangement politique conclu entre ces hautes autorités gouvernementales pour manipuler l’opinion et la préparer à l’arrestation et à l’emprisonnement abusifs de celui qui a, de mains de maitre, délivré les burundais de la tyrannie, de l’oppression et de la dictature dans lesquelles le Président Pierre Nkurunziza et ses acolytes veulent les replonger, s’ils ne les y ont pas déjà replongés!

Pour lui remercier de ce précieux service politique rendu, le Président Pierre Nkurunziza a aussitôt propulsé Alice Nzomukunda à la deuxième marche du perchoir de Kigobe, après la consommation du montage, dans le cadre de l’entente politique convenue entre les deux personnalités pour disqualifier l’Honorable Hussein Radjabu et prendre le contrôle exclusive du parti. La suite est connue. Et personne n’est aujourd’hui dupe pour avaler ou avaliser les retournements de vastes condamnables d’Alice Nzomukunda !

Contrairement à ses déclarations actuelles sur la vente illégale de l’avion présidentiel, le Falcon 50, sur les responsabilités individuelles qu’elle implique et sur les raisons qui ont motivé sa démission du poste de 2ème Vice-Presidente de la République, Alice Nzomukunda n’a jamais dénoncé publiquement et officiellement auparavant, les graves irrégularités qui ont émaillé le processus de vente du Falcon 50 longtemps incriminé, parce qu’elle était en réalité associée dans l’opération, de manière très active!

Qu’on ne s’y trompe pas, Alice en savait et en sait toujours trop, comme responsable et comptable. Le moment venu, elle devra répondre devant la justice burundaise assainie. Après avoir été en effet mise dans le secret de la vente par le Président Pierre Nkurunziza, Alice Nzomukunda a vainement tenté de céder l’avion dans les mêmes conditions que celles mises en œuvre par son patron, à un client connu et minutieusement choisi par son frère travaillant pour la société “BOMBARDIER”. Même si les rapports de force politiques ont finalement tranché en faveur du client personnel de Pierre Nkurunziza, il est clair que les deux autorités ont en définitive accordé les violons et trouvé un terrain d’entente, pour se couvrir mutuellement et partager le butin, au grand mépris des intérêts nationaux ! Leur complicité est très manifeste. Autrement, rien ne saurait justifier le silence très coupable et remarquablement prolongé d’Alice Nzomukunda sur un scandale politico-financier qui a valu au trésor public un manque à gagner énorme, évalué à plusieurs millions de dollars américains, alors qu’elle avait précisément en charge la gestion du secteur très névralgique de l’économie nationale, en sa qualité de 2ème Vice-présidente.

Si elle n’était pas personnellement impliquée dans la vente illégale du Falcon 50 et si elle se préoccupait réellement de la sauvegarde des intérêts de la population, pourquoi aurait-elle attendu près de 4 ans pour dénoncer les irrégularités qu’elle n’a pu décrier, au moment des faits, comme témoin privilégié des forfaits commis, pour permettre aux instances légalement habilitées, en l’occurrence l’Assemblée Nationale, le Sénat et l’Inspection Générale de l’Etat, d’arrêter l’hémorragie financière du pays à temps, plutôt de devoir constater les dégâts aujourd’hui?

Alice Nzomukunda est donc avant tout une femme qui ment comme elle respire et qui change facilement de camp et de partenaires politiques, pour l’argent et la gloire, comme elle change constamment de partenaires sentimentaux, tant ses plaisirs sont illimités et ses désirs inassouvis! Plus traitre et versatile qu’Alice Nzomukunda, on en meurt !

Après s’être coalisée avec le Président Nkurunziza hier, pour neutraliser politiquement l’Honorable Hussein Radjabu, Alice Nzomukunda, qui observe et constate, avec tout le monde le désarroi politique et électoral de son ancien allié, a décidé aujourd’hui de se lancer dans une opération de charme politique la présentant comme une alternative crédible pour le Burundi, notamment évacuant, d’un simple revers de la main, les dossiers susceptibles de l’éclabousser, dont celui de la vente illégale et en projetant sur les autres, ses propres responsabilités, pour se blanchir !

La démarche est tout simplement maladroite et hautement risquée, d’autant plus qu’après son forfait sur le Falcon 50, en complicité flagrante avec Pierre Nkurunziza, elle s’est récemment illustrée dans un autre dossier de malversations foncières et financières, comme il y en a des myriades dans le pays, sous le régime prédateur et très impopulaire du CNDD-FDD.

En substance, l’opinion retiendra qu’Alice Nzomukunda vient de vendre, pour un montant de quatre vingt million de franc burundais (80.000.000 fbu), une énorme parcelle qu’elle a sollicitée et reçue, à Kajaga (commune Mutimbuzi), du temps où elle était encore aux affaires, au motif qu’elle voulait y conduire un projet de développement socio-économique. Mensonge, donc ! Cette vente illégale d’un terrain public cédé pour les besoins d’une exploitation temporaire constitue, de la part d’Alice Nzomukunda, un vol affirmé et assumé! De source très proche de l’intéressée, ce montant serait destiné à financer la campagne de l’ADR et à payer la caution de quinze millions de francs burundais (15.000.000 fbu) requis de chaque candidat aux élections présidentielles. Quelle imposture ! Comment concevoir, dans ces conditions, qu’une personne comme Alice Nzomukunda, qui s’est clairement rendue coupable de détournements de deniers publics et de malversations économiques, en violation délibérée de la loi et des procédures qu’elle impose, puisse prétendre avoir les mains propres et négocier l’accession à la magistrature suprême du pays ? Un minimum de moralité et de vertu s’impose ! Comment une femme incapable d’organiser et de gérer un foyer de 4 personnes peut-elle avoir la charge d’organiser et de gérer un pays fort de 8 millions d’habitants aux attentes illimitées et aux intérêts divers, parfois inconciliables ?Avoir des ambitions, c'est bien mais être réaliste, c'est mieux !

Wednesday, March 3, 2010

Alice Nzomukunda s'exprime à propos de la vente du Falcon 50


Radio Isanganiro
La vente du jet présidentiel, le Falcon 50 a été émaillée des irrégularités comme le dit Mme Alice Nzomukunda, vice-présidente de la République d’alors. Selon cette ancienne numéro deux du gouvernement Burundais, le premier à avoir parlé de la vente de ce jet présidentiel est Hussein Radjabu, l’ancien l’homme fort du parti présidentiel, lors d’une conférence de presse. Elle affirme avoir appris, au chapitre des divers du conseil des ministres que l’avion pourrait se vendre, mais que cette vente devrait être discutée dans le Conseil des Ministres, ce qui n’a pas été le cas, selon Alice Nzomukunda. Elle ajoute que le centre de commandement était peut être ailleurs et non dans son cabinet car le Ministre des Finances, Dieudonné Ngowembona qui était du ressort de la vice présidence de la République qu’elle dirigeait à l’époque, ne suivait pas ses ordres. « Quand j’ai su que l’avion allait être vendu, j’ai ordonné au Ministre des finances de me donner tous les documents y relatifs, mais celui-ci a éteint son portable et est venu me voir la nuit sans document pour me dire que l’avion avait déjà été vendu », a dit Mme Nzomukunda.

Parlant des irrégularités autours de cette vente, Mme Nzomukunda parle que 4 éléments ont marqué cette vente. Le premier est l’appel d’offre qui a été local au lieu d’être international pour donner assez de chances à ceux qui peuvent être plus offrants. Le deuxième élément d’irrégularité est la langue dans laquelle était rédigée cet appel d’offre. Alice Nzomukunda trouve incompréhensible de faire un appel d’offre local en Anglais dans un pays ayant le français comme langue officielle. L’autre élément qui montre l’irrégularité, il n’ y a pas eu de commission pour étudier cette vente avant de passer à l’action. Un dernier élément qu’elle qualifie de plus catastrophique, consiste au fait que cet avion a été vendu au client le moins offrant à 3 millions de dollars, alors qu’il y avait un autre qui avait offert 5 millions de dollars. Ce client malheureux de la « Société Bombardier » aurait d’ailleurs conseillé à la vice présidente que la vente de l’avion serait une perte énorme pour le Burundi, car l’avion était de bonne qualité et en bon état, raison pour laquelle il avait offert un montant de 5 millions de dollars. Ce dernier aurait été lésé, et se serait confié à l’Olucome pour dénoncer cette injustice.

Sous sa pression, Mme Nzomukunda dit qu’une commission au sein du parti avait été nommée par le président du Cndd-fdd au pouvoir, Hussein Radjabu, et se composait de Dieudonné Ngowembona, Ministre des Finances de l’époque, Denise Sinankwa, Ministre du commerce d’alors, Karenga Ramadhani, Ministre de la Communication et Porte Parole du Gouvernement d’alors. Karenga Ramadhani était le secrétaire de cette commission nommée par El Hadj Hussein Radjabu, président du parti au pouvoir à l’époque et n’a jamais remis de compte rendu de la réunion de la commission. Ce compte rendu, selon Nzomukunda recommandait l’arrêt du processus de vente. Cependant, au lieu d’arrêter cette vente du jet présidentiel selon les clauses de cette commission, le processus de vente s’est accéléré et le Gouvernement a sorti un communiqué de presse affirmant que l’avion a été vendu. Selon Nzomukunda, le Gouvernement a perdu non seulement de l’argent sur la vente de l’avion présidentiel, mais aussi de la confiance de la part des donateurs comme la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International (FMI). Elle affirme que les institutions de Breton woods allaient octroyer une enveloppe de plus de 90 millions de dollars pour le programme de développement. Alice Nzomukunda se dit étonnée par le choix du Gouvernement d’accepter d’empocher 3 millions de dollars au lieu d’arrêter la vente illicite du jet présidentiel pour avoir les 90 millions de dollars de la part de ces institutions économiques mondiales.

Alice Nzomukunda révèle également que le pseudo putch de septembre 2006, comme elle l’appelle, était lié à la vente du Falcon 50. C’était un moyen, selon Nzomukunda du pouvoir de tourner l’attention sur la vente du jet présidentiel : « C’était une façon de faire oublié le peuple que l’avion avait été vendu, pour que l’attention des gens tourne vers autre chose », nous révèle Nzomukunda, qui dit aussi avoir refusé de faire une solidarité gouvernementale en refusant d’affirmer que la vente de l’avion était légale comme le demandaient certains membres du Gouvernement d’alors et a décidé de démissionner, car il était difficile de tenir devant une telle situation, nous révèle l’ancien responsable du secteur de l’économie au gouvernement de Pierre Nkurunziza.

Contacté par la rédaction de la Radio Isanganiro, Léonidas Hatungimana, porte-parole du président de la République, se réserve de tout commentaire. Il dit tout simplement que le dossier est au bureau de l’Assemblée Nationale. Pour rappel, la porte-parole de la chambre basse du parlement a confié aux journalistes au cours d’un point de presse, que le dossier sera analysé en séance plénière.

Friday, February 26, 2010

Abarundi barakwiye guhumurizwa muri iki gihe gihambaye.


Haraheze imisi ibikorwa biteye isoni bigirirwa abatiyumvira kumwe n'abamaze imisi k'ubutegetsi. Abatahasize ubuzima baraterwa ubwoba, ukamenga mu Burundi hari umwana n'ikinono. Iki n'igihe c'amatora aho abanyepolitike bashira imbere guhiganirwa amajwi.
Ukwivanga kw'abapolisi bamwe bamwe, n'urwaruka ruri muri CNDD-FDD mw'iterabwoba rikorerwa abanyagihugu, biratera ubwoba abantu: umenga baratumwe na cane cane ko atawamira. Nicogituma, umukuru w'igihugu akwiye gushikiriza ijambo ry'ihumure ku Barundi bose muri iki gihe. Bitangeze gutyo, azohava yitirirwa ivyo bikorwa bibishe bikorerwa abatari kubutegetsi.
Ivyarivyo vyose, biragarara yuko umugambwe uri kubutegetsi wabigize umugambi kutihanganira iyindi mugambwe. Aho bigeze ubu, ibiriko biraba ntaho bitandukaniye n'ivyashitse muri Zimbabwe. Nkururunziza rero akwiye kwamira ibintu bitararenga urugero.
Bitagenze gutyo tuzomubaza iyo yari igihe umugambwe yaserukiye mumatora wadushuhurira ko imbonerakure, tuzomubaza ico yakoze nka se Barundi, tuzomubaza uruhara rwa Reta yari arongoye muguhumuriza no kunywanisha abarundi batavuga rumwe.

Monday, February 22, 2010

Chronicles: Genocide against Hutus not taught in schools

April is a very painful month in our history, so is October. But what happened in 1972 is not taught anywhere in Burundian schools. We will be presenting academic works on the subject from now to April when we REMEMBER those we never had a chance to morn.
Please note that these are works by researchers not hearsay. The aim is to inform and opinions in these works do not represent the blogger's opinion rather the opinion of the authors.

Please click on the "Full Screen" for better view, you can also download this document.


The Burundi Genocide -

Saturday, February 20, 2010

RUMONGE : Halte à la dépossession et vente illicite des maisons des rapatriés.

Burundibwiza.com mise à jour, le 18 Février 2010

L’administration locale serait maître de ce trafic, le Cndd-Fdd aurait une main dedans et les rapatriés se lèvent pour dire non. Seront-ils entendus ?

Depuis belle lurette, l’on s’en parlait de bouche à oreille sans pouvoir hausser le ton mais la vérité se dévoile peu à peu. Au matin de ce mercredi, une cinquantaine de rapatriés s’est présentée au bureau de la Ligue Iteka pour dénoncer l’emprisonnement d’un des leur qui croupit dans le cachot de la police pour avoir oser dire non à l’administrateur face à l’ordre de sortir de sa maison à Buzimba dans la zone de Gatete il y a plus d’une semaine. Dans cette magouille, l’Administrateur serait de mèche avec le conseiller économique du Gouverneur de Bururi, Mr Budurugunyi lui aussi originaire de cette zone. Une source sous couvert d’anonymat dans la manif a révélé que deux maisons auraient déjà passé sous la propriété de la seconde main à une valeur de deux millions chacune. Mme Béatrice Havuginoti, gouverneur de Bururi semble avoir été contournée et agirait pour le moment comme étant en face des rapatriés récalcitrants et en situation irrégulière.


Ces maisons au nombre de 400 ont été construites par le HCR depuis 2008 et la population bénéficiaire rapatriée les attendait sur place dans des bâches et huttes de fortune. La Commission des terres et autres biens qui les avait installé temporairement sur cette même partie le long des routes Buzimba et Busebwa s’était rendu compte que leur zone avant le départ en exil était bien à cet endroit, ce qui faciliterait leur réinsertion sans problème. La course à la dépossession dans laquelle s’est lancé l’administrateur depuis peu vise à faire sortir par force les occupants pour procéder à l’installation d’autres bénéficiaires, une catégorie baptisée " autres vulnérables " selon nos enquêtes sur le terrain. Or ce groupe fictif qui a toujours servi de fuite et de faute des administratifs lors de la distribution des aides regorge une équipe des avant-gardes pour bénéficier des biens qu’ils restituent à ces
mêmes chefs qui les ont mandaté moyennant certaines commissions. Des témoignages divers donnent des cas précis dans le premier village des rapatriés construit à Mutambara où on s’est rendu compte à la fin de l’installation de quelques rapatriés qu’un bon nombre de maisons appartenaient à des richards de Rumonge qui les ont acheté aux distributeurs ayant l’administration communale dans leur main.


D’autres sources parlent de la coquille du parti au pouvoir qui couvre la fraude et manigance avec les représentants de ces rapatriés pour pactiser avec l’administration sur cette vente illicite. Un certain Masumbuko Athanase, Président de l’Union des Rapatriés du Burundi URB en sigle, une association purement locale et le Chef de Zone de Buruhukiro qui est en même temps président du Cndd-Fdd dans la commune sont cités au premier chef. Les mêmes sources pointent du doigt le Chef de zone de Gatete Mr Hakizimana Alexis d’être non loin du centre de ce trafic. Ce dernier résistant de la coulée massive des membres de l’administration communale au Cndd-Fdd étonne sur ce fait le reste de ses compagnons politiques du Frodebu. Quoi de plus normal c’est au rendez-vous des corrompus et des corrupteurs et les convives se la coulent douce. Ce chef de zone aurait amené ses proches de Vyanda pour une occupation temporaire de trois belles maisons bien choisies qu’il voudra posséder après l’accalmie de la situation. "D’ailleurs, s’en moque un de ses amis, sa fortune monte comme un champignon et il s’est permis d’acheter des voitures au jour le jour". Serait-il entrain de manger les œufs de Gungere, cet oiseau mythique de la croyance burundaise dont on se couvre ironiquement les ailes pour jouir de la sueur du front du contribuable burundais? Il répondra lui-même de ses actes comme les autres et le temps comme l’histoire n’épargne pas. Plus il nous approche de la fin du compte à rebours plus il devient court. Et plus il devient court plus il fait peur. Ces rapatriés sont des compatriotes comme tout le monde, ils ont quitté leur terre natale sans le vouloir et ils ont jugé bon d’y revenir pour jurer à jamais de ne plus la quitter par les urnes. "Nous sommes prêts à dire non à ces vendeurs de mensonges qui nous promettaient lait et miel sur le sol tanzanien au cours d’incessantes visites pour tirer profit des frais de mission du HCR ; nous sommes venus et nous avons vu", murmurait pour se faire entendre une des vieilles mamans sous la canicule brûlante au milieu de la queue en direction de la commune.
Signalons que ces manifestants ont quitté la place du bureau de la ligue Iteka en fin de matinée pour aller ensuite s’entasser devant le bureau de l’administrateur où ils ont attendu en vain d’être entendus jusque tard dans la fin de la journée.

Thursday, February 11, 2010

L’opération du Cndd-Fdd “CANON SANS RECUL” continue à endeuiller le Burundi

Bujumbura le 10.02.2010 Burundibwiza.com mise à jour/ Rédaction

Depuis un certain temps, notre site a révélé à la communauté nationale et internationale d’un plan conçu par le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd baptisé “CANON SANS RECUL” ayant pour objet, l’élimination physique des cadres influents de certains partis politiques de l’opposition du Burundi principalement ceux de l’Upd-Zigamibanga et du Msd en vue de semer la panique au sein de la population et ainsi améliorer la santé du Cndd-Fdd, actuellement en état très critique pour pouvoir remporter les élections prochaines dont les primaires auront lieu au mois de Mai 2010.

Dans une réunion tenue récemment à l’intention de certains cadres du Service National des Renseignements par le Chef de Cabinet de ce service, le Colonel Agricole Ntirampeba en collaboration avec le Chef de la Documentation Intérieure, le Général de Brigade Leonard Ngendakumana, une recommandation importante non soutenue à l’unanimité a été formulée, celle d’accélérer l’enlèvement des éléments gênants des partis politiques susdits avant le début de la campagne électorale.

Cette réunion faisait suite à celle organisée par le Président Pierre Nkurunziza regroupant certains généraux issus de l’ancien mouvement rebelle du Cndd-Fdd au nord du pays, dans un cadre informel. Les discussions honteuses portaient essentiellement sur les stratégies à prendre contre les partis Upd-Zigamibanga et le Msd qui sont en hausse sur le terrain politico-diplomatique, dans la masse populaire ainsi que dans la Diaspora burundaise.

Au cours de cette rencontre, le Président Pierre Nkurunziza a réaffirmé que les officiers présumés coupables de l’assassinat du feu Ernest Manirumva ne seront jamais arrêtés pour enquête en vue de manifester sa solidarité envers eux et que tout sera fait pour incriminer uniquement l’homme d’affaire Hilaire Ndayizamba. Pour preuve, les assassinats de deux frères membres du parti Msd à Cibitoke en Mairie de Bujumbura dans la nuit du 06 au 07 février 2010, celui de Sylvestre Niyonzima alias Bikora à Mpanda-Bubanza et membre de l’Upd-Zigamibanga. L’intimidation contre les membres du Msd à Karuzi, Cankuzo, etc… sont des signes éloquents de ce plan macabre. Les exécutants sont essentiellement composés par les membres du Service National des Renseignements, ceux du parti au pouvoir le Cndd-Fdd représentés par les Honorables Députés Réverien Ndikuriyo, Jean Baptiste Nzigamasabo alias Gihahe et Félicien Nduwuburundi sans oublier quelques policiers bien identifiés pour cette cause.

En conclusion, la rédaction déplore cette voie empruntée par le parti Cndd-Fdd en faisant couler le sang des innocents uniquement pour le fait d’être membres des partis d’opposition au lieu de le renforcer, elle l’enverra plutôt dans l’enfer. Que Dieu protège le Burundi et son peuple des démons de la terreur. Amen.

A bon entendeur, salut !

Wednesday, February 3, 2010

As seen on TV, Burundi military arresting putch plotters!




Clement |

Opinion: QUE VOULAIENT LES MILITAIRES ARRETES?

Burundi news, le 02/02/2010
Par Gratien Rukindikiza

Les Burundais sont aujourd'hui aux aguets des informations qui sortent des enquêtes après l'arrestation des 13 militaires dont deux officiers. Le dossier n'est pas aussi simple. Des manipulations ont failli se faire mais les maladresses ont permis de rétablir la vérité.

Tortures et faux aveux

Comme votre site Burundi News l'a déjà signalé, le directeur général adjoint de la police, un ex Fdd, surnommé Ndakugarika, est entré dans le bureau du commandant de la région militaire et y a torturé le capitaine et un sous officier. Le capitaine a accepté de signer un document déjà écrit, considéré comme étant un procès verbal de ses aveux. Dans ce PV, il s'agissait d'accuser Sinduhije, Radjabu, le général major Niyombare, chef d'Etat major de l'armée et d'autres. Le nom de Buyoya a été aussi retrouvé dans ces papiers. Ce PV a été annulé par les enquêteurs militaires.

Des voix commencent à s'élever pour que la justice juge le directeur général adjoint de la Police pour les tortures et du faux. Selon certaines sources, l'armée ne s'y opposerait pas. Ndakugarika pourrait apporter des éclaircissements sur celui ou ceux qui lui ont demandé de faire ce montage en vue d'impliquer des personnalités étrangères à ces histoires.

Une guerre sans merci a commencé chez les généraux ex FDD. L'absence de candidature du Président Nkurunziza serait à la base de cette guéguerre. Qui serait alors le candidat si Nkurunziza ne se présentait pas aux élections ou en cas d'un autre empêchement? La voix serait libre aux généraux. Or, aucun général ne reconnaît la valeur de l'autre. Des coups bas ne sont pas à exclure. Une personne bien renseignée me disait il y a quelques mois que la guerre entre les généraux ex FDD sera rude.

Que voulaient ces 11 sous officiers et 2 officiers?

Selon les premiers éléments des enquêtes, il était prévu l'assassinat du ministre de la défense et d'autres généraux. Les militaires exigeraient du Président de nommer le capitaine arrêté au poste de ministre de la défense, sous prétexte que c'est lui qui comprend le mieux la question des militaires.

Il semble que les personnes arrêtées n'avaient pas assez de réseaux pour s'imposer dans leurs actions. Des assassinats pouvaient se faire mais la force de résistance aurait été anéantie sans difficulté.

Les arrestations de ces militaires ont surpris beaucoup de gens y compris le Président lui-même. Selon un conseiller, il l'aurait appris après l'arrestation. Une erreur grave de communication.

Saturday, January 30, 2010

Burundi arrests 16 soldiers 'plotting destabilisation'

Source: AFP

Sixteen Burundian soldiers have been arrested on suspicion of plotting to "destabilise" the country's institutions, military, government and diplomatic sources said Saturday.

Three non-commissioned officers of a paratroop commando unit based in Bujumbura were arrested Saturday, a senior army officer said, adding, "we have proof that they were linked to the plot."

Thirteen soldiers, including a captain and a lieutenant, were arrested on Friday on a popular beach on the shores of Lake Tanganyika in a highly-publicised swoop by dozens of troops filmed by state television.

The senior officer said the plan was to launch a mutiny in army bases across the country, take commanders hostage and demand direct negotiations with President Pierre Nkurunziza.

Their demands were political as well as relating to their living conditions, he added.

Military chief General Godefroid Niyombare said the authorities had known about the plot for several days and were awaiting the right moment to strike.

A foreign diplomat said the government originally planned to arrest a number of political opposition leaders suspected of being behind the mutiny. "But wiser heads prevailed and fortunately they decided to stick with the army."

Pancrace Cimpaye, spokesman for the country's main opposition party, The Front for Democracy in Burundi (Frodebu), said, "We think the government is trying to create a chaotic situation, enabling it to sweep aside all the politicians in its way."

Sources said unrest was brewing in both the 28,000-strong army and the 18,000 police, while political tensions are also growing in the small central African nation ahead of presidential and parliamentary elections in June and July respectively.

Burundi has been struggling for the past three years to recover from a 13-year civil war between the armed forces, then dominated by the minority Tutsis, and rebel movements from the majority Hutus, which left at least 300,000 people dead.

Tuesday, January 26, 2010

Les élections de 2010 un litmus test pour l’opposition!


Si vous lisez un peu partout sur les internautes qui ignorent les racines des conflits Burundais, vous serez convaincu que Nkurunziza représente tous les Hutu : une partie des Burundais qui a été malmenée par les Tutsi. Mais si on demande aux Hutu de Muyinga, Kamenge, Cibitoke ou même de tout le pays, les résultats seront étonnantes! Ceux qui veulent comprendre le passé du Burundi ne peuvent pas ignorer le problème des clans ou du régionalisme. Malheureusement, les discussions d’Arusha ont conclus différemment. La politique de Nkurunziza (si on peut oser supposer qu’il a une politique du tout) sème plus de confusion. Est-il patriote, régionaliste, socialiste, démocrate, ventriote, regionaliste ou simplement un footballeur qui s’est trouvé au pouvoir ?
Dans tout les cas, le règne du CNDD FDD vient de créer une opportunité aux Burundais de penser et de choisir pour la prospérité de notre pays. A la veille des élections, le temps est on ne peut plus opportun. La classe politique du Burundi doit jouer un rôle exemplaire pour orienter la population qui reste le garant du pouvoir contrairement à ce que pensent beaucoup de politiciens du pays de Mwezi Gisabo.
On entend ça et là qu’une coalition contre le CNDD FDD est presque inévitable. Le Burundi, comme était le cas aux USA en 2008, est au carrefour : il revient au Burundais, surtout la classe politique de saisir cette occasion. Par exemple, il a fallu huit ans de Bush pour que les Blancs, majoritaires et ex maîtres d'esclaves noirs votent pour Barack Obama. En fait c'est pas simple aux blancs d'accepter completement ce fait vue ce qui vient de se passer à Massachusetts où un Républicain vient de remporter contre un démocrate. Massachussetts étant un Etat vraiment démocrate.
Pour le cas du Burundi, cinq ans de Nkurunziza peuvent changer la perception de la politique du Burundi de manière qu’il soit possible qu’un Hutu de Bururi (le moins désirable vue l’histoire), un Tutsi (encore moins désirable vue l’histoire) ou un jeune politicien charismatique soit désigné pour représenter la coalition comme candidat à la présidence.
Ces élections sont vraiment un litmus test pour la classe politique du Burundi car la démocratie présuppose l’ouverture et la vérité: le plus qualifié devrait être choisi pour représenter la coalition même si ce dernier est de Bururi, un tutsi ou un twa. On ne veut pas un autre footballeur au fauteuil présidentiel s’il vous plait. Ce test peut être réussi avec l'amour de son pays comme matiere à étudier. On verra.

Monday, January 18, 2010

La machine infernale est bien huilée et activée

Bujumbura le 18 janvier 10 (SurviT-Banguka)

L’heure est de nouveau à l’apocalypse au Burundi. La main criminelle du parti CNDD-FDD soucieux de sa reconduction en 2010, quel qu’en soit le prix, est déjà active dans les quatre coins du Burundi. Comme l’ont rapporté il y a des lustres les médias privés et les organisations de la société civile, le parti présidentiel avait en effet initié un plan d’élimination des opposants dont le nom de code « canon sans recul, système 2010 » en dit déjà long sur son programme.

Selon l’ancien journaliste Alexis Sinduhije, président du parti MSD, le diabolique processus est déjà enclenché et les responsables du parti CNDD-FDD organisent depuis quelques jours des réunions de jeunes à qui ils ont donné la mission de tuer les opposants déjà ciblés. « Nous sommes au courant de tout ce qu’ils sont entrain de préparer ainsi que les multiples assassinats qui s’inscrivent dans cette logique terroriste ; je dois vous dire, par exemple, que 45 jeunes criminels dressés pour cette mission ont participé à la dernière réunion qui a précédé l’assassinat de Sylvestre Niyonzima, militant de l’UPD à Bubanza et d’autres têtes devraient tomber prochainement car les réunions continuent comme nous le confirment nos informateurs qui,heureusement, y participent », fait remarquer Alexis Sinduhije. Il est directement épaulé par l’honorable Phocas Ngayabihema, un sénateur UPD, transfuge du CNDD-FDD : «les Burundais ne sont pas dupes, ils savent que c’est le pouvoir ou plus exactement le parti au pouvoir qui organise tous ces assassinats sélectifs en ciblant prioritairement les militants qui lui ont retiré confiance pour adhérer aux autres partis », explique-t-il.

Le CNDD-FDD incriminé reste sur la défensive : « Notre parti n’a pas d’idéologie de la violence, mais lorsque leurs militants commettent des crimes, nos détracteurs s’empressent pour les mettre au dos du CNDD-FDD afin de le décrédibiliser vis-à-vis des électeurs, je dois vous rappeler que c’est le CNDD-FDD qui a ramener la paix au Burundi, ces assassinats sporadiques ne devraient pas nous inquiéter car ils s’observent aussi dans d’autres pays plus sécurisés comme les Etats-Unis d’Amérique », réagit le porte-parole du CNDD-FDD, Onésime Nduwimana.

Sunday, January 17, 2010

LE PRESIDENT DU MSD DANS LE COLLIMATEUR DU POUVOIR

Par Gratien Rukindikiza

Décidément le parti au pouvoir a peur des élections. La victoire s'éloigne de plus en plus et le parti perd du terrain. Tout est mis en place pour gagner ces élections. Certains partis inquiètent et les stratèges politiques ont dû laisser la place aux aventuriers nommés généraux. La force a remplacé la politique et c'est là où réside l'erreur.

Mission : Mettre en prison le président du MSD injustement

Le dossier contre le président du MSD, Sinduhije, ressemble à une pièce de théâtre. Après avoir dénoncé un dossier en montage des assassinats des politiciens hutu de l'opposition par la Documentation pour les mettre sur son dos, la justice a refusé d'exploiter les éléments fournis contre le général Adolphe Nshimirimana. Ce général qui se croit tout puissant, a porté plainte contre Sinduhije. Certains zélés du pouvoir avaient même envisagé de le mettre en prison. Le parquet ne s'est pas empressé de les suivre.

Le dossier s'articule en 3 étapes.

Un nommé Destino, responsable de la Documentation en province de Bubanza a donné une mission à 4 démobilisés pour entrer dans le parti MSD. Ils devaient profiter d'une réunion du MSD en présence d'Alexis Sinduhije pour cacher quatre armes. La police entrerait pour fouiller la salle et retrouverait en ce cas les 4 armes. Alexis Sinduhije serait arrêté sur le champs en l'accusant de distribuer des armes. Les quatre démobilisés ont été démasqués et ont confirmé qu'ils ont eu cette mission.

La deuxième étape consiste à créer une rébellion du CNDD-FDD et la déclarer être celle de Sinduhije. Cette rébellion est en phase de démarrage à Kaburantwa et à Bubanza. Un certain Dudu a été utilisé par la Documentation mais le MSD a eu l'information. Aujourd'hui, la Documentation a monté un autre projet en remplacement de la rébellion de Kaburantwa. Une personne ayant de liens de parenté avec Alexis Sinduhije est en prison. Lors de ses interrogatoires, on le pousse à accuser Sinduhije de lui avoir donné de l'argent pour former une rébellion. Son dossier vient d'être transmis au juge.

La troisième étape concernait les assassinats des leaders hutu de l'opposition. D'une pierre deux coups, se débarrasser des concurrents sérieux et jeter en prison Sinduhije qui serait accusé de ces assassinats. Alexis Sinduhije a dénoncé ces préparatifs sur une radio burundaise.

Pourquoi le MSD fait-il peur?

Je suis convaincu que, si le pouvoir déploie tant d'énergie contre le président du MSD, c'est que ce parti doit faire peur au parti au pouvoir. Si non, rien ne pourrait justifier tant d'erreurs, tant d'injustices contre ce parti. Il en va de même de l'UPD quand on voit les assassinats politiques contre ce parti dirigés par des membres du CNDD-FDD.

Les mines débarquent bientôt dans les rues de Bujumbura

Les Burundais se rappellent de ce qui s'est passé pendant les années de rébellion du CNDD-FDD. Un certain Pierre Nkurunziza, actuel Président du Burundi, a été condamné à mort pour un dossier des mines qui ont tué beaucoup de civils dans les rues de Bujumbura. En ces temps, Nkurunziza était le commandant de la région Bujumbura dans la rébellion du CNDD-FDD. Ses compagnons de lutte ont confirmé à Burundi News qu'il était responsable de la pose de ces mines dans les rues de Bujumbura.

Aujourd'hui, la Documentation qui ne manque pas des idées quand il s'agit de faire du mal au peuple veut réutiliser ces mines. Un véhicule de la Documentation avait dans ses coffres des caissons de mines. Une source anonyme de la Documentation l'a avoué et a confirmé que ces mines vont servir bientôt contre les opposants politiques, probables candidats ou déjà candidats aux Présidentielles.

Cette campagne des mines serait attribuée au mouvement islamique somalien qui a menacé le Burundi en représailles de la présence des militaires burundais en Somalie.

Nous avons décidé de publier cette information en raison d'abord de la fiabilité des sources et aussi pour sauver des vies humaines. Si la Documentation se mettait à utiliser ces mines, nous détenons d'autres informations nominatives qui, tôt ou tard, pourraient servir à la justice burundaise ou internationale.

Il y a deux façons de quitter le pouvoir :

* Accepter les urnes sans violence et sortir comme un homme d'Etat respectueux.

* Refuser l'échec et utiliser la violence pour rester au pouvoir. Les exemples des conséquences ne manquent pas à commencer par la plus récente la Guinée. La violence n'a pas empêché le peuple roumain de chasser du pouvoir Chaoucescou.