Tuesday, December 29, 2009

Le Camp de Mutabila bientôt Fermé

Burundi (Burundi Tribune) - Le Camp de Mutabila en Tanzanie abritant quelques 35 milles réfugiés burundais sera bientôt fermé. La décision a été prise au cours d’une rencontre qui a réuni du 21 au 23 décembre 2007 à Kigoma les gouverneurs des provinces de Cankuzo, Ruyigi, Rutana, Makamba et Bururi qui font frontière avec la Tanzanie avec les autorités du district de Kigoma.

Le camp de Mutabira poserait problèmes de sécurité au niveau des deux pays. « Il y a des malfaiteurs qui se cachent dans le camp, après avoir commis des forfaits que ce soit au Burundi ou en Tanzanie », indique le gouverneur de Makamba, Thérence Ntahiraja.

Le gouverneur Ntahiraja fait savoir que les administratifs ont, à plusieurs reprises, tenté de convaincre les réfugiés de ce camp de rentrer au Burundi mais sans succès. Selon la même autorité, le camp abrite des réfugiés dont la grande majorité a fui le pays en 1993. La raison de ces réticences de rentrer serait une simple spéculation ; les réfugiés espèrent bénéficier d’un visa pour une autre terre d’accueil comme cela a été le cas pour certains des réfugiés de longue date.

Thérence Ntahiraja indique que des efforts de mobilisation ont été mené pour amener ces Burundais à rentrer mais peu décident de quitter ce camp de Mutabira. L’enveloppe de paquet retour a été revue à la hausse passant de 50 à 150 dollars américains. En plus tout réfugié qui rentre reçoit un vélo neuf, toujours selon le gouverneur de Makamba.

Environs 500 milles Burundais ont déjà gagné le bercail depuis 2000. Mais les rapatriés qui avaient fui le pays en 1972 se heurtent à un problème foncier sérieux, leurs propriétés ayant été occupées par des résidents qui les ont reçu de la part du gouvernement.

Tuesday, December 22, 2009

Noel Nziza, Joyeux Noel, Merry Christmas





Image from Christian glitter dot com.

Tubipfurije Noel Nziza, eka n'umwaka mushasha mwiza.

Tuesday, December 15, 2009

Next year general electon calender out

BUJUMBURA (AFP) — Burundi voters will directly elect the country's president at the second post-war election to be held in June next year, the electoral commission announced Tuesday.
Voters will choose a president on June 28, while polls for parliament will be held on July 23. Senators and county leaders will be elected on July 28 and September 7, respectively, said Pierre Claver Ndayicariye, the head of the National Independent Electoral Commission.
Unlike Burundi's first post-conflict election in 2005 when the president was elected by the two houses of parliament, next year will see the direct election of the country's leader.
"Although it does not appear in the timetable we have just released, the second round of presidential voting, if it becomes necessary, will be held on July 26, 2010, at the latest," Ndayicariye said.
In September, lawmakers passed a new electoral code after weeks of bickering.
"We are satisfied with this timetable because it conforms to what was agreed on in the electoral code and it respects the expiry of the terms of those who were elected in 2005," said Frederic Banvuginyunvira, the deputy chief of the country's main opposition party.
The small central African state is one of the world's poorest and is struggling to emerge from the effects of more than a decade of civil war.

Friday, December 11, 2009

Miss Burundi 2009




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These are Contestants for the 2009 Miss Burundi pageant title. Good luck to all contestants, mwese muri abarundikazi beza. Pictures were taken from iwacu-burundi.org

Sunday, November 29, 2009

Agathon Rwasa: Candidat presidentiel du FNL pour 2010


Un deuxieme canditat aux éléction de 2010. Mr Agathon Rwasa répresentera le FNL, une decision prise lors d'un congrès qui s'est tenu à Bujumbura.
Rappelons qu'il rejoint Mr Domitien Ndayizeye candidat du Frodebu.
Barundi Barundikazi, muzotore ikiri ku mutima!

Is Nshimirimana Adolphe next?


It’s been tough for Mr Nkurunziza: Saying goodbye to some of his close colleagues such as Mr Hussein Radjabu, many former members of the ruling party that we are all aware of. Of course when old friendships end, new ones form and it’s a great thing. Is Mr Adolphe Nshimirimana next? Is Nkurunziza going to end this presidency alone? It happens a lot in politics.
No one ignores the latest report by the UN that documented a direct involvement by Mr Adolphe with the FDLR. In fact the report documented the implication of the Presidential police force in the process of arming, recruiting and serving as base for those combatants.
Quoting Nsanze Therance, it is not in fact a personal affaire for Adolphe, but a government issue. However, one might argue against this opinion if there is no evidence that Mr Adolphe or the police that he leads acted on their own behalf or on behalf of the government. In the Burundian situation, one really needs to be clear that the actual police force is not independent and therefore would have hard time performing independently. The police will take the blame of course. Either way, the government cannot say it didn’t know.
If the government does not provide evidence that proves the UN wrong, then it will take full responsibility of its involvement. One way to take the responsibility is to actually show that Adolphe was acting on his own behalf and therefore transfer this on him. In other words, Nkurunziza will have to send him to Mpimba where he will share life with so many people who know him well. Another goodbye for Nkurunziza!
If the government cannot prove its innocence, there are many implications not only in the country, but also beyond our borders. The most painful reality that’s going to hit the country is the fact that Burundi has signed agreements along with its neighbors to neutralize negative forces in the region; FDLR included. Second, the government is going to appear hypocritical: building peace in Somalia and participating in efforts that destabilizes its neighbor. How is the president going to sit on the same table with the president of Rwanda and pretend they all want to build a secure and strong East African Community?
I believe it is time for Nkurunziza to say enough is enough: certain posts require integrity along with professional expertise. If not involved, it is definitively hard for him to be explaining what his ministers (Former energy minister for example), or his collaborators have done wrong. While this topic can be further discussed, I am still convinced that it’s time, grand temps, that Adolphe regulates his accounts.

Wednesday, November 25, 2009

Le FORSC se Retire de tous les Projets du Gouvernement

Burundi (Burundi Tribune) - En réaction à la récente ordonnance du ministre de l’Intérieur annulant l’agrément du Forum pour le Renforcement de la Société Civile FORSC, les associations membres de ce Forum ont annoncé ce mercredi 25 novembre qu’elles suspendent leur participation dans l’exécution des projets du gouvernement dans lesquels elles étaient engagées en tant que membres du FORSC.

Dans une conférence animée conjointement par les représentants de l’association pour la défense des droits humains et des détenus APRODH, la ligue des droits de l’homme ITEKA, l’Observatoire de l’Action gouvernementale OAG, les représentants du FORSC au Comité Tripartite de pilotage des consultations nationales sur la mise sur pieds des mécanisme de justice transitionnelle, CTP.

« Il est incompréhensible qu’un membre du gouvernement qui vient de passer deux ans à restaurer le dialogue social, y compris le dialogue avec la société civile, recoure à des méthodes d’un autre âge pour réduire la société civile au silence », indique le mot liminaire de cette conférence à laquelle plusieurs associations de la société civiles avaient pris part.

Ces associations invitent l’autorité hiérarchique au ministre de l’intérieur d’annuler l’ordonnance « sans autre forme de procès, parce que illégale, discriminatoire et contraire aux engagements du pays en matière de respect des droits et libertés fondamentaux de la personne humaine ».

« Nous avons demandé au Ministre de l’Intérieur de nous citer une loi que nous aurions violée mais il n’a pas pu citer une seule disposition », déplore Joseph Ndayizeye du Comité Tripartite de Pilotage. Nous n’allons pas faire la guerre des mots, nous allons continuer le dialogue pour montrer que nous ne sommes pas dans l’irrégularité, a-t-il poursuivi.

Les projets dans lesquels ces organisations étaient engagées comprennent le CTB auquel elles participaient au coté du gouvernement et les Nations Unies, le Comité de Suivi des Consultations Nationales

Le FORSC se Retire de tous les Projets du Gouvernement

Burundi (Burundi Tribune) - En réaction à la récente ordonnance du ministre de l’Intérieur annulant l’agrément du Forum pour le Renforcement de la Société Civile FORSC, les associations membres de ce Forum ont annoncé ce mercredi 25 novembre qu’elles suspendent leur participation dans l’exécution des projets du gouvernement dans lesquels elles étaient engagées en tant que membres du FORSC.

Dans une conférence animée conjointement par les représentants de l’association pour la défense des droits humains et des détenus APRODH, la ligue des droits de l’homme ITEKA, l’Observatoire de l’Action gouvernementale OAG, les représentants du FORSC au Comité Tripartite de pilotage des consultations nationales sur la mise sur pieds des mécanisme de justice transitionnelle, CTP.

« Il est incompréhensible qu’un membre du gouvernement qui vient de passer deux ans à restaurer le dialogue social, y compris le dialogue avec la société civile, recoure à des méthodes d’un autre âge pour réduire la société civile au silence », indique le mot liminaire de cette conférence à laquelle plusieurs associations de la société civiles avaient pris part.

Ces associations invitent l’autorité hiérarchique au ministre de l’intérieur d’annuler l’ordonnance « sans autre forme de procès, parce que illégale, discriminatoire et contraire aux engagements du pays en matière de respect des droits et libertés fondamentaux de la personne humaine ».

« Nous avons demandé au Ministre de l’Intérieur de nous citer une loi que nous aurions violée mais il n’a pas pu citer une seule disposition », déplore Joseph Ndayizeye du Comité Tripartite de Pilotage. Nous n’allons pas faire la guerre des mots, nous allons continuer le dialogue pour montrer que nous ne sommes pas dans l’irrégularité, a-t-il poursuivi.

Les projets dans lesquels ces organisations étaient engagées comprennent le CTB auquel elles participaient au coté du gouvernement et les Nations Unies, le Comité de Suivi des Consultations Nationales

Wednesday, November 18, 2009

Burundi among the most corrupt countries on Earth!


AFRIQUE EN LIGNE

Most African nations are corrupt, scoring less than 3.0 out of a possible mark of 10 in the 2009 Corruption Perception Index (CPI) of the Berlin-based anti-corruption organ isation Transparency International (TI), released Tuesday in Berlin, Germany.

Only three of the 52 African countries ranked - Botswana, rated the top country in Africa, Mauritius and Cape Verde - got higher than 5.0 in the CPI, repeating their performance in the 2008 CPI.

Four others - Seychelles, South Africa, Namibia and Tunisia - stayed within the 4.0 score range, 11 got 3.0 and above while the majority (34) fell below 2.0.

The 10 least corrupt countries in Africa are Botswana (rated 37 out of 180 count ries overall), Mauritius (42), Cape Verde (46), Seychelles (54), South Africa (55), Namibia (56), Tunisia (65), Ghana (69), Burkina Faso (79) and Lesotho (89).

On the other hand, the 10 most corrupt nations in Africa were listed as Somalia (at 180 overall the most corrupt nation on earth), Sudan (176), Chad (175), Guinea (168), Equatorial Guinea (168), Burundi (168), Guinea Bissau (162), DR Congo (162), Congo Brazzaville (162) and Angola (162) Burundi, Congo Brazzaville and Angola are the newcomers to the list of the top 10 corrupt nations in Africa.

Africa's most populous nation, Nigeria, is also becoming more corrupt, falling from 121 (with a score of 2.7) in 2008 to 130 (score of 2.5) in the latest rankings.

Kenya and Zimbabwe improved in their corruption ratings, with Kenya moving one step up - from 147 to 146 - and Zimbabwe recording a big leap, from 166 to 146.

Overall, according to TI, no region of the world is immune to the perils of corruption.

The vast majority of the 180 countries included in the 2009 index score below five on a scale from 0 (perceived to be highly corrupt) to 10 (perceived to have low levels of corruption).

The CPI measures the perceived levels of public sector corruption in a given country and is a composite index, drawing on 13 different expert and business surveys. The 2009 edition scores 180 countries, the same number as the 2008 CPI.

Highest scorers in the 2009 CPI are New Zealand at 9.4, Denmark at 9.3, Singapore and Sweden tied at 9.2 and Switzerland at 9.0. These scores reflect political stability, long-established conflict of interest regulations and solid, functioning public institutions.

Overall results in the 2009 index are of great concern because corruption continues to lurk where opacity rules, where institutions still need strengthening and where governments have not implemented anti-corruption legal frameworks.

Thursday, November 12, 2009

H1N1 au Burundi

Burundi Tribune

Le premier cas de grippe H1N1 vient d’être enregistré au Burundi. C’est le Ministre de la santé Publique, le Dr Emmanuel Gikoro qui l’a annoncé ce Mardi 10 novembre dans une conférence de presse, indiquant que le Burundi a notifié ce premier cas à l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS.

Sans révéler l’identité du patient, le Ministre de la santé a indiqué qu’il s agit d’un voyageur venant d’un pays endémique au Burundi sans symptômes particulier. La personne a développé des signes de grippe quelques jours plus tard. L’échantillon du prélèvement a été envoyé en Ouganda pour examen et les résultats se sont révélés positifs. Le patient est en train d’être soigné dans un des hôpitaux de Bujumbura que le Ministre Gokoro n’a pas révéler.

Le Ministre Gikoro tranquillise cependant. « Le virus n’a pas la virulence que l’on craignait lors de son apparition », il n’y a donc pas de raison de paniquer.

Selon toujours le Ministre de la Santé, la plupart des décès concernent des sujets déjà fragilisé par d’autres pathologies, et « comparé à la malaria, il n’a pas de commune mesure en matière de mortalité ».

D’après les experts, les signes de la grippe AH1N1 sont semblables à ceux de grippe habituelle, entre autre fièvre, frissons, faiblesse ou fatigue générale, toux, gêne respiratoire et douleurs musculaires. La période d’incubation, quant à elle, peut durer jusqu’à 7 jours.

Même si le Burundi se dit en alerte pour une riposte rapide contre la pandémie de cette grippe, le pays fait face à un manque criant d’équipement de laboratoire, si bien qu’il continue à envoyer les prélèvements à l’étranger. Les ressources financières et humaines font aussi défaut, indique le Ministre.

Dans l’entre temps, se laver les mais avant chaque repas, dès que l’on arrive de l’extérieur ou en rentrant à la maison est l’une des pratiques conseillées pour nous protéger contre cette grippe.

D’après les chiffres de l’OMS, jusqu’au 1er Novembre 2009, plus de 482 milles cas de grippe AH1N1 étaient recensés dont un peu plus de 14 milles en Afrique. Les décès, eux, s’évaluent à plus de 6milles

Energy minister sacked

Source: Afrique en Ligne

The Burundi Minister of Energy and Mines, Samuel Ndayiragije, was sacked on Wednesday for 'serious dereliction of duty', official sources told PANA here.

According to a decree announcing his dismissal by President Pierre Nkurunziza, Burundi parliamentarians were already voting to punish Ndayiragije for unilaterally remitting money paid to Burundi by the Great Lakes international energy company (SINELAC).

The company, which is going through financial difficulties, supplies Rwanda and the Democratic Republic of Congo (DRC) with hydroelectric energy sources.

Ndayiragije's action is said to have caused the Burundi government a loss of abo ut US$ 37 million.

Following the action, Burundi has suffered an unprecedented energy crisis since 2008 and this has resulted in power cuts which have paralysed all sectors of the economy and made live difficult for most Burundians.

Monday, November 9, 2009

Bujumbura Rural: le FNL accuse le CNDD-FDD d’actes d’intimidation

Burundi (Burundi Tribune)

Depuis un certain temps, un groupe d’hommes armés sèment la terreur dans la province de Bujumbura Rurale.

Ces gens sont hébergés par les membres du CNDD –FDD et mènent des actes d’intimidation uniquement sur les ménages habités par les membres du parti FNL et les anciens combattants démobilisés de ce mouvement, a déclaré un des habitants sous couvert d’anonymat.

Félicien NIYONIZIGIYE, président des jeunes patriotes du FNL, confirme ces allégations et demande que ces actes d’intimidation cessent dans l’immédiat.

L’objectif principal du CNDD-FDD était la réconciliation ethnique et régionale de la population et il a été largement atteint; le terrorisme n’est pas à l’agenda, a déclaré Onésime Nduwimana, porte parole du CNDD-FDD, interrogé à ce sujet.

Sunday, November 8, 2009

Réaction de la section FNL- BENELUX

A l’attention des internautes!


1. La communauté nationale et internationale sont témoins depuis quelques temps des manœuvres de sabotages des Partis politiques d’opposition en général et du Parti FNL en particulier, orchestrées par le pouvoir en place au Burundi. Une bande de gens à l’esprit malveillant est apparue au sein du Parti FNL. D’aucuns ont déjà remarqué que cette bande est gérée, entretenue et manipulée par le pouvoir CNDDFDD en place à Bujumbura dans le seul objectif de nuire et détruire notre cher Parti FNL.

2. Beaucoup d’observateurs de la politique burundaise auront sans doute cru que, nous la diaspora, membres et sympathisants du Parti FNL, cautionnons de tels agissements qui ne font que déshonorer ces va-t-en-guerre, sans foi ni loi, qui ne jurent et ne rêvent que de détruire le Parti FNL tant cher au peuple Burundais. Nous n’avons pas voulu polémiquer, loin s’en faut! Cela n’est pas propre aux vaillants Banamarimwe du FNL, mais nous nous trouvons dans l’obligation dès à présent de réagir pour barrer la route à ces brigands de tout acabit.

3. Nous avons longtemps attendu avant de sortir de notre silence car nous pensions que les personnes dont il est question s’amenderaient et reviendraient au bercail. Or, à l’heure qu’il est, force nous est de constater qu’ils persévèrent dans l’erreur. Nous ne saurions continuer à nous retenir pour longtemps, l’attente a aussi des limites! Ainsi avons-nous décidé de mettre à la disposition du public tant national qu’international, longtemps abusé par de tels agissements, la déclaration de soutien au Leadership actuel du Parti FNL et particulièrement à S.E RWASA Agathon, Président du Parti.

4. Cette déclaration a été signée il y a de cela un mois, concomitamment avec celle signée par les représentations régionales, provinciales et communales de l’intérieur du Pays. Le public se rendra aisément compte que les sections du Parti FNL de la diaspora notamment les sections Benelux, USA-CANADA, Scandinavie, Royaume Uni et Zambie, ont signé à l’unanimité la déclaration, et que le trio de malheur KENESE-HABIMANA-BACANAMWO ne devrait pas continuer à narguer et longtemps abuser du public qui les observe. Leurs agissements n’engagent qu’eux seuls et dès lors, eux seuls devraient en assumer toutes les conséquences y relatives, sans jamais impliquer les sections de la diaspora.

5. Nous n’allons pas trop faire attendre votre envie de faire connaissance de cette déclaration et laissons aux bons soins de chacun d’en faire bonne lecture.

Pour la section FNL- BENELUX, Aimé MAGERA, Président et membre du Bureau Politique des FNL

E-mail: aimemage@hotmail.com Tel: +32477259561

Tuesday, November 3, 2009

"Un Micro Sauteur"


Nous vous proposons un article publié par Burundi Transparence sur l’accueil de Nkurunziza à Bruxelles. Ici sur votre blog, on ne soutient pas toutes les idéologies des pro Radjabu mais quand même nous vous proposons cet article pour deux raisons. D’abord parce que Hussein est un Burundais comme les autres qui à droit à la justice. Ensuite cet article est informatif.
Nous arguons que le temps que le Burundi a connu Radjabu comme dirigeant du CNDD FDD n’est pas du tout différent du CNDD FDD actuel ! S’il faut que la justice soit faite, il faut qu’elle soit faite pour tout Burundais Radjabu inclu. Bien sûr les pauvres prisonniers burundais qui n’ont pas de fanatisant profitent de ce mécontentement des pro Radjabu pour montrer leur présence à Mpimba et partout dans le pays.

Vugaduhabwe
______________________________________________________

Dès son arrivé à l’aéroport de Bujumbura en provenance d’une visite de quatre jours en Belgique, le président Nkurunziza avait annoncé à la presse que les gens qui manifestaient contre lui étaient manipulés par les politiciens et que son service les a approché jusqu’à ce que ces manifestants ont capitulé. Les organisateurs de cette manifestation ont démenti cette information.

L’un de ces organisateurs nous a signifié qu’ils ont travaillé en étroite collaboration avec la police belge pour qu’il n’y ait pas des débordements. Et stratégiquement, le groupe qui avait manifesté devant le bâtiment de la Commission Européenne s’est scindé en deux le jour de la conférence du président Nkurunziza. Un groupe n’a pas voulu être vu avec les manifestants pour avoir la chance d’attraper le "micro sauteur" dans la salle car ils avaient des informations sûres que pendant la Conférence, le "micro sauteur" ne leur sera pas donné.

Dans notre article du 20 octobre, avant même son voyage, nous vous avons signalé la demande du président Nkurunziza aux autorités belges de renforcer sa sécurité, et ceux qui sont allés dans sa conférence l’ont constaté avec amertume dans une fouille minutieuse. Les membres de sa suite ont tenté d’expliquer que cette fouille visait les manifestants mais personne n’a été épargné. Les policiers belges avaient la consigne de ne pas laisser passer les manifestants mais ces policiers, d’un pays démocrate, ont fait fi de ce consigne.

Lorsque ces manifestants sont entrés dans la salle, ils étaient toujours habillés de leurs tricots qui avaient comme message la libération des prisonniers politiques. La rencontre s’est clôturée au moment où plusieurs doigts étaient toujours levés pour s’exprimer et le président Nkurunziza a été hué et d’autres gens murmuraient.

Un des participants qui a voulu garder l’anonymat, nous a déclaré "les pro-Radjabu étaient nombreux et ont bien travaillé pour faire passer leur message, malgré que le "micro sauteur" n’est pas passé de leur côté".

Lorsque la séance des questions avait débuté, le président Nkurunziza voulait commencer par sa droite mais il a vite constaté qu’un membre de sa suite, Jean Marie Rurimirije, qui connait bien les pro et contre Nkurunziza en Belgique était du côté gauche. Et le "micro sauteur" a vite migré de ce côté-là. Le "micro sauteur" était passé à des gens choisis et cela était téléguidé par Mr Rurimirije qui était débout au fond de la salle et indiquait au président Nkurunziza à qui il fallait passer le "micro sauteur".

Et pour le "Nkurunziza Show" (la vidéo), que les burundais de la diaspora ont eu l’occasion de visionner, le président Nkurunziza a montré ses réalisations personnelles et les a qualifiés des réalisations nationales. Dans la vidéo, il y a des images qui montrent le président Nkurunziza dans son immense champ de manioc (25 ha) se trouvant à Gisuru dans la province de Ruyigi et compte l’étendre jusqu’à 40 ha, l’élevage des lapins et des poulaillers lui appartiennent, ...

Lire la suite ici

Saturday, October 31, 2009

Last group of Burundian refugees return home after 37 years in exile!

AFP
GENEVA — The final group of Burundians who fled ethnic violence that left 200,000 dead nearly 40 years ago is returning home, marking an end to one of the most prolonged refugee problems, the UNHCR said Friday.
"Today we reach an important milestone in ending one of the longest-running refugee sagas in the world with the return to their homeland of 400 Burundians who fled to Tanzania in 1972," said Andrej Mahecic, spokesman of the UN refugee agency.
"They are to travel by rail from the same train station where they arrived 37 years ago when they fled the eruption of ethnic violence which claimed the lives of an estimated 200,000 Burundian civilians," he added.
Around 53,500 other Burundians who fled during the 1972 crisis have also returned home from Tanzania since March 2008.
Mahecic explained that "an especially important element on the return of the 1972 Burundians is the issue of land.
"Through mediating with the communities, many of them have been able to repossess their land," he said.
For those who have no land to return to, UN agencies are also helping to rehouse them in specially constructed villages.
Tanzania also hosts Burundians who fled their country during another spurt of violence in 1993, with some 36,000 refugees still remaining in one camp in Tanzania.

Saturday, October 24, 2009

Al Shabaab threatens to attack Bujumbura and Kampala!

MOGADISHU (Mareeg)
Source: Mareeg Online

Al Shabaab militants threatened Friday that they would attack the capital cities of Uganda and Burundi in retaliation of alleged mortar shelling by AU troops that killed more civilians in Mogadishu on Thursday.
Sheik Ali Mohamed Hussein, the representative al Shabaab of Banadir region told reporters in a short interview that they were very sorry for the heavy shelling targeted to Bakara market and left more lives saying that it showed massacring of the Somali people pointing out that they will redirect the war in Mogadishu to Kampala and Bujumbura.
Sheik Ali also said that the fighting is between the Somali people and AMISOM troops.
“When mercenary infidels are often killed or inflicted casualties, they revenge the Somali people. If the war is in our motherland today, you will see more people crying in Kampala and Bujumbura Allah’s willing. We expect that we shall replace the fighting to Kampala and Bujumbura and further areas,” Sheik Ali Mohamed said.
The official of al Shabaab had threatened to the African Union troops reiterating that they will replace the fighting continuing in Mogadishu to the capital cities of Uganda and Burundi.
He also strongly condemned the transitional government officials saying that they are aware of and allow the Somali people to be massacred.
“They are claiming Muslims and they see how bodies of Muslims and the women could not recognize from the clothes and they are going to Kampala and congratulate to the infidels how they massacred the people,” Sheik Ali Mohamed added.
The statement of the official comes after the AU mission in Somalia known as AMISOM and the rebels exchanged mortars in Mogadishu which killed 30 people in Mogadishu’s main market of Bakaro.

Friday, October 23, 2009

Burundian dispora meet Nkurunziza!

Pierre Nkurunziza was greeted by a crowd of Burundians demonstrating against the abuse, the corruption and the intolerance of his government. Those demonstrating promised to follow his excellency wherever he goes around Europe.
This is probably not an advantage to a president likely to run for presidency next year. What is known is that CNDD-FDD is becoming unpopular both inside and outside the country.

Thursday, October 22, 2009

BUYOYA fut le seul à garder un silence éloquent ...


Octobre, un mois que nos mémoires n'oublieront jamais. Le 21 Octobre 1993 est notre version de September 11. Je me souviens exactement ou j'étais. Tout le monde se souvient. Nous voilâmes célébrer le 16 anniversaire de l'exécution de Melchior Ndadaye. Tous le monde accepte qu'il est le héro nationale de la Démocratie au Burundi. "Si vous m'aimez vous ferrez ce que je vous ai appris..." disait Jesus: Jean 14:15. Si les Burundais aiment Ndadaye, ils devraient faire ce qu'il leur a légué: une démocratie. Les fleurs à la tombe ne suffisent pas. Je suis fatigué de cette hypocrisie! Je viens de constater que Buyoya n'a rien dit au cours des funérailles de Ndadaye en 1993. Pardonnez moi je n'accuse personne mais ça m'étonne quand même! Le titre de cet éditorial est tiré de l'article publié par Arib info a l'occasion du 21 octobre 2009.
Force est de constater que Ndadaye est devenue juste un symbole, donc on n'a pas compris son message et c'est dommage. Donc on n'a pas apprécie son sacrifice: il parait qu'on est où on est par coïncidence! Peut être on est content! Ce ne sont pas les putschistes qui sont au pouvoir pour le moment: Après toutes ces années, personne n'ose donner la chance à la justice. Tout homme doté de jugement risque de conclure qu'ils sont complices!
Cette anniversaire comme tant d'autre montre que le Burundi souffre de même maux: Alors que certains célèbre l'assassinat de Ndadaye à Bujumbura et ailleur au pays, la classe Tutsi se rassemble à Kibimba avec Uprona, MRC et Genocide Cirimoso fortement représentés. Donc on est toujours souffrant! Le gouvernement devrait organiser ces festivités d'une manière inclusive, d'une manière nationale! C'est à dire donner la chance aux burundais de se souvenir de tous ceux qui sont mort.
Burundi bwacu, nous avons la foi que tu peut mieux faire. Nous attendons la vision du Burundi nouveau que Ndadaye a initié, c’est une idéologie forte et pleine d’espoir.

Clément Kezimana

Monday, October 19, 2009

Monsieur Hilaire Ndayizamba, l’homme aux dossiers multiples derrière les barons

Burundi Transparence

Trop tôt le matin de ce jeudi 15 octobre 2009, les rumeurs circulaient dans la capitale burundaise faisant une possible arrestation de monsieur Hilaire Ndayizamba. Depuis il est resté sous filature et c’est ainsi qu’il s’est dirigé droit à la banque panafricaine Ecobank vers 11h du matin de ce jeudi, et à ce moment il a eu quelques coups de fil en provenance des cadres proche du Général Alain-Guillaume Bunyoni pour lui signifier que le dossier Manirumva Ernest est sous le regard de la communauté internationale et ainsi qu’il sera arrêté d’un moment à l’autre. Et c’est dans l’après midi de ce jeudi qu’il a été arrêté et conduit à la prison centrale de Mpimba avec comme dossier implication dans la mort de monsieur Ernest Manirumva.

"L'homme d'affaires Hilaire Ndayizamba a été convoqué par la commission chargée d'enquêter sur l'assassinat d'Ernest Manirumva hier (jeudi). Il a été placé en garde à vue et écroué à la prison centrale de Mpimba. Mercredi, ce sont deux policiers qui ont été arrêtés et écroués toujours à Mpimba, dans le cadre de cette même enquête" a annoncé une source judiciaire, qui a requis l'anonymat.

En effet, monsieur Hilaire Ndayizamba, certains hauts cadres du Cndd-Fdd et ceux de la force de défense nationale ont toujours bénéficié d’une immunité permanente de commettre des crimes de toutes sortes comme par exemple le dossier haricots de la Police Nationale en complicité avec Monsieur Joseph Ntakarutimana et le Général Leonard Ngendakumana, émission des chèques sans provision, et avec ces lourds dossiers, la justice ne peut pas les inquiéter car ils sont soutenus par les gros ténors du pouvoir Cndd-Fdd.

Pour rappel, lors de l’assemblée générale du parti Cndd-Fdd à Bururi en 2006, le Président du parti d’alors l’Honorable Hussein Radjabu a strictement barré l’entrée à Monsieur Ndayizamba dans cette assemblée car il connaissait ces agissements même si il y’avait quelques tentatives de lui donner la chance d’entrer mais en vain.

Comme toute personne animée de mauvaise foi dans ce pays aime la couverture de ces horribles agissements, monsieur Ndayizamba a pris une décision d’être officiellement membre du Cndd-Fdd lors du congrès de la rupture tenu à Ngozi en date du 07 février 2007. C’est vrai il a bénéficié d’une couverture de deux ans jour pour jour mais comme son crime a atteint le rubicond, il est alors lâché par les siens vu la forte pression de l’opinion nationale et internationale pour connaitre la vérité sur la mort de monsieur Ernest Manirumva.

Enfin, la rédaction lance un clin d’œil aux gestionnaires du pays d’aujourd’hui de cesser tout agissement conduisant à nuire la vie d’autrui car tôt ou tard la vérité refera surface et la justice frappera l’auteur de tel ou tel crime comme il le faut. A bon entendeur, salut !

Thursday, October 15, 2009

Cinq Sénateurs quittent le CNDD-FDD

Source: Iwacu-Burundi!
Pétronie Habanabashaka :


« Je ne peux pas soutenir un pouvoir des meurtriers»
Pétronie Habanabashaka a suivi une formation politico-militaire au sein du CNDD-FDD au maquis. Elle sera démobilisée le 6 octobre 2005 parmi les combattants du CNDD-FDD. Ex administrateur de la commune Bubanza durant la période de transition, Habanabashaka dit connaître les rouages du CNDD-FDD. Cette élue de la province de Bubanza trouve que la règle du jeu a été violée dès le départ. Alors que le CNDD-FDD chantait que la justice, la paix et la démocratie pour tous seront une réalité à sa prise du pouvoir, déclare Pétronie Habanabashaka, le pouvoir s’adonne à des tueries sélectives et atroces de la population. Selon ce représentant du peuple, les massacres de Muyinga ont été commis par le pouvoir. Ce qui l’intrigue dans cette affaire, c’est la façon dont le gouvernement a commencé des enquêtes alors que Vital Bangirinama [accusé d’avoir exécuté plus d’une trentaine de personnes à Muyinga, NDLR] avait déjà pris la fuite. Elle s’interroge : « Les frontières ne sont-elles pas gardées par la police ? » Habanabashaka ajoute : « Chaque jour des rapports faisant état de la sécurité nous parviennent. Des gens meurent alors qu’on avait dit que c’est la mauvaise gouvernance qui tue ! Qui les tue donc? » Elle ne voit pas comment elle pourrait soutenir un pouvoir exercé par ceux qu’elle qualifie de meurtriers. Selon Habanabashaka Pétronie, le CNDD-FDD doit comprendre que quand on a déjà opté pour la démocratie, il ne faut pas reculer. Avec 43 partis politiques, explique-t-elle, le parti présidentiel devrait s’ouvrir aux débats contradictoires. Pourtant, elle constate que même certains partis agréés se voient refuser de petites choses comme l’ouvertures de leurs permanences. Actuellement membre du parti FNL, ce sénateur dit n’avoir rien en commun avec l’ex président du CNDD-FDD. D’ailleurs, indique-t-elle, Hussein Radjabu reste toujours membre du CNDD-FDD parce qu’il n’a pas encore démissionné.

Clicker Ici pour voire la liste des autres demissionaires!

Tuesday, October 13, 2009

Les Burundais commémorent l'anniversaire de l’assassinant de Rwagasore



Burundi (Burundi Tribune)

Les Burundais commémorent en ce 13 octobre le 48è anniversaire de l’assassinant du héros de leur indépendance, le Prince Louis Rwagasore.

La célébration de cette journée semble avoir connu une plus forte mobilisation que d’ordinaire. L’on a entendu des appels de différentes autorités invitant la population à participer massivement pour les festivités marquant cette journée.
Dans un communiqué sorti lundi, le Ministre de l’intérieur, Edward Nduwimana, rappelle la population que la fête du 13 octobre « revêt un caractère national ». Le Maire de Bujumbura Evrard Giswaswa dans une déclaration radio diffusée lundi soir appelle à une participation massive « pour montrer que l’on soutien les idéaux de paix et de démocratie que le Prince Rwagasore avait toujours prônés », il indiquera que pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens de déplacement « les bus seront apprêtés pour leur transport à partir au chef lieu de leur commune vers le lieu des festivités ».
Même si on rend hommage à cette illustre personnalité, artisan de l’indépendance du Burundi, la réalité sur terrain ne traduit pas cette volonté, malheureusement. L’intolérance politique atteint son paroxysme dans certaines provinces où les militants de différents partis politiques se livrent à des confrontations souvent mortels comme on en a observé tout récemment dans certaines communes de Kirundo et, ce weekend, au chef lieu de la province Muyinga où les jeunes du parti ou pouvoir le CNDD-FDD, les Imbonerakure qui s’étaient mobilisés dans différentes communes en vue de lancer les club sportifs Inkona se sont confrontés avec les jeunes du FNL ; il a fallu de peu pour que les deux groupes se rentrent dedans. Manque de fairplay politique.
Le parti de Rwagasore lui-même se plaignait lundi 12 octobre du mauvais traitement lui réservé à Maramvya dans la province de Bujumbura Rural où un militant du CNDD-FDD a enlevé la peinture du bureau de ce parti. Pareil incident a été aussi rapporté en commune Kiremba de la province Ngozi. Ce qui inquiète le plus est que cela se passe sous l’œil indifférent de l’autorité administrative. Incompétence ou tout simplement manque de volonté de mettre fin à ce désordre ?
La chose publique n’est plus respectée comme il se doit. Malversation et détournement de deniers publics gangrènent la société, et l’autorité ne semble pas préoccupée par ce phénomène qui prend une allure inquiétante. Tenez : le Burundi vient de passer de la 131è à la 160è place sur la liste des pays des 180 pays les plus corrompus du monde.
Le discours paisible et rassurant à l’image de celui de Prince Louis Rwagasore est recommandé en ce moment précis où le pays s’engage dans un processus électoral, pour que Burundi puisse en fin montrer au monde qu’il peut assoir la démocratie après des décennies d’instabilité politique.
Il convient donc, pendant que l’on commémore cette journée, de méditer profondément : qu’avons-nous fait des idéaux d’Unité, de Paix, de Développement durable et de Démocratie pour lesquels le cet illustre leader se battait? Que faut-il changer et comment galvaniser les esprits derrière cet idéal pour rebâtir le pays sur la voie de la démocratie ? Oui, nous avons dérapé ; mais nous n’avons pas le droit de rester dans le gouffre. Nous avons le devoir de léguer aux générations futures un pays où il fait beau vivre.
Le prince Rwagasore ne manquait de rien en tant que fils du Mwami, mais il a bien oublié sa position, son aisance personnel et a plutôt songé à l’intérêt général, préférant ainsi se battre et sacrifier sa vie pour l’honneur du pays, pour que le Burundi recouvre en fin son indépendance, sa dignité

Saturday, October 10, 2009

Lydia Nsekera élue Comité International Olympique

Burundi (Burundi Tribune) - La présidente de la Fédération de Football du Burundi en personne de Madame Lydia Nsekera a été élue ce vendredi 9 octobre 2009 à Copenhague au Danemark au Comité International Olympique . C’est le secrétaire Exécutif du Comité National Olympique du Burundi, Monsieur Tharcisse Harerimana qui a livré la nouvelle.

Lydia Nsekera a été élue par 84 voix sur les 88 votants et c’est la toute première fois que le Burundi ait cette place de choix au niveau du CIO. Pour Tharcisse Harerimana, c’est du jamais vu, constatant les règles de jeu et les conditionnalités exigées pour être membre de cette institution. Mais précise que pour Lydia, c’était chose simple car dit il, elle a réalisé beaucoup de chose dans la promotion du football burundais.

Les sportifs burundais contactés par Burundi Tribune précisent que c’est un pas en avant dans la famille des sportifs car Lydia Nsekera maîtrise bien les faiblesses et atouts pour être un bon ambassadeur du CIO au Burundi. Précisons que Lydia est la troisième femme africaine à occuper cette place au niveau du Comité international Olympique.

Friday, October 9, 2009

Mgr Simon Ntamwana dénonce la pauvreté radicale des populations et leur exploitation!


ROME, Jeudi 8 octobre 2009 (ZENIT.org) - Mgr Simon Ntamwana, archevêque de Gitega, au Burundi, et président de l’Association des conférences épiscopales d’Afrique centrale (A.C.E.A.C.) dénonce la pauvreté radicale des populations et leur exploitation.

« Des familles sont disloquées, déstabilisées, appauvries. Certaines n’ont ni maisons propres où habiter, ni terres à cultiver pour survivre, ni moyens d’éduquer les enfants, ni de quoi pourvoir aux soins de santé, etc. A ces carences s’ajoutent des phénomènes tels que les viols des femmes, l’enrôlement des enfants embrigadés dans des groupes armées, etc », dénonce l’archevêque.

Il évoque la responsabilité de « la classe politique dirigeante » et déplore notamment que « des hommes politiques utilisent les fractures ethniques pour gagner le pouvoir et pour s’y maintenir », que « certains d’entre eux considèrent leur fonction uniquement comme source d’enrichissement personnel, ou bien celui de leurs familles et amis, faisant ainsi triompher le clientélisme et tribalisme, sur les authentiques valeurs, et compromettant ainsi gravement la paix sociale ».

Il souligne le rôle prophétique de l’Église et « son témoignage de fraternité par delà les frontières et les barrières générées par les conflits armés et les guerres » et le rôle de médiation de certains évêques et des commissions " Justice et paix ", par exemple dans « la préparation des élections en donnant une éducation civique et électorale ».

Pour lutter contre la pauvreté, l’archevêque souligne aussi que « les Commissions Caritas-Développement ont, des situations de guerre, secouru des milliers des personnes vulnérables ».

« Il n’y a pas que la pauvreté spirituelle à guérir », fait observer l’évêque du Burundi : « Il y a également l’appauvrissement généralisé et la paupérisation éhontée de nos peuples, pour lesquels il faut trouver des remèdes appropriés ».

« Les populations sont pauvres ou appauvries, et elles sont pour cela devenues vulnérables. Des gens nantis les manipulent à loisir ; et certains pêcheurs en eaux troubles utilisent par exemple les fractures ethniques, pour diviser les gens, afin de continuer à s’enrichir dans une situation conflictuelle, où les gens ne peuvent revendiquer leurs droits », déplore l’archevêque de Gitega.

Thursday, October 8, 2009

LE POUVOIR DE NKURUNZIZA VEUT EN DECOUDRE AVEC LA PROGRESSION DE L’UPD-ZIGAMIBANGA

Source: Burundi bwiza

Des machinations politiques ont été à maintes fois faites pour discréditer la popularité mais bien sûr avec l’ultime objectif d’en inculper, et emprisonner les leaders, afin que le CNDD-FDD danse cavalier seul sur la scène politique et surtout durant les prochaines échéances électorales. D’autres partis politiques comme le FRODEBU, le MSD et le CNDD sont aussi sur la sellette.

En ces jours, la seule province de BUBANZA enregistre au moins cinq leaders de l’UPD arrêtés et injustement et irrégulièrement détenus. Pas de mandats d’arrêts, de mandats de perquisition non plus présentés lors de leur appréhension. Il s’agit de purs et simples enlèvements et violations de domiciles commis par des éléments de la police ayant agi, selon nos sources sous les ordres du gouverneur de la province, M. Pascal NYABENDA .La journée du 28 septembre 2009 a été, on ne peut plus fatidique pour les responsables de l’UPD dans la commune de GIHANGA située au nord ouest de la capitale burundaise. Le représentant provincial adjoint M, Didace NDAYIKENGURUKIYE, le président du cercle des femmes Mme Cynthia CIZA et le président du cercle des Jeunes de l'UPD-Zigamibanga dans la commune de GIHANGA, M. Jean claude NIYONGERE ont été tous arrêtés à ce jour et croupissent toujours au cachot du Commissariat provincial de la
Police à BUBANZA, pour des raisons non encore élucidées. Selon nos sources, concordantes avec les témoignages de la population environnante, ils seraient inculpés dans une affaire de distribution d'armes , ce qui amène les gens à penser aux différents scénarios de montages effectués par les services nationaux de renseignements communément appelés police présidentiel.

Le récit se présenterait comme suit. Un jeune portant le prénom de DIDACE résidant au centre de GIHANGA, récemment recruté à l' UPD il y avait une semaine s'est présenté à l'atelier de couture appartenant au président du cercle des jeunes, pour faire confectionner un habit. Tout à coup, des policiers y ont fait irruption, arrêtant le jeune Didace et le tailleur qui est le responsable du cercle des jeunes de l'UPD. Ils ont ensuite effectué une fouille perquisition sans mandat au domicile du jeune. Comme butin, un pistolet est saisi. Ils se sont par après rendu au domicile du président du cercle des jeunes où ils n'ont rien trouvé. Ensuite, la présidente du cercle des femmes de ce même parti a été interpellée, sans mandat encore. La fouille y effectuée n'a rien donné. Le scénario ne s'est pas arrêté là. Par ruse, ils ont appelé le représentant provincial adjoint du parti UPD, normalement résidant à GIHANGA, comme quoi ils
avaient un message à lui donner. Ils l'ont proposé de le rencontrer à la permanence communale de l'UPD. Quand il s'est présenté, il fut lui aussi mis aux arrêts, sans mandat. Une fouille perquisition fut alors faite dans sa maison mais sans rien trouver. Depuis lors, tous les trois croupissent au cachot de la police de BUBANZA, tandis que le jeune chez qui la police a trouvé un pistolet est libre dans tous ses mouvements. Il n'a de quoi s'inquiéter. Cela prouve encore une fois la malhonnêteté et les magouilles que fait le CNDD-FDD, dans la concurrence politique en ces moments où l'on est à quelques mois des prochaines élections de 2010.

...Lizez la suite ici

Saturday, September 19, 2009

Les Corps des militaires Burundais rapatriés

Burundi (Burundi Tribune)
- Les dépouilles mortelles des 12 militaires Burundais tués en Somalie sont arrivées à Bujumbura ce Samedi 19 septembre pour enterrement. C’est vers 12h30 (heure de Bujumbura) qu’un avion les transportant a atterri à l’Aéroport International de Bujumbura.

Plusieurs autorités civiles et militaires dont le Ministre de la Défense Nationale et le Chef d’Etat Major de l’Armée , le Représentant de l’Union Africaine, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amériques étaient présentes à l’Aéroport. Des membres des familles éprouvées attendaient aussi, en pleurs.

Le représentant de l’Union Africaine, l’Ambassadeur Mamadou Ba, a déploré l’ambiguïté dans les textes régissant la Force africaine de Maintient de la Paix. " Ce contingent avec un mandat ambigu… il faudra que l’on trouve une solution pour qu’il puisse se protéger", a indiqué le représentant de l’Union Africaine.

Les obsèques sont fixées le dimanche 20 septembre.

Les messages de condoléance aux familles affectées fusent de partout, des partis politiques et de la société civile.

L’ambassadeur Térence Nsanza, spécialiste en géopolitique, indique que le monde ONU, UE, UA doit mobiliser plus de ressources humaines et logistiques: troupes, armes et fonds pour combattre ces insurgés et les amener à s’asseoir sur table de négociations.

Le gouvernement du Burundi a décrété un deuil national de cinq jours en mémoire et en honneur de ces braves gardiens de la paix.

Les 12 militaires Burundais sont morts dans un attentat suicide perpétré jeudi 17 septembre par les islamistes radicaux du El-Shabab, au quartier général de l’Amisom à Mogadiscio.

Parmi les tués se trouvent 3 officiers dont le Général Major Juvénal Niyoyunguruza, Commandant en Second de l’Amisom, et plusieurs hommes de troupe.

Une opinion grandissante à Bujumbura appelle au retrait des troupes Burundaises si le mandat de l’Amisom n’est pas révisé et que des moyens conséquents ne sont pas mobilisés pour assurer la protection. Les 12 victimes portent à plus de 30 le nombre de militaires Burundais tués en Somalie dans le cadre du maintien de la paix

Tuesday, September 15, 2009

Le FNL est-il tombé dans le piège du pouvoir?

If you are a frequent reader, you probably remember an article about possible issues in this newly formed political party. clicker ici pour lire. It is not a surprise then when we read about a possible schism. FNL is at the brink of the grave. However, this is not new in the Burundian political scene: Remember Ndayikengurukiye, Congres de Ngozi, Frodebu Minani, Frodebu Leonce, Mukasi, Kumugumwa, Nkurunziza Radjabu...etc...We shall see where it ends, but the timing of this division is interesting!

Please red this article from Burundi tribune:
"Constatant la dérive dictatoriale d’Agathon Rwasa, le président du parti FNL, et les innombrables fautes qu’il a commises, notamment en refusant de convoquer un congrès ordinaire de notre parti et en excluant des membres susceptibles d’avoir une vision autre que la sienne, (...), nous avons décidé de porter plainte contre M. Rwasa", a annoncé Jacques Kenese, un exclu des FNL


Uwuzoramba azobona: Tweho abanyagihugu inzara iri mukutwica!

Saturday, September 12, 2009

Projet du Code Electoral élu par l’Assemblée Nationale

Après le vote du nouveau projet du Code Electoral par l’Assemblée Nationale, réactions des politiques. Pour Léonard Nyangoma, président du parti CNDD, «c’est une honte pour le Burundi », estimant que le vote de cette loi constitue un grand recul pour la démocratie. Il déplore le fait qu’il n’y a pas eu un bulletin unique. En outre, les députés ont confirmé la radiation des députés en cas de transhumance politique, une mesure que Léonard Nyangoma juge comme une violation de la Constitution.

Selon Léonce Ngendakumana, président du FRODEBU, la satisfaction est à moitié : « Radier un député pour avoir changé de parti est une remise en cause de la démocratie.» Satisfaction au CNDD-FDD après le vote de cette loi. Onésime Nduwimana, son porte-parole loue l’entente qui s’est créée entre son parti et les formations de l’opposition.
* Le Consortium de la Société Civile pour le Monitoring Electoral (COSOME) demande qu’il y ait une tierce personne pour restaurer la confiance entre le CNDD-FDD et la CENI. Alamine Nibaruta, le porte-parole du COSOME l’annonce après que le secrétaire général du parti au pouvoir, Gélase Ndabirabe ait accusé la CENI d’avoir recruté des membres du FRODEBU et de l’UPRONA comme fonctionnaires dans cette commission.

Comments:
Some of us have always been skeptical of the role of Frodebu in the Mess that the country is in right now. This confirms our fear. Passing this law means that the newly formed commission by the minester of home affair (a parallel CENI) is given a green light. In addition, the persecution of opposition parties is oked. If you are not corrupt in Burundi, how long does it take to save USD 15,000 a fee required to be a presidential candidate? This is a shame...a shame that the so called "represant du peuple" are disconnected from the reality of regular Burundians. I wonder what UPRONA has to say!

Monday, September 7, 2009

CNDD-FDD campaigns..Interesting links

Du discours du Secretaire du CNDD-FDD
Devant les représentants de la communauté internationale ; je l’ai dit et je le répète ici, le Cndd-Fdd n’attend pas grand-chose de la CENI


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HIV vaccine at the Horizons!



Source: http://www.theaustralian.news.com.au

SCIENTISTS have identified two powerful antibodies that point to a new target for an AIDS vaccine, by probing the blood of a rare group of people who contract HIV but develop resistance.

US-based researchers attached to the International AIDS Vaccine Initiative (IAVA) have identified the new "broadly neutralising antibodies" - named PG9 and PG16 - which have been shown to be able to stop the highly-mutating virus from spreading.

They are the first to be identified in more than a decade, and the first to be identified in an HIV-infected but otherwise resistant person from a developing country.

Commenting on the research, Melbourne-based Associate Professor Damian Purcell said the discovery had pointed to a new and potentially broadly available "chink" in the AIDS virus's armour.

"I think this is a very significant finding," says Prof Purcell, who heads the Molecular Virology Laboratory at the University of Melbourne.

"And it's actually a foretaste for what we're going to require over the next couple of years in order to make an effective HIV vaccine."

Work towards an HIV vaccine has continued for decades, and its success hinges on finding an unchanging part of the virus which otherwise mutates furiously inside the body.

The search is centred on a rare group of people referred to as "elite neutralisers", because while they had contracted HIV they appeared to live without ill effect.

The IAVA research, published in the journal Science, took in 1,800 blood samples from HIV-infected people across the African continent but also from Australia, Thailand, the UK and USA.

They settled on a sample from an HIV-resistant Kenyan man, and the unique antibodies found in his blood were shown to work against a part of the virus not considered for potential vaccine application before.

It also worked against a range of different HIV strains, Prof Purcell says, raising hopes of finding "the chink in the armour, the susceptible target that seems to be across all of these (HIV) viruses".

"They chose an elite neutralising patient in Africa, and the antibodies they plucked out were able to neutralise viruses from Australia, from USA, from Asia," Prof Purcell says.

It was also "very potent" compared to earlier antibody discoveries.

Prof Purcell also says the effort to develop an HIV vaccine could continue for another five to 10 years but "at least we now know what we're aiming at, the target has become more visible".

Further developments in HIV will be discussed at the 2009 Australasian Sexual Health Conference, to be held back-to-back with The Australasian HIV/AIDS Conference 2009, in Brisbane next week.

Tuesday, September 1, 2009

Le chanteur John CHRIS échappe à un attentat à Bujumbura


Burundi (Burundi Tribune) -
Le chanteur John CHRIS a survécu à un attentat lundi 31 août 09 à 23heures de Bujumbura.C’est au moment où il sortait du domicile de sa mère situé à la quatrième avenue de la commune urbaine de Bwiza qu’il a remarqué un pistolet pointé à sa tempe.

Selon John CHRIS, joint au téléphone mardi 1er septembre 2009 dans la matinée, il a échappé à la mort grâce à la bravoure d’un de ses gardes du corps qui a tenté de maîtriser, en rampant, la bande criminelle à coups de pistolet. Et de cette confrontation un garde du corps du chanteur a été grièvement blessé au thorax et subit des soins à l’Hôpital Militaire de Kamenge.

Saturday, August 29, 2009

Pasteur Habimana renvoyé du FNL



Source: Burundi (Burundi Tribune) -

Pasteur Habimana ancien porte parole du FNL n’est plus membre de ce parti. La décision de le « chasser » a été annoncée ce vendredi dans une conférence de presse par le président du parti Forces Nationales de Libération FNL.

Pasteur Habimana, de son vrai nom Nikobamye, est accusé de travailler pour le compte du parti au pouvoir. Nous le savions depuis longtemps… mais ces derniers mois il se rendait dans divers coins du pays et répandait de faux enseignements qui faisaient campagne pour le CNDD-FDD et on ne pouvait pas tolérer», a confié à Burundi Tribune le porte parole du FNL, Jean-Bosco Havyarimana.

Les dirigeants du FNL accusent également Pasteur Habimana de détournement de fonds du parti qu’il gérait comme ses propres fonds.Quand nous lui avons demandé, il n’a pas voulu réagir et a interprété cela comme une menace. L’ancien porte-parole du FNL aurait saboté depuis lors les activités de son parti. Il aurait aussi refusé le poste de 2è conseiller d’ambassade en Inde lui octroyé lors de la vague de nominations dans le cadre de la mise en application des accords signés avec le gouvernement.

D’après Jean-Bosco Havyarimana, Habimana travaille aujourd’hui pour le Service National des Renseignements SNR. « Nous lui avons demandé pourquoi il a accepté, il a laissé entendre qu’il est en stage car même en Inde il fera pareil tache » fait savoir l’actuel porte-parole du FNL.

A la question de savoir si ce n’était pas un coup dur pour le parti étant donné le fait que Habimana est bien connu du public burundais depuis longtemps comme ancien membre influent de ce parti, J-B Havyarimana semble négliger l’affaire : nous avons perdu beaucoup de membres qui se sont « mécomportés » et le parti a continué de fonctionner. Il donne les exemples de Kabura Cossan, Dr Alain Mugabarabona, Gatayeri et d’autres qui « n’ont pas connu un heureux sort ».

Parmi les autres exclus se trouvent Jaques Kenese alias Akataraza et Ahmed Nyotori alias Willy , tous les 2 vivent en Belgique.

Signalons cependant que Burundi Tribune n’a pas pu avoir la version des faits de Monsieur Habimana dont le téléphone était éteint.

Wednesday, August 26, 2009

Quatre ans du CNDD-FDD au Burundi


Le Burundi respire encore après exactement quatre ans de Nkurunziza ou plus tôt quatre ans du CNDD-FDD à la tête du pays. Même si respirer est un signe de vie, ce n'est pas vraiment le cas du Barundi qui survivent la corvée du temps moderne, qui survivent des arrestations et emprisonnements arbitraires, et qui pleurent pour le leurs tués, menacés par un gouvernement qui devrait les protéger. Paradoxalement alors, le Burundi me semble un mort-vivant qui respire son dernier souffle, criant au secours des passants.
Si j’avais le droit de donner un nom au gouvernement Nkurunziza, je l’appellerais ‘Irementanya’. Ce mot kirundi que je ne sais pas traduire en français a vraiment caractérisé ce gouvernement durant les quatre ans que tout le monde voudrait oublier en vain. Ce mot démontre l’incompétence de nos chefs parce que mentir est facile que réfléchir. Mon intention n’est pas d’établir un bilan, parce que tout le monde sait les résultats. L’objectif ici est de montrer comment ce pouvoir ressemble ou surpasse les gouvernements dictatoriaux que le Burundi a connu.

Peut être pour mieux comprendre ce que le Burundi est devenu sous Nkurunziza , il faut d’abord visiter la vie de ce président que certains appellent pasteur. Cela éclairera les décisions étonnantes qu’il a prise comme consulter Simbananiye Artémon clicker ici si vous ignorez Simbananiye
ou ici pour en savoir plus et nommer Mpazagara Gabriel comme conseiller à présidence Clicker ici pour lire qui est Mpozagara. Bien sur ici, je n’énumère que deux. Son entourage avec ces gens justifie pourquoi c’est chose normale quand certains meurent tués:soyons sérieux ça toujours était le cas. Mais je me demande comment ces faits sont différents de celles qu'ont orchestrés les présidents de Rutovu! On attendra peut être la biographie de ce Président pour comprendre beaucoup plus. De mon opinion, il n’est pas différent de ces autres.
Le gouvernement dirige pendant un moment post conflit, mais cela ne justifie pas l’insécurité qui règne dans le pays. Disons que la corruption est le cancer du continent Africain et laissons tomber l’incapacité du gouvernement de la combattre ou son incapacité de laisser un peu pour le peuple ; laissons tomber les dossiers Falcon 50, le pétrole Nigérien, etc. Que fait-il du problème des terres et propretés qui non seulement fait des morts du jour le jour mais aussi renforce les inégalités qui ont été à la base de ce conflit de guerre? Que fait-il de ces prisons pleins, de cette intolérance envers les partis d’oppositions ? Faut-il rappeler que le pays est sous un system multipartisme? Le gouvernement a créé un climat de fanatisme dangereux et incompatible à toute prospérité: être du parti au pouvoir suffit pour faire du n’importe quoi; être de l’opposition veut dire être dépourvu de toutes les libertés mêmes les plus fondamentales.
Il faut saluer finalement les décisions des soins gratuits, la hausse des salaires, la plantation des avocatiers dans le nord du pays (mais que deviendra le sud où les avocatiers ne poussent pas mieux?) et la signature des accords avec les FNL. De mon opinion, les points négatifs surpassent les positifs. Simplement, j’en ai mare.

Wednesday, August 19, 2009

President Nkurunziza of Burundi receives an award?

Image taken from the Kenyan Daily nation newspaper

A group of religious leaders drawn from across the globe is gathered in Nairobi Kenya to address the need for change in Africa’s governance.

The African Forum on Religion and Government, will examine the role of the church in shaping the continent’s youth.

Other issues to be discussed in the four-day forum include the role of the Church in shaping the continent’s economic development, mentoring the youth to be future leaders and the challenges leaders face.

President Pierre Nkurunziza of Burundi, who attended Wednesday’s session, challenged African leaders to promote manual work alongside education and discourage reliance on formal employment.

Read more here

Comment:
While religion plays an important role in the private lives of Burundian citizens, Burundi remains a secular society. Burundi should be governed based on the rule of law. If Burundi were governed based on christian or religious values, who is then the corrupt guys? Where were those pious men/women when he ruling group ordered the slaying of innocent men in Ruyigi? Just to mention few question marks! God must have a sense of humor, because he is the only one that can be cool with the drama in people's lives. As for the rest of us, we are well aware that "the religious habit does not make the monk"!

Wednesday, August 12, 2009

Radio Nationale du Burundi goes ONLINE


Finally, RTNB is live online. Congrats
The link is here below
RTNB Website

Sunday, August 9, 2009

LA DERIVE TOTALITAIRE DU POUVOIR FRAPPE LA SOCIETE CIVILE

Par Gratien Rukindikiza

Burundi news, le 09/08/2009


Au Burundi, la loi est claire. La liberté de s'associer est garantie par la constitution. Ces derniers jours, la ministre de l'intérieur s'est fait remarqué avec le non respect du droit de réunion des partis politiques. Plusieurs partis ont été interdits de réunion alors qu'ils avaient annoncé leur rencontre chez le maire ou l'administrateur.

Aujourd'hui, le ministre de l'intérieur frappe fort. Il s'agit de la société civile. Elle devra désormais avoir un ordre de mission pour aller à l'étranger ou à l'intérieur du pays. Elle devra bien signifier quel forum, quelles personnes rencontrées à l'étranger. On croit rêver mais on a l'impression qu'on est en Corée du Nord ou en Iran.

Le ministre de l'intérieur fait beaucoup de confusions, pourvu qu'il fasse ce qu'on lui a demandé de faire. Un ordre de mission est donné à une personne à qui on finance la mission et celui qui est financé doit donner un compte rendu de mission et aussi de l'utilisation des frais de mission. Sauf le Burundi où on dépense généralement la moitié des frais de mission avant de prendre l'avion pour la mission. Même les Américains doivent justifier factures à l'appui les dépenses des frais de mission.

Exiger des associations ou ONG de donner les détails des missions à l'intérieur ou à l'étranger est une véritable paranoïa. Cela intervient au moment où des tensions apparaissent entre les partis politiques de l'opposition et le pouvoir. Le pouvoir voit à travers son prisme la société civile dans l'opposition. En gros, si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi. Bientôt, les conférences épiscopales qui ne sont pas tendres avec le pouvoir devront demander l'autorisation de se réunir et de présenter à la censure leurs lettres pastorales.

Les informations qui remontent du terrain, les divisions au sein du CNDD-FDD ne rassurent pas. Pour reprendre de la force, il faut créer un adversaire, histoire de mobiliser les troupes. Cette société civile n'a rien compris du CNDD-FD! Ils pillent, ils trichent, ils volent parce qu'ils sont au pouvoir. La société civile aurait dû commencer par bien expliquer ce qui ne se fait pas au lieu de les dénoncer! Un cadre du CNDD-FDD m'expliquait qu'il est normal qu'ils se servent car les autres ont fait ainsi et qu'il ne voyait pas pourquoi les gens crient au détournement. Mon Dieu, pourquoi on a voté pour eux alors s'ils ne sont pas capables d'apporter le changement. Fallait-il mettre au pouvoir celui qui sort de la brousser s'il ne venait pas changer les choses?

La société civile devrait dire non à ces mesures dictatoriales. La liberté s'acquiert et on ne l'obtient pas sur un plateau d'argent.

Agathon Rwasa est-il tombé dans le piège du parti au pouvoir?


Tant de signes avant coureurs ont prédit la direction de ce parti qui en fait restera engravé dans les mémoires des Burundais. Tout le monde s’attendait à une entrée triomphale sur Bujumbura comme l’ont fait les CNDD-FDD dans le temps et un changement du climat politique. L’arrivée des FNL était plutôt simple: bien gardée par les forces de maintien de la paix et bien sur des FNL courageux en jubilation. Le peuple Hutu enfin libéré? Peut-être chacun a sa réponse. Il semble que le dénouement de cette longue guerre a marqué le déclanchement d’une autre guerre: une guerre opposant chacun contre chacun comme le disait Thomas Hobbes (Bien sur Hobbes ici est pris hors du contexte). Je vous laisse imaginer les belligérants. On connait quand même les victimes.
Cette réalité est non seulement choquante pour les militants FNL mais aussi douloureuse vu les sacrifices et les promesses. L’autre jour un membre du FNL dans un article publié sur Burundibwiza.com s’interrogeait sur la capacité de ce parti de survivre le climat politique du Burundi actuel. En fait comme réponse, Agathon Rwasa a confirmé les inquiétudes de ce militant en disant qu’après avoir accepté un post sous Nkurunziza et faire taire Habimana Pasteur; il s’occupe du FNL ‘part time’ ; donc le soir et les week-end . En tous cas diriger un parti récemment agrée demande un peut plus de temps. Je ne serai pas surpris si Rwasa demande se militants de soutenir son boss actuel!
Je vous propose cette interview qu’il a accordé à Iwacu-Burundi.org et à tout le monde de spéculer.
Vugaduhabwe

En acceptant un poste technique à l’INSS, n’avez-vous pas signé votre mort politique ?Tous ces gens qui sont des soi-disant politiciens chevronnés n’ont pas toujours fait de la politique. On les rencontre dans l’une ou l’autre section de l’Administration ou les affaires. Désormais, je m’occupe des affaires du parti le soir et les week-ends. Il ne s’agit donc pas d’une mort politique comme certains voudraient le croire. Si je suis à l’INSS, je suis au service de ma société tout en m’acquittant de mes responsabilités politiques comme président des Forces Nationales de Libération.

Combien gagne un Directeur Général de l’INSS ?Je ne sais pas encore. Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu. Je me perdrais en calculs.

Votre influence au sein du parti FNL ne risque-t-elle pas d’être entamée par votre acceptation d’un poste technique ?Ce serait une appréhension créée de toutes pièces. Qui serait content de voir des gens végéter sans qu’ils sachent ce qu’ils vont devenir demain ? Si nous sommes appelés à gérer la société burundaise, il faut s’y exercer dores et déjà. Sinon, on risquerait d’aller à tâtons. Pour moi, je ne vois pas comment mon influence serait entamée au sein du parti. Elle le serait si je ne m’occupais plus du tout du parti.

Pour éviter que tous les déçus de votre parti ne soient pas récupérés par les autres formations politiques, la panacée ne consisterait-elle pas à leur donner du travail ?
Malheureusement, c’est impossible. Le recrutement se fait au début de l’année. Les gens sont soumis à un test. On ne prend donc que les meilleurs. Du reste, je ne dois pas seulement servir ceux qui partagent mes opinions politiques. C’est cette discrimination - entre les fils et filles du Burundi - qui gangrène notre société.

Comment le parti FNL mènera-t-il à bien sa campagne électorale si votre participation est conditionnée à l’autorisation de votre ministre de tutelle ?Effectivement, c’est une problématique. Cependant, la campagne des FNL est un travail qui doit se faire en synergie. C’est une question de stratégie et de tactique qui doit jouer. C’est à nous de déjouer les pièges et de faire notre tâche. Bien sûr, cela ne sera pas facile parce que le pouvoir va essayer de nous bloquer la route. Mais cela ne nous inquiète pas du tout. En effet, les Burundais connaissent bien leurs partis politiques et sont prêts à voter pour celui qu’ils veulent. Ce n’est pas la présence quotidienne auprès des villageois qui va déterminer celui qui va gagner mais le programme à présenter.

Le directeur général de l’INSS ne préside pas le Conseil d’administration de cette société publique mais il en est membre. Pour faire partie d’un Conseil d’administration d’une entreprise quelconque, il faut un décret. C’est ce que confirme le président du parti FNL : « Au moment de ma nomination, on a oublié de décréter cela. J’espère que l’on va le faire parce que je suis membre d’office de ce conseil. » Le directeur général de l’INSS a aussi le droit de siéger aux Conseils d’administration de la SOCABU et de la BANCOBU voire de les présider.
« Mais il faut que la nomination par le Président de la République soit là pour que je puisse jouir de ce droit », insiste-t-il.

Interview par Iwacu-burundi.org

Monday, August 3, 2009

Alexis Sinduhije left alone by the Police: Shame on the police

Source: FacebookAbout 1600 ET
The police are no longer surrounding Alexis, his team and his cousins and they are free - there were no charges made against him and no explanation given.....
....
Barundi barundikazi, none ntamuntu akirekuriwe kuja kuramutsa incuti? Yemwe!

Sinduhije arrested Again!


Source:Facebook

About: 700AM ET
Alexis was taken by the police last night in Ruyigi. He was staying at the house of some cousins when the police surrounded and took him in for questioning. During his arrest he was hit by a policeman with his kalishnikov.
About 800AM ET
Alexis is still in police custody in Ruyigi - and was injured by a police officer who hit him with his Kalashnikov
Less than an hour ago ET
Alexis and his team still with the police - it is not clear what they have taken him for - he was in a family members house talking with friends - -which penal code of Burundi says that is illegal?

You can read specific here

Sunday, August 2, 2009

Le maire de la ville a deux fois refusé à la société civile de manifester: Il faut recourir au plus puissant qu'eux!


Source: Iwacu-burundi.org
Dieudonné Hakizimana
& Jean Claude Bitsure


Ils sont décidés. Plus de trois cents organisations de la société civile viennent de lancer la campagne dénommée « Justice pour Ernest Manirumva ». Cela, trois mois après l’assassinat du défenseur des droits de l’homme. Selon ces associations, cette campagne s’arrêtera après l’établissement de la vérité sur cette disparition. Elles s’interrogent sur l’identité réelle de ceux qui ont peur de l’éclatement de la vérité sur l’assassinat du vice-président de l’OLUCOME. Cette inquiétude est justifiée par le refus à deux reprises d’une marche pacifique des « citoyens contre le mal et l’impunité des crimes. » Ces associations de la société civile affirment qu’elles ne vont plus continuer à quémander misérablement leur droit à la manifestation. Elles lancent une série d’actions qui prendront fin après l’éclatement de la vérité sur cet ignoble assassinat. A titre d’exemple, le port de pins frappés de l’effigie d’Ernest Manirumva. Une minute de silence sera observée au début des activités publiques initiées par la société civile. Il y aura aussi la création d’un Blog pour informer le public de l’évolution et des événements en rapport avec l’affaire Ernest Manirumva. Enfin, une messe en sa mémoire sera organisée tous les neufs de chaque mois. La première a été célébrée ce jeudi 9 juillet à la paroisse Esprit de sagesse à Mutanga sud.

« L’impunité valorisée»

Pour Jean Marie Vianney Kavumbagu, l’un des membres de la société civile, les enquêtes n’ont pas encore abouti. Les délais qui étaient prévus ont été largement dépassés. Il demande l’accélération des investigations. Ce militant des Droits de l’Homme indique qu’Ernest Manirumva était un croyant et a disparu de façon obscure : « C’est pourquoi nous célébrons une messe en sa mémoire. » Il demande que justice soit faite pour toutes autres victimes de la défense des droits humains. D’après lui, plus les enquêtes traînent, plus il y a des suspicions.

Pour la deuxième fois, explique-t-il, on vient de nous interdire de manifester sans motif valable. Il constate que les autorités municipales veulent valoriser l’impunité au détriment de la justice pour tous. Il ajoute que le Burundi a ratifié beaucoup de traités internationaux en rapport avec les Droits de l’Homme : « Qu’il les fasse respecter en laissant les gens s’exprimer librement. »
Iwacu a contacté en vain le maire de la ville pour qu’il s’exprime sur les motifs justifiant la non tenue de ces marches.

« La mort d’Ernest sauvera des vies »Dans son homélie, le prêtre de l’Eglise « Esprit de sagesse » a indiqué que Dieu pourra se servir de la mort d’Ernest Manirumva pour sauver d’autres vies humaines. Il a prôné le pardon et la compréhension. Pour lui, il y a des frères de sang, des gens de la même province, du même parti politique, des collègues de travail : « S’il y a des antagonismes entre eux, l’important est de se comprendre, se tolérer. » Le prêtre a demandé à Dieu d’accueillir Ernest Manirumva à qui il avait donné la générosité, l’intelligence et le respect des hommes et de Dieu : « Qu’il partage avec toi l’éternité Seigneur ! », a-t-il conclu son intervention.

Friday, July 31, 2009

Burundi : réussir l’intégration des FNL


Nairobi/Bruxelles, le 30 juillet 2009
Source: International Crisis Group

Le processus de paix a fait d'énormes progrès au Burundi au cours des derniers mois, mais la poursuite de sa consolidation est nécessaire pour une réussite des élections présidentielles en 2010 et pour mettre définitivement fin à la menace d'un retour au conflit armé.

Burundi: réussir l’intégration des FNL*, le dernier briefing de l’International Crisis Group, examine l’état du processus de paix et ce qui pourrait encore le menacer. Celui-ci a connu depuis huit mois des développements encourageants. En effet, depuis décembre dernier, les ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL) se sont conformés à la loi, en supprimant la référence à l’ethnie "hutu" de leur nom. Ils ont aussi intégré certains de leurs combattants dans les forces de sécurité, en ont démobilisé d’autres et ont fait enregistrer leur mouvement comme parti politique.

Il n’en demeure pas moins qu’il subsiste des motifs de préoccupation quant à l’aboutissement de leur processus d’intégration. Le Burundi n'est pas encore exempt de violence. Les anciens rebelles n’ont pas rendu toutes leurs armes, et de même que le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ils semblent prêts à utiliser tous les moyens, y compris la violence, pour gagner les élections de 2010. Le gouvernement accuse les FNL d'intimider la population, tandis que les anciens rebelles reprochent aux autorités de les soumettre à des persécutions policières et à des arrestations abusives.

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Thursday, July 30, 2009

L'EU preocupée par ce qui risquent d'arriver au Burundi lors des éléctions prochaines: Reportage d'Arib.info

« Le Burundi entre dans une nouvelle phase avec la préparation des élections générales prévues mi 2010 dans un climat qui s'annonce tendu et avec un risque élevé de violence de la part des factions politiques perdantes. La tentation est forte du côté du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, d'organiser un scrutin "à sa main"; le risque de violences postélectorales est jugé important, compte tenu du système politique du type "the winner takes all". », selon un document ultraconfidentiel, dont ARIB.INFO s’est procuré une copie que nous publions en intégralité et en exclusivité.

Ce document conjoint du Secrétariat Général du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne, rédigé en collaboration avec le Représentant Spécial pour les Grands Lacs en Afrique, répond à une demande du groupe de travail Afrique du Conseil de l'UE et constitue une stratégie européenne pour le Burundi, comportant une analyse de la situation, des objectifs prioritaires ponctuels pour la période 2009-2010 et des objectifs structurels, une liste des actions à mener par l’Union européenne et des moyens dont elle dispose, ainsi qu'un suivi étroit et des signaux d'alerte par rapport à la réalisation des objectifs ponctuels.

« Sur la base de l'analyse des facteurs de risques, des causes structurelles de la violence politique, des motivations des acteurs et des dynamiques récentes », le document retient quatre « Scénarios possibles du processus électoral » au Burundi, à savoir :

- un scénario "consensuel" prévoit la consolidation du paysage des partis politiques et la possible formation de deux principales coalitions dans la course pour les élections de 2010. Probablement après un accord sur le changement de la date (délai) des élections, celles-ci se tiendraient dans un contexte plus ou moins consensuel, de façon relativement ouverte et équitable, et les résultats des élections seraient acceptés par tous.

- dans un scénario "autoritaire", le CNDD-FDD renforcerait son contrôle sur les secteurs qu’il ne contrôle pas encore totalement. La police et des groupes recrutés pour cela intimideraient la population pendant les élections. Grâce à la fraude et à l'intimidation violente, le CNDD-FDD gagnerait les élections à tous les niveaux.

- un scénario "chaotique" résulterait de la désintégration du paysage des partis politiques avec la fragmentation des principaux partis. Le dialogue ne serait plus possible et le Gouvernement ne fonctionnerait plus. Le Président Nkurunziza pourrait déclarer l'Etat d'urgence.

- un scénario "coup d’Etat," même si ce scénario est peu probable sauf en cas de chaos, ou celui où le FNL ne jouerait pas le jeu et créerait la peur, ce qui amènerait à des abstentions, ou bien le même FNL, déçu des résultats, reprendrait les armes.

Mais c’est le scénario dit "autoritaire" qui semble actuellement être privilégié par l’Union européenne : « A présent, au mois de juillet 2009, une dérive autoritaire du pouvoir en place pour gagner les élections ne peut être exclue », peut-on lire dans le document.

Selon le document, l'évaluation du scénario dans lequel se trouve le Burundi se fondera sur certains « signaux d'alerte ». Le document identifie ainsi les signaux d'alerte permettant de déterminer si le scénario de "dérive autoritaire" du parti au pouvoir est en train de se concrétiser. Il s’agit notamment de :

- non respect de l'indépendance de la CENI;

- adoption d'amendements à la Constitution visant à remettre en cause les grands équilibres politico ethniques hérités des Accords d'Arusha; contournement des procédures pour modifier la Constitution;

- non respect des dispositions légales relatives aux élections, y compris non respect des résultats du scrutin et non transmission des résultats;

- adoption d'amendements au code électoral remettant en question le déroulement d'élections libres, équitables et transparentes;

- actes avérés de violence, y compris des assassinats, et actes d'intimidation à l'égard des représentants des partis politiques, des media et de la société civile; arrestations arbitraires;

- non respect des libertés politiques et civiques, selon les dispositions légales existantes relatives à la liberté de réunion, la liberté d'association, la liberté de création de partis politiques et la liberté d'expression;

- tentative de contrôle des media et de la société civile, constituant une entrave à un égal accès des partis politiques aux médias. Constitueraient notamment des signaux d'alerte la remise en cause de l'indépendante de la CNC, l'adoption d'une législation créant des contraintes non nécessaires pour les ONG, ainsi que la fermeture de chaînes de media et l'arrestation de journalistes sans base légale bien établie;

- entraves à l'action des observateurs électoraux, en particulier restriction de l'accès des observateurs électoraux à certaines zones et pendant certaines périodes, et insuffisance de déploiement d'observateurs électoraux crédibles de la société civile;

- mesures insuffisantes pour limiter le risque de fraude électorale et les tentatives d'intimidation, telles que le choix de bulletins multiples sans mesures pour garantir l'identification rigoureuse et le libre choix des électeurs, ou encore le déplacement des bulletins de vote avant leur comptage;

- discordances entre le fichier des cartes d'identité nationale et le fichier électoral;

- utilisation des fonds publics pour financer les campagnes de certains partis politiques;

- utilisation des forces de sécurité (police nationale, armée, services de renseignements) par les partis politiques;

- toute forme de résurgence de discours à connotation ethnique dans la campagne électorale;

- refus de la part des autorités burundaises de poursuivre un dialogue ouvert et constructif avec l'Union européenne.

Sans préjudice d'autres mesures qui pourraient être prises, le document répertorie une liste d'actions à engager comme réponse de l’Union européenne en cas de dégradation de la situation en 2009 et 2010 au Burundi.

Mais, selon les informations en provenance du Burundi, ainsi que les derniers développements dans la vie politico-sociale du pays, tout montre que ce scénario dit "autoritaire" est en réalité bel et bien déjà dans une phase opérationnelle.

La question maintenant est de savoir si la communauté internationale va attendre que la situation atteigne un point de non retour et bascule vers le scénario du chaos, ou s’il ne faudrait pas agir dès aujourd’hui et très efficacement pour éviter au Burundi le scénario "chaotique" qui pointe à l’horizon 2010.

Si l’UE fait ainsi le constat si sidérant et dénonce la persistance d’une situation calamiteuse quant au respect de l’état de droit, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance politique et économique, un degré élevé de l’alliage incompétence/corruption/impunité, une violence systématique de la part de la police d’Etat, une insécurité quasi structurelle, des risques d’instabilité sécuritaire, etc., qu’attendre d’autre pour agir ?

Agir efficacement c’est d’abord frapper fort diplomatiquement et par tous moyens efficaces sur la source de tous les dangers actuels et des catastrophes potentielles que constitue le parti au pouvoir ainsi mis à nu. C’est aussi, croyons-nous soutenir les efforts et les nombreuses bonnes volontés qui crient au secours au Burundi, politiques et société civile confondus. Tout compte fait, le Burundi ne s’est jamais tant trouvé face à son destin qu’aujourd’hui : ça passe ou ça casse, et plus rien ne devrait être comme avant après 2010.

Ce qui est désormais sûr après pareille analyse faite par une institution d’un si haut niveau, et qui plus un acteur important pour le Burundi, c’est que demain personne ne viendra plus nous dire que ce ne sont là que paroles d’opposants, ou pire qu’ "on ne savait pas" !

Lire le document Ici.

Les massacres de MUYINGA ressuscités sur les antennes de REMA-FM

Source: Burundi Tribune
BT Staff - 2009-07-29

Neuf mois après le procès rendu public par la cour militaire sur des massacres de MUYINGA dans la rivière RUVUBU et qui ont fait la une des médias, la radio REMA-FM à travers ses journaux de ce mercredi 29 juillet 2009 parle de rebondissements avec d’autres donnes dans l’affaire.

Un sergent du nom de Selemani BUCINDIKA, aujourd’hui sous les verrous à la prison centrale de MPIMBA sort une correspondance adressée au procureur général de la république ce 12 juillet 2009. Ce qui risque de porter des revirements dans cette affaire. L’auteur de la correspondance se dit rescapé de ces massacres et revient sur ce qu’il a déclaré devant la cour militaire qui siégeait à MUKONI il y a neuf mois.

Selon le commentaire de la radio REMA-FM, le contenu de la correspondance implique deux personnalités déjà connues du paysage burundais. Il s’agit en tête du défenseur des droits de l’homme au sein de l’association APRODH, monsieur Pierre Claver MBONIMPA et le président du parti MSD Alexis SINDUHIJE. Le rôle de chacun est bien précis pour avoir amené de force le sergent à dire ou agir selon leurs vœux. Le sergent BUCINDIKA affirme que ce qu’il a déclaré devant la cour militaire à MUKONI était soufflé par le président de l’APRODH.

Ce sont MBONIMPA et SINDUHIJE qui l’auraient conduit au studio TANGANYIKA pour enregistrer ses éléments sonores impliquant le ministre de la défense Germain NIYOYANKANA et le patron de la documentation Adolphe NSHIMIRIMANA en leurs accusant de lui avoir rendu visite à la prison, où NSHIMIRIMANA lui aurait infligé des violences physiques. La correspondance évoque également des changements de domicile du sergent selon la volonté des deux hommes ci-haut cités qui lui recommandaient d’avouer aussi qu’il était parmi ceux qui ont exécuté les bouleaux de MUYINGA.

De la correspondance, le sergent conclu qu’il a décidé de rompre le silence sur son mensonge odieux présenté à la cour militaire. Selon toujours le commentaire de REMA-FM, la correspondance du 12 juillet porte le sceau du directeur de la prison centrale de MPIMBA lui donnant l’aval de franchir les quatre murs de la prison centrale avant de parvenir dans les mains du procureur général de la république ; avec copie au ministre de la justice, la présidente de la cour suprême, l’administrateur général du service national des renseignements, l’auditeur militaire, les avocats de la cour, le président de l’APRODH et l’ONG Human Right Watch. MBONIMPA renie n’avoir pas encore reçu sa copie pour dire quoi que ce soit. Affaire à suivre !

Monday, July 27, 2009

Le CNDD-FDD vient d'être mis en difficulté par un candidat indépendant de MWARO!

Burundi (Burundi Tribune)
-Des élections libres et transparentes selon l’expression des observateurs indépendants viennent d’être remportées par le parti présidentiel à MWARO et RUTANA. Les dites élections qui avaient comme objet de remplacer deux sénateurs des deux circonscriptions n’ont pas été gagnées sans sueur de la part du CNDD-FDD, malgré le nombre important d’électeurs que ce parti gardait dans les rangs des conseillers communaux qui étaient appelés à se prononcer sur le sors des candidats en lisse.
A MWARO, le sénateur Faustin NDIKURIYO qui était militant au CNDD-FDD avant de partir pour le Canada est remplacé par Célestin HATUNGIMANA, lui aussi du CNDD-FDD et président du conseil communal de NDAVA. Il vient de passer au deuxième tour avec 88voix contre 55 de son rival indépendant Etienne BARIGUME. Là aussi, les sources contactées par Burundi tribune indiquent que c’est par clémence que le champion a pu gagner sinon le quorum des 97 voix n’était pas atteint et les électeurs se sont convenus sur un compromis de ne pas passer au troisième tour, avec la fatigue qui se dessinait déjà sur les visages. Retenez qu’ils étaient 149 à élire les deux candidats dont une absence d’un seul conseiller non encore remplacé en commune BISORO après avoir été nommé magistrat.
A RUTANA, Jean Bosco BUHUNGU du CNDD-FDD remplace le sénateur sortant Zosime VYUBUSA aujourd’hui à la CEPGL. Le gagnant n’a pas non plus passé facilement parce qu’il aura fallu deux tours, après de longues consultations entre les électeurs du CNDD-FDD avant de franchir la salle pour élire. Charles MBESHIMINWE a occupé la seconde position avec 35 voix sur les 148 votant dont 102 revenaient au favori du parti présidentiel. Cette circonscription de RUTANA aurait la particularité d’avoir présenté cinq candidats en lisse.
Finalement, les observateurs tireront de ces élections que l’appartenance aux partis importe peu aux électeurs suite à ces scènes de deux tours. La CENI et la société civile toutes présentes sur les lieux de vote se disent rassurées que cette campagne des sénatoriales de MWARO et RUTANA annonce avec succès la prochaine campagne de 2010. Notons qu’avec les élections de ce lundi 27 juillet 2009, la SOSUMO perd deux cadres parce que tous les élus travaillaient dans cette société sucrière.

Thursday, July 23, 2009

LE PEUPLE BURUNDAIS SOUS LES INTIMIDATIONS DU CNDD-FDD

Source: Burundi news, le 23/07/2009: Par Gratien Rukindikiza


La peur n'est pas un bon conseiller et surtout pour ceux qui sont au pouvoir. Les élections de 2010 s'annoncent comme une catastrophe pour ceux qui vont les perdre et qui n'ont plus la confiance du peuple. Tous les moyens sont bons et le CNDD-FDD s'y lance au grand jour.

Si tu n'es pas inscrit sur les listes du CNDD-FDD, tu ne seras pas soigné et ton enfant n'ira pas à l'école!!!

Voilà le mot d'ordre du CNDD-FDD à la campagne chez nos pauvres paysans. Des militants zélés du parti au pouvoir sillonnent le pays et obligent les paysans à s'inscrire sur les listes du CNDD-FDD. Ceux qui refusent sont menacés de ne plus mettre leurs enfants à l'école et leurs enfants ne seront pas soignés gratuitement. Or, ce qu'ils oublient ces militants, c'est que le budget alloué à ces gratuités provient du café cultivé par ces paysans et aussi des aides internationales. Nulle part, c'est mentionné que l'argent est destiné au CNDD-FDD.

Les menaces, les mensonges de ces militants du CNDD-FDD n'honorent pas ce parti. Il se discrédite quand il affirme que les gens n'auront pas droit aux services de l'Etat parce qu'ils ne sont pas membres du CNDD-FDD. Ces informations sont transmises directement par les paysans qui ont subi ces menaces. Le vers est dans le fruit. Le CNDD-FDD risque de construire comme l'immeuble de Gitega qui a emporté des innocents. Ces menaces sont synonymes de l'insécurité et le pouvoir devrait bien y réfléchir. Ce peuple malmené est le vrai détenteur du pouvoir.

Une petite machine surveillera qui ne votera pas le CNDD-FDD!!!

Il faut être inventif. Le Burundi aurait préféré que le CNDD-FDD soit inventif dans le programme pour développer le pays et non dans le programme de mensonges, de menaces ou de corruption, de détournement du falcon 50 etc... Cette machine en soi n'existe pas et les paysans le savent bien.

Toutes ces menaces, ces intimidations, cette volonté de tricher montrent clairement que le CNDD-FDD est convaincu de son échec. Le rapport des services de renseignement au Président sur les 25 % que le CNDD-FDD aura, a mis le feu aux poudres.

Le CNDD-FDD n'avait pas besoin de faire des inscriptions pour connaître ses militants car chaque cellule connaît ses militants. On s'imagine ce que les Burundais auraient fait du temps de Buyoya s'il fallait s'inscrire à l'Uprona en 1993. Dans tous les cas, la victoire n'aurait pas changé de camp.

Plus que jamais, il est arrivé un moment où les patriotes burundais sont appelés à assumer leur devoir pour protéger le peuple burundais, le conduire à un changement. Le Burundi se trouve face à un tournant, à un rendez-vous avec l'histoire. S'il n'y a pas de changement, c'est la dernière chance qui s'envolera. Il faudra se préparer à vivre l'enfer les années à venir. Par ailleurs, les forces actuelles de changement n'auront d'autres choix, arrivées au pouvoir, que de conduire ce peuple meurtri à un avenir meilleur ou tout au moins paisible et dans la liberté.